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3.88/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1975
Biographie :

Claude Gaillard est un écrivain.

Il a publié (parfois sous pseudonyme) de nombreux ouvrages sur le cinéma et la culture pop chez Dargaud, Omake Books, Pulse et Glénat.

Il collabore régulièrement à la production de suppléments.

son site : http://www.claudegaillard.com

Source : amazon
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Bibliographie de Claude Gaillard   (12)Voir plus

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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Spectacle bordélique s'il en est, tourné avec un amateurisme - ou un je-m'en-foutisme, on ne sait pas trop- absolument désarmant, Lust of The Dead se veut une oeuvre hautement satirique et transgressive, s'appropriant des codes du cinéma occidental jusqu'au concept de l'immaculée conception, pour mieux faire passer le tamis de la culture nippone.
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Il suffit de regarder les rues des villes aux heures de pointe, les gens marchent les uns derrière les autres, le regard vide ou mieux encore, le nez dans leur smartphone, sans se parler, en suivant le troupeau et le mouvement. Les émeutes déclenchées par les promotions sur les pots de Nutella ressemblent un peu à des attaques de morts-vivants enragés. C'est effrayant ! D'ailleurs, il nous est parfois demandé d'être des zombies, de répondre à des injonctions, d'accepter des lois, des conditions de travail, de consommer de telle ou telle manière et de ne pas penser. (...) Il est même possible d'aller un peu plus loin et de considérer que la science, la médecine, fabrique déjà des zombies. Les progrès en termes de soins permettant de prolonger la vie, de faire durer des corps de gens qui souffrent de maladies neurodégénératives et qui ont perdu beaucoup de leurs fonctions cérébrales.
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Le zombie n'est-il après tout et à sa manière un consommateur, insatiable et compulsif? Revient-il par habitude sur les lieux de ses addictions d'hier, aux racines de son aliénation passée? (...) Les créatures n'étaient pas encore mortes qu'elles étaient déjà des zombies, des consommateurs chosifiés.
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Sur terre, comme dans les airs, l'existentialisme est roi, l'enfer c'est les autres, et le problème avec l'avion, c'est qu'on n'est jamais seul à bord.
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Turkish Rambo!
Durant deux décennies au moins, le cinéma turc prit un malin plaisir à s'approprier les grands succès hollywoodiens, tournant des versions locales et sans le sou. Le concept du film "suédé", inventé par Michel Gondry dans Be Kind Rewind (Soyez sympas, rembobinez) n'est plus très loin. Le phénomène, parfois appelé turcsploitation a livré quelques délicieuses pépites chères aux amateurs de cinéma déviant. L'Exorciste, Batman, Mad Max, Les Dents de la mer, Star Wars, E.T. l'extra-terrestre... Tout y est passé!
Et tandis que la Rambomania secouait le monde, nos amis turcs ne pouvaient manquer à l'appel. Plusieurs métrages réclament, de fait, le titre honorifique de "Turkish Rambo".
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Dans le bloc de l'Est où les magnétoscopes ont fait leur entrée par le biais de la contrebande, on a également choisi son camp. Un véritable trafic de cassettes videos venues de l'Ouest, doublées artisanalement et dupliquées en masse , existera. (...) A la barbe de Ceaucescu et de sa Securitate, on s'agglutine dans des appartements pour suivre les aventures de Rambo, Braddock, les exploits de Rocky, mais également Dirty Dancing ou La Dernière Tentation du Christ. (...)
Au plus fort de cette vague, le cinéma ira jusqu'à imaginer l'invasion et l'occupation des Etats-Unis par les armées russes et cubaines (L'Aube Rouge de John Milius en 1984), ce qui constituait le fantasme absolu pour l'Amérique qui n'a pas connu de conflit armé sur son territoire depuis la guerre de Sécession. La formule est pratiquement reproduite à l'identique dans Invason U.S.A. de Joseph Zito en 1985.
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On pourra toujours arguer que le zombie haïtien n'a pas non plus très bonne mine, qu'il traîne également et nonchalamment des pieds. Il établit surtout une passerelle entre deux cultures, deux folklores, antillais et africain, et met au jour le traumatisme des populations déportées et victimes de ce qu'il faut bien appeler un crime contre l'humanité : l'esclavagisme.
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Contre toute attente, notamment pour qui s'était fait une raison de n'en concevoir aucune de la part du studio qui la produit, Z Nation s'avère être un défouloir gentiment anar, sale gosse, très rythmé, faisant preuve d'un second degré permanent, conviant constamment des références à d'autres genres cinématographiques, et s'amusant avec la figure du zombie, qui n'y est pas figée, loin de là. (...) Décidémment, qui aurait pu prévoir que ce serait The Asylum qui donnerait aux morts-vivants leur série "plan B" la plus cool?
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Les morts qui marchent pourraient-ils être, à l'instar de Godzilla, des enfants de l'atome et de la Guerre Froide?
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Les quelques 1200 effets visuels conçus pour le film et les 158 millions de dollars engloutis dans la production n’ont donc pas suffi à recréer la magie du Terminator originel. Une petite série B de science-fiction qui n’a coûté que 6,4 millions à ses producteurs à l’époque. Ce cinquième opus est le produit d’une industrie cinématographique assemblant désormais ses blockbusters à la chaîne. Toujours plus coûteux, toujours plus efficace, mais le plus souvent sans âme. Au fond Terminator Genisys prophétise une monde passé sous le contrôle des machines et de l’intelligence artificielle dans un futur hypothétique, il raconte aussi, par la bande, la prise de pouvoir de la technologie sur Hollywood. L’usine à rêves est désormais sous l’emprise des chiffres. Une pluie de dollars est investie dans la production d’images et d’effets numériques, dans les conversions 3D, les stratégies de marketing et de communication. S’il y a une guerre que l’être humain ne perdra jamais, c’est bien celle de la créativité et de l’art. Voilà peut-être la leçon à tirer de Terminator Genisys.
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