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3.88/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/10/1909
Mort(e) à : Paris , le 20/03/1996
Biographie :

Claude Bourdet était un résistant (alias Lorrain, dans la Résistance), déporté, Compagnon de la Libération, écrivain, journaliste, polémiste et militant politique français de l'UGS puis du PSU.
Son père, Edouard Bourdet est auteur dramatique et sa mère , Catherine Pozzi, écrivain.
Il entre à l’Ecole Polytechnique de Zurich, en Suisse, et obtient en 1933 un diplôme d’Ingénieur en physique technique.
En 1936, il est chargé de mission au Ministère de l’Economie nationale dans le gouvernement de Front populaire.
Il fonde, avec Henri Frenay et Maurice Chevance (qui deviendra le général Bertin), le « Mouvement de Libération nationale », futur mouvement « Combat ».
Il devient chef départemental de « Combat » pour les Alpes Maritimes puis, à partir de juin 1942, il est appelé au centre du Mouvement comme membre du Comité Directeur, et devient adjoint de Frenay pour l’action politique.
Recherché par la police de Vichy, il entre dans la clandestinité au cours de l’été 1942 et gagne Lyon jusqu’à l’été 1943.
Fin 1942, avec l’accord de Jean Moulin, il crée et développe le service du Noyautage des administrations publiques dont il devient le responsable national. Au début de l’année 1943, il participe à la constitution des Mouvements Unis de Résistance avec « Libération » et « Franc-Tireur ». Il devient membre du Comité Directeur des MUR, puis, lorsque les contacts s’établissent avec la zone Nord, est nommé membre du Comité central de la Résistance. Il y représente « Combat » en l’absence de Frenay qu’il a remplacé à la tête du mouvement en septembre 1942, puis en juin 1943.
Il est également à l’origine, après l’institution du Service du Travail obligatoire (STO), du Comité d’Action contre la Déportation (CAD).
Arrêté par la Gestapo le 25 mars 1944, il est emprisonné à Fresnes, puis à Compiègne, enfin il est transféré en février 1945, à Buchenwald. Il rentre en France le 18 avril 1945.
Il est à la fin de la guerre lieutenant-colonel des Forces françaises combattantes et chef d’escadron de réserve.
Vice-Président de l’Assemblée consultative provisoire, il sera Directeur général de la Radiodiffusion française.
Poursuivant sa vocation de journaliste, il est directeur de l’hebdomadaire Octobre, du quotidien Combat , puis de l’hebdomadaire France Observateur. En 1967, il entre à Témoignage Chrétien. En 1975 il publie ses souvenirs : « l’Aventure incertaine ».
Conseiller Municipal de Paris de 1959 à 1971, membre du Parti Socialis
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Source : Wikipédia
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Dans le cadre du marché de la poésie en partenariat avec la librairie Olympique Jean-Claude Bourdet, poète et Jean-Paul Brussac Librairie Olympique Inédite édition de l'Escale du livre, du 24 au 28 mars 2021 et durant tout le printemps https://escaledulivre.com/ Suivez nous Youtube : Escale du livre - Bordeaux https://www.youtube.com/channel/UCPVtJFeOHTTNtgQZOB6so1w Facebook : escale.dulivre https://www.facebook.com/escale.dulivre Instagram : escaledulivre https://www.instagram.com/escaledulivre/?hl=fr Twitter : escaledulivre https://twitter.com/escaledulivre © musique : Hectory - Réalisation et sound design : Grenouilles Productions - création graphique : Louise Dehaye / Escale du livre 2021 - Inédite édition

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
La classe dirigeante domine depuis des siècles non seulement les structures de la société et son état, mais toute l'idéologie, toute la pensée de cette société, il s'ensuit que nous vivons dans un univers orienté, truqué, mensonger, un univers de mystification où, constamment les attitudes du moralisme, de désintéressement, de patriotisme, sont les masques cachant le jeu précis des intérêts.
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Ce n'est pas la gloire, l'héroïsme et le pittoresque qui ont marqué pour nous ce temps-là, mais une tension dont le souvenir me devient physiquement présent dès que j'essaie de reconstituer les événements....

... Le jour où j'ai été arrêté, je sais bien que , malgré la terreur devant ce qui allait suivre et l'inquiétude pour ce que je laissais derrière moi, j'ai ressenti une espèce d'affreux soulagement : c'était la fin de responsabilités trop lourdes.

Ai-je été le seul à ressentir cela ? Je ne le crois pas.
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En prison, en camp de concentration, on ne pensait pas, on ne réfléchissait pas vraiment. On rêvait, on rêvassait à après.

Cela suffisait pour vivre, pour survivre.

La France libérée, nous allions trouver le régime idéal, la justice, la liberté, la fin de l'exploitation de l'homme, l'amitié entre les combattants d'hier.

Comment pouvait-on être si naïf ?
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Avec le départ de Giraud et le ralliement à de Gaulle de René Meyer, Couve de Murville, Jean Monnet et des généraux de l'armée d'Afrique, c'était clairement la fin de la révolution de la Résistance.

On pouvait tout espérer d'une alliance entre de Gaulle et les forces de gauche, alliance à laquelle il était contraint depuis 1940, n'ayant pas d'autre carte dans son jeu.
Mais à partir du moment où la bourgeoisie française et son armée se ressoudaient autour de lui, c'était fini.

La révolution de la Résistance était terminée, le vieil ordre social allait être restauré.
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Claude Bourdet
La vieille tyrannie depuis vous a montré
Chaque nouvelle année un visage ignoré
Mais votre voix de flamme, ô âmes bien-aimées,
Perce la nuit des temps et les masques du mal.
Le cœur des asservis délire encore d'espoir
Lorsque vous prononcez le mot LIBERTÉ.
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La plupart du temps, je circulais avec un pistolet caché dans la manche de ma veste :
l'expérience montrait que des camarades avaient dû leur salut au fait d'avoir su tirer les premiers.
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La haute hiérarchie ecclésiastique était entièrement derrière Vichy et soutenait sa politique.
Les milieux économiques s'étaient installés dans un régime fait pour eux et par eux.
La magistrature était, dans l'ensemble, non plus " debout" ou " assise", mais à genoux.
Tout cela explique suffisamment le peu d'aide que la Résistance trouva au sein des milieux dirigeants, le petit nombre de cadres qui s'y recrutèrent.
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(A propos du mot résistance)

Pourtant, l'emploi de ce mot était si peu naturel en 1940-1941 qu'il fallut un certain temps pour que nous l'adoptions. Ce fut probablement le journal Résistance, créé à l'origine par Vildé et le groupe du musée de l'Homme, qui l'utilisa le premier, fin 1940, dans le sens qui devait prendre une extension tellement générale.
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C'est pourquoi sans doute j'avais quelques appréhensions à relire ce livre. J'avais tort. Il n'a pas pris une ride. Mieux : on découvre maintenant que grâce à l'intelligence de Claude Bourdet, à sa manière inimitable de résistant-gentleman, à son scepticisme distingué, à ses engagements résolus et tenaces, à la modestie de son courage, il nous est donné là un témoignage sans pareil sur les évènements dont il fut l'un des acteurs de premier plan.
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