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Sommes-nous toujours vivants?
Liste créée par Gabylarvaire le 12/11/2020
103 livres.

Qu'est-ce qui différencient les êtres humains des zombies? Ici une liste non exhaustive sur le thème des zombies. Vous trouverez du drôle, du très très drôle, mais aussi du sombre, du glauque et du horrible. Et souvent cette question à la fin qui vous hantera, plus que celui du bouffeur de cervelles, qui est réellement le monstre dans cette histoire?



1. L'éducation de Stony Mayhall
Daryl Gregory
4.01★ (172)

Il existe des romans de zombies drôles et des romans de zombies pas drôles. Et puis il existe ce roman L'éducation de Stony Mayhall, qui sous couvert de romans de zombies (et d'ailleurs ici ce sera plutôt des MV - morts-vivants-), porte un message de tolérance. Souvent les romans de zombies (pas drôles) sont là pour nous rappeler cette question fondamentale : sommes-nous toujours vivants? Métro boulot dodo, alcoolisme, drogue... Blasés, arrogants, méprisants, cruels, intolérants, racistes... Etre vivant c'est juste parce que son coeur bat ou c'est aimer la vie? Est-ce que l'on peut considérer de vivant quelqu'un qui se complait dans l'ignorance, la haine et l'égocentrisme ? Est-ce qu'on n'est pas plutôt vivant lorsqu'on possède un désir d'aider les autres, de les aimer et de vivre en harmonie pour le bien commun? Arf ça fait mal à la tête. En tout cas, dans ce roman on peut être vivant sans coeur qui bat et la bonté de coeur n'est pas toujours dans celui dont le coeur bat.
2. Positif
David Wellington
3.93★ (254)

Imaginez que vous avez peut-être le virus zombie (peut-être), et bien que ce ne soit pas une certitude, et alors que vous pouvez déclarer la maladie pendant que vous jouez tranquillement avec vos copains, vous êtes contraint d'aller vers des camps où l'on vous promet gîtes et couverts le temps de la certitude ? D'autant qu'on ne parle pas d'un rhume, mais bien d'envie de bouffer vos comparses ? Ah voilà. C'est un virus où le temps d'incubation est long, très long. Vous avez tatoué le signe « + » sur le bras, vous êtes potentiellement atteint du virus zombie. Alors faut dégager de la civilisation fissa. Les portes de votre prison dorée s'ouvrent vers un vaste monde anéantie pour rejoindre un des camps qui vous ait attribué. Et les zombies dans tout cela? Et bien voilà, le zombie c'est juste un prétexte pour aborder divers thèmes lorsqu'une société s'effondre sous la terreur du virus : des sectes, des gangs, des lois absurdes, des valeurs perdues, l'humanité dans sa dégénérescence la plus absolue… Finnegann le héro est positif et nous allons suivre sa route de l'Enfer en espérant y voir la lumière. Parce qu'il est humain Finnegann, il est naïf mais dégourdi, il n'a pas envie d'être un zombie. En fait, il n'a pas envie d'être un monstre dans ce monde de monstres…
3. Zombie Nostalgie
Øystein Stene
3.59★ (100)

"Quand il parlait, on devinait des bibliothèques entières de poésie derrière ses mots. Tandis que les miens, lourds et grossiers, tombaient par terre comme des pierres." Je lis beaucoup de romans et de BDs sur le thème du Zombies. Celui-là m'a émotionnellement touché. C'est un roman particulier dans le genre: pour commencer nous avons le point de vue d'un zombie. Il n'est pas idiot, il n'est pas agressif et il souhaite être comme tout le monde, il souhaite se mêler aux autres et vivre une vie normale. Ce n'est pas un roman où les zombies se baladent dans les rues pour bouffer des cerveaux avec pour ennemies des badass qui tentent de les trucider à coup de machettes, ni un roman sur la quête du survivant qui tente de reconstruire le monde dans un désert apocalyptique. C'est plutôt une expérience de lecture : avoir le point de vue d'un mort-vivant. Certains passages sont difficiles. A la fois poésie et macabre, souffrance et douceur.
4. Celle qui a tous les dons
Mike Carey
3.87★ (1091)

Des enfants dans une cellule, sanglés même au cou, des enfants dans une base militaire… Des enfants qui étudient, qui pensent, qui réfléchissent et qui… aiment. Quel genre d'enfants est-ce ? Ils ont l'air d'être des enfants… C'est à travers la sensibilité de Mélanie, une fillette de 10 ans, qui connaît les règles et les respectent, que nous avançons dans l'histoire. Elle nous conte ses journées, de sa cellule à ses cours, de son repas composé d'asticots (protéine animale). Mais surtout Mélanie éprouve un amour incommensurable pour mademoiselle Justineau, prête à être « un Dieu ou un Titan pour la sauver ». Mélanie ne sait pas ce qu'elle est. Pourquoi est-elle enfermée, sanglée ? Pourquoi ne mange-t-elle pas du chocolat ou des spaghettis comme les enfants dans les livres ? Pourquoi ne peut-elle pas se faire des amis ? Le monde est mort, des affams l'ont envahi. Mais l'humain n'accepte pas sa fin. A l'instar de Je suis une légende de Matheson, il veut trouver un remède et poursuivre son règne. le virus (un champignon de type Cordyceps, oui comme dans The Last Of us) réagit étrangement sur les enfants. Peut-on revenir à la vie d'avant ? Comme pour Les Enfants de Darwin de Greg Bear : si les enfants mutent c'est qu'il y a une bonne raison ? Faut-il les sacrifier pour trouver l'immunité ? Les enfants ne sont-ils pas là pour transmettre le savoir du passé pour le futur ? Qu'est-ce qui différencient l'être humain du zombie ? Qui est le monstre ?
5. La part du monstre
Mike Carey
3.81★ (142)

ne pas spoiler
6. Zone 1
Colson Whitehead
3.68★ (146)

Alors voilà encore un roman de zombies. Mais cette fois, la réflexion ne se situe pas dans le classique :" l'être humain est un sale fourbe qui profite de l'apocalypse pour montrer ses pires vices." Non car ce thème du méchant humain, il est craché dans tous les romans post-apocalyptiques que ce soit dans une purée de zombies ou dans une autre recette. Non l'auteur a préféré cibler sa réflexion dans l'espoir de la civilisation et surtout dans cette question fondamentale : " sommes nous vivants ? ". Sommes nous vivants ?!! Il y a les vivants, les zombs et les traînards. Il y a ceux qui vivent dans leurs souvenirs et espèrent l'avenir, ceux qui veulent envahir le monde en le dévorant et ceux qui s'accrochent à leur moment de vie. Ils ne sont pas tellement différents les uns des autres... La zone 1, c'est la zone de l'espoir, où tout renaît comme avant, le petit restaurant, les beuveries avec les souvenirs, l'administration si rassurante du quotidien... Nous suivons Mark Spitz, qui ne sait pas nager, noyé dans ses souvenirs et ceux des autres mais qui se sent plus vivant parmi les zombs... J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le sujet, dommage car c'est en milieu de roman que je me suis dit que je passais à côté d'une histoire de zombies intelligente. A relire donc.
7. Friday Black
Nana Kwame Adjei-Brenyah
3.76★ (236)

Recueil de nouvelles assez inégales. de très bonnes idées et d'autres très classiques notamment le lien zombie/black Friday (drôle et horrifique), métaphore assez courante concernant la société de consommation.
8. 1, 2, 3... Zombies !
Bertrand Crapez
4.48★ (56)

Ce roman est très très drôle. Evidemment c’est un roman de zombies, donc on assiste aux scènes gores qui accompagne cette catégorie de littérature horrifique (la pire reste celle du pervers russe). Mais c’est raconté avec tellement d’humour, que je le classe en chef-d’œuvre du genre. Dans le fond, l’histoire n’est pas tellement originale, mais c’est la forme qui est géniale ! Entre Flash info, anecdotes et stupidités humaines, tout est agencé pour que l’on soit surpris à chaque chapitre. Entre la scientifique biochimiste jalouse impulsive, la reine d’Angleterre alcoolique, les robots complètement nuls, l’émission de télévision monstrueuse pour faire du fric et une énorme malchance, on découvre un enchaînement de gags qui amènera ni plus ni moins la destruction de l’humanité. C’est comme si Idiocraty de Mike Judge faisait un enfant avec le Zombie de Romero. Tout simplement génial !!! Un grand merci à l’auteur, je me suis énormément amusée à lire ce roman.
9. Brainless
Jérôme Noirez
3.76★ (216)

" They're coming to get you, Barbara." J'aime quand l'auteur a autant de considération pour George Romero et Tom Savini que moi... ***** Le début de Brainless ressemble beaucoup aux romans de S.G Browne (Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour - le jour où les zombies ont dévoré le Père-Noël) avec injection de formol et l'absorption de bulbe rachidien qui permet une illumination cérébrale immédiate. Jusque là rien de nouveau aux Pays des morts-vivants rigolos. Vous mélangez le tout avec un peu de la série Daria avec les stéréotypes tels que la bombe superficielle, la gothique, le quaterback pas très futé, l'obèse aux goûts vestimentaires peu flatteurs, les pom-pom girls populaires, vous rajoutez des symboles du cinéma avec un directeur qui doit être le fils caché du sergent-instructeur Hartman (Full Métal Jacket), le prof de sport qui rappelle énormément Terence Fletcher (Whiplash) et le prof de science qui fabrique de la drogue pour arrondir ses fins de mois (dans quel film? Ah non c'est un élève dans The Faculty) et cela donne une excellente comédie horrifique pour teenager. Et si je fais référence au cinéma c'est parce que ce roman s'inspire avec plaisir (et non dissimulé) à énormément de films d'exploitations tels que La nuit des morts-vivants dont le héro est un aficionado. ***** Mais voilà, Brainless c'est aussi et avant tout de la littérature. Et derrière ce fond d'hommage aux films d'horreur, vous y trouvez une réflexion que nous retrouvons dans quelques autres romans de zombies plus sérieux tel que Zombie Nostalgie de Oystein Stene ou L'éducation de Stony Mayhall de Daryl Gregory, des romans de zombies avec une sensibilité accrue et une réflexion peu commune. L'originalité va se dévoiler au fur et à mesure du roman, laissant place à l'horreur inacceptable : qui est réellement le monstre?
10. Zombie ball
Paolo Bacigalupi
3.63★ (62)

Cinq étoiles pour Zombie Ball? Bah ui mais c'est super drôle !! Et en plus sous couvert de roman de zombies, c'est un excellent plaidoyer pour devenir végétarien ! Trois adolescents, des vaches, un abattoir, un fast-food. C'est simple, léger, cauchemardesque et drôle. Il cible plutôt un public adolescent cependant je me suis bien amusée.
11. Vivants
Isaac Marion
3.77★ (856)

Des humains qui s’aventurent dans la mort à l’ère des Vivants et des morts qui veulent se sentir vivant à l’ère des Morts. *** En surface, une histoire d’Amour improbable entre un zombie et une vivante. Une romance fantastique pour « young adult » ? Ce que l’on pouvait faire avec un vampire (Twilight, Les Dents de l’Amour ou La Communauté du Sud) n’est finalement pas si sommaire, d’autant que notre zombie a une nette tendance à philosopher sur sa condition d’humain mort. L’édition que j’ai en main débute ses chapitres, avec de petits schémas représentant des morceaux de nous-mêmes, des morceaux d’êtres humains. Cette intrusion organique ne vire jamais au cauchemar, elle est purement biologique : mort ou vivant, nous sommes du muscle, de la peau, des abats. « Nous portons sur nous-mêmes le même regard que sur les vivants : nous ne sommes que de la viande. » Cette forme, est suivie de près par un fond plus mystique : l’âme (elle sera incarné par Perry). Peut-on séparer l’âme de la viande ? Et qu’est-ce qui nous différencie des zombies ? Le zombie ne serait-il que chair tandis que le vivant sensible ? Pourtant aux yeux du mort-vivant, le vivant n’est que chair, puisqu’il n’est là que pour être mangé. Mais le vivant lui, ne se réduit pas à cela car il ressent des sentiments, ressent de la douleur, de la honte, de l’espoir et du désespoir, de l’injustice à la différence du mort-vivant. Est-ce si limpide ? Le roman Vivants nous montre une fois de plus que la barrière n’est pas si simple, puisque la barrière est en fait un miroir. En effet, d’un côté une Julie qui cite : « Je suis une épave, moi aussi, sauf que…Je suis toujours en vie. Une épave en cours d’achèvement. » et de l’autre côté, un zombie biologiquement très mort mais qui cherche ses sentiments, qui cherche à s’exprimer, à se souvenir, à ressembler à un vivant et dont l’esprit se décuple de réflexions philosophiques jusqu’au moment où viendra l’inattendu : la renaissance du mort-vivant grâce à l’Amour . « Pourquoi le passé m’apparaît-il comme brouillard, alors que le présent est brillant, riche en sons et en couleurs ? » *** Le monde était une merde, et les possibilités de se sentir vivants dans un monde de Guerre, d’épidémie, de sécheresse, de surpopulation, de crises politiques et sociales, de dérèglement climatique, étaient amoindries. Nous étions, pour la plupart déjà à l’état de zombie de manière métaphorique. Lorsque le zombie est réellement arrivé au sens propre : il n’était « que le dernier clou enfoncé dans le cercueil. » Privé de nos vies, nous devenions des vivants morts avant que les morts-vivants arrivent pour de vrais, dans le but de bouffer des vivants morts (à défaut de nous bouffer entre nous à cause de notre déshumanisation, perpétuée par notre condition d’esclave face au Dieu Argent). Et après quoi ? « Papa pense que sauver l’humanité revient à bâtir une grosse boîte en béton, mettre tout le monde à l’intérieur et monter la garde devant la porte, un fusil à portée de main, en attendant la vieillesse et la mort. » Que vaut la vie aujourd’hui, si elle doit se passer dans une prison à attendre la mort, à apprendre à tuer les zombies depuis l’enfance ? Tandis que les morts circulent à la recherche de vies ? Le monde post-apocalyptique n’est alors pas si différent de l’ancien : nous avons le choix entre être un vivant mort, un mort-vivant ou un casse-dalle. Heureusement, R., un zombie, va tout changer en tombant amoureux. Et plus précisément, il va tomber amoureux d’une vivante. Ce qui curieusement lui offrira un sens à sa vie de mort-vivant. Et même plus encore : il aura une volonté de vivre ! Et cette volonté de vivre : la résurrection née de l’Espoir et de l’Amour.
12. L'évangile cannibale
Fabien Clavel
3.60★ (143)

Matthieu vit ses jours d’aigris arrogants colérique paranoïaque et cracheur (dans tous les sens du terme), paisiblement dans son HEPAD. Il déteste tout le monde, de ses compagnons de chambrée aux infirmiers, de sa fille qui ne lui rend jamais visite et de ses deux ex-femmes. Donc non, sa vie n’est pas si paisible. Un jour Maglia, une autre pensionnaire, a une vision et informe ses potes du 3ème âge qu’il faut accumuler des vivres avant de se barricader quelques semaines. Ils parviennent à foutre à la porte le personnel, c’est la mutinerie. Ils sont un peu surpris que les grand moyens ne soient pas utilisés pour que les autorités locales reprennent l’HEPAD d’assaut. Nous saurons pourquoi, ils avaient d’autres chats à fouetter. Mais bon, tout va bien au royaume des vieux, jusqu’à ce qu’ils manquent de victuailles, et décident de sortir, les uns en fauteuil roulant, Maglia en lit roulant poussé par ses copains en couches pour certains, en cathéter pour d’autres et absolument pas armés pour affronter l’apocalypse, quoi que… **Dans ma recherche philosophique sur, Sommes-nous toujours vivants ? Le club du troisième âge se verra parfois en reflet miroir devant ses êtres décharnés, qui cherchent à survivre et qu’on a aura enfermé entre des murs pour les fuir, comme on enferme nos vieux dans les HEPAD. **Mais ce symbole bien simpliste, ne sera que la partie immergée de l’iceberg. Rajoutons une couche de glaces pour refroidir l’ambiance, donnant ainsi, une vision bien pessimiste de ce roman considéré à la base comme fendard. On apprend un peu plus tard, que les gens sont devenus des zombies en ingurgitant un médicament rajeunissant. Médicament fabriqué peut-être à base de cellules souches venues de bébés africains… Cette quête désespérée pour s’accrocher à sa jeunesse a eu raison de notre santé mentale et physique… Elle sera concrète (les foetus et le placenta, ou le sang des vierges à une époque, quoi que peut-être encore) ou métaphorique. « Depuis le début, le monde entier se dirigeait vers une société qui dévore ses enfants pour survivre. » Matthieu y voit régulièrement le tableau de De Goya, Saturne dévorant un de ses fils. Nous n’avons pas construit le monde pour le bien commun, mais pour nos besoins individuels, avec compétitivité, arrogance et mépris pour la vie des autres espèces et même la nôtre. Sauf, que ce ne sont pas nos vieux qui subiront la défaite finale, mais bien nos enfants. Alors, nos vioques sont ravis, ils ne pourront pas devenir des zombies car aucun d’eux, n’a jamais avalé ce médicament. Mais est-ce bien soulageant de vivre ses derniers jours de vie dans un monde chaotique ? Et ce passage maladroit et irréfléchie avec la jeune Manon, est juste incroyable. On y voit toute la bêtise humaine, entre l’humour et le malaise profond. **Peut-on en vouloir aux gens de s'accrocher à la jeunesse lorsque la société montre la vieillesse de la même manière qu’un zombie? Une personne qui n’est plus rentable dans ce collectif consumériste et qui en plus continue de manger, de chier et de prier (pardon). " Soit le petit dévorait le ventre de sa mère pour sortir de là... Soit, il avait échappé à la métamorphose et c'était Manon qui allait le réingurgiter par la voie digestive." Ne nous dévorons-nous pas tous en réalité les uns et les autres? " Mangez un zombie, est-ce qu'on peut imaginer une vengeance plus ironique?" **L'immortalité. La quête pour rester jeune, n'est-ce pas en réalité une quête pour l'immortalité ? Et quoi de plus immortel qu'un zombie? Mais il faut bien choisir. L'auteur dit " On meurt de se faire beau." Et Matthieu raconte le mythe d'Eos qui a demandé la vie éternelle mais oublié de demander de garder la beauté. Elle va vivre éternellement, le corps pourrissant comme un zombie. Nous vivons de plus en plus vieux, mais à quel prix? Les recherches cosmétiques mettent tout en œuvre pour préserver notre beauté en y mettant des produits dangereux. Peut-on avoir la jeunesse et la vie éternelle? Ce sera un des deux? Lequel préférez-vous ? N’est-il pas plus acceptable d’accepter notre mortalité et la vieillesse qui va avec ? **Quel espoir pour l’humanité s’il ne reste que des vieux mâles ? Peuvent-ils repeupler la planète ? A-t-on envie de repeupler la planète ?
13. Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour
S. G. Browne
3.91★ (282)

Il y a quelques années déjà, je découvrais dans la petite bibliothèque de mon ancien quartier, le Jour où les zombies ont dévoré le Père Noël. Un titre prometteur lorsqu'on aime l'humour noir. Et je faisais donc la connaissance d'Andy, un mort-vivant existentialiste. Evidemment, je me suis rendu compte assez rapidement, que j'entamais le tome 2 de son existence de Mort-vivant mais c'était tellement drôle que j'ai poursuivi ma lecture. Puis j'ai lu La Destinée, la mort et moi, comment conjuré le sort, (qui est devenu un de mes romans préférés) et Héros secondaires. S.G Browne venait d'adhérer au rang de mes auteurs "fiables" pour passer un bon moment de rigolade. Et Finalement je suis passée à autre chose, oubliant ainsi de lire le tome 1 de la vie militante de mort-vivant d'Andy. Je me suis enfin rattrapée aujourd'hui !!!! Et je ne suis pas déçue : c'est drôle, c'est triste aussi, c'est un peu n'importe quoi, c'est un peu gore, immoral et puis c'est un peu de réflexions sur les droits civiques. Un étrange moment de lecture. J'adore!
14. Le Jour où les zombies ont devoré le Père-Noël
S. G. Browne
3.69★ (137)

Nous retrouvons notre zombie existentialiste dans cette suite.
15. Zombies : Le règne des morts
Alexandre Ratel
4.50★ (37)

« Quand il n'y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur Terre. », cette phrase culte du film Zombie de Romero, rappelle qu'il y a plus d'humains en Enfer qu'au Paradis. D'où cette question : dans un roman de morts-vivants, qui est le monstre ? C'est aussi dans ce film que le personnage de Peter nous rappelle que « ces choses » : c'est nous. ***** Ce recueil de nouvelles est pour moi est un chef-d'oeuvre du genre, car toutes les histoires se valent tant dans la qualité de l'écriture que dans son contenu, original et existentialiste. Si certaines regorgent d'humour noir, l'ensemble est néanmoins plutôt tragique et le miroir de notre humanité. Il m'a fait penser à Zone 1 de Colson Whitehead, dont le personnage découvre que la fin du monde n'a pas mis fin au racisme, à l'intolérance, à l'amour de l'argent et à la pompeuse administration. Surtout avec les nouvelles Passage en Caisse, Justice pour Howard Lee Stillman et l'Appétit des ogres qui seront mes préférées. Le désir non-avoué de la fin du monde, réside dans le fait que nous voudrions recommencer cette société qui va droit dans le mur. Pour cela, il faut la détruire. La venue des zombies est un bon moyen de détruire la société injuste et inhumaine actuelle. Face à la menace zombies, nous espérons devenir égaux et nous espérons poursuivre le rêve d'un monde plus équitable où les minorités n'existeront plus, où l'argent ne dominera plus, où nous vivrons de réelle valeur telle que la solidarité, l'amitié, le respect, combattant cote à cote contre le mort-vivant jusqu'à son anéantissement. N'est-ce pas cela l'engouement pour l'Apocalypse ? Que les choses redeviennent justes ? On le verra dans la saison 3 de la série Z Nation. Refaire le monde nécessite des menuisiers, des médecins, des recycleurs, des infirmiers, des plombiers, des électriciens, des ingénieurs mais les banquiers d'affaires sont relayés au nettoyage des toilettes, car nous n'avons pas besoin de banquier durant l'apocalypse, mais nous avons des toilettes. Pour d'autres, ce sera un retour à la vie pour contrer le miroir du mort qui marche, en appréciant la vie et poursuivre des rêves (comme dans le manga Bucket List Of the dead.) Mais voilà, l'être humain est un monstre et les romans de zombies ne nous montrent pas la solidarité, l'amitié, la reconstruction, les valeurs. Non l'Apocalypse éveillera en fait les pires vices : sectes, utilisation des morts, meurtres, cannibalisme, le contrôle, le profit et la conquête de territoires (The Walking Dead de Kirkman, Positif de Wellington et La Contre Nature des choses de Burgess, nous le démontre). Alexandre Ratel ne déroge pas à la règle et dans les Nouvelles Passage en Caisse et l'Appétit des Ogres, le constat est encore pire : l'humanité continue de vivre comme avant. Les gens vont au boulot, ils payent impôts et loyers comme avant, sous la menace perpétuelle de se faire bouffer, comme si le zombie n'était qu'un animal prédateur avec lequel nous devons apprendre à vivre, et plaçant ainsi la confusion de l'existence entre un zombie et un travailleur qui fait des gestes répétitifs toute la journée, supportant le regard méprisant du consommateur. Ah oui c'est aussi riche que le Friday Black de Nana Kwame Adjei-Brenyah (autre chef-d'oeuvre du genre). Quant à l'Appétit des Ogres, une once d'humanité, sera annihilée, consumée par l'ogre, le monstre, l'humain bien vivant qui instaure également ce flou entre le dévoreur de cervelle et le psychopathe cupide qui jouit de la situation. D'autres nouvelles viendront étayer mon argument, je vous invite à les lire pour vous faire votre propre opinion. Petit coup de coeur pour Noël rouge qui me fera penser au film Little Monsters d'Abe Forsythe mais en plus émouvant et dramatique. Et également petit coup de coeur pour Sally et Fichés Z, dont j'ai trouvé la fin de cette dernière absolument parfaite. ****** Note à la couverture qui fait référence à Un carré de chocolat où des fillettes observent les zombies tandis qu'elles se posent des questions sur le bien et le mal.
16. Zombies : Après les ténèbres
Alexandre Ratel
4.56★ (17)

« Je les entends. le vent porte leurs râles jusqu'à nous. Ils viennent nous chercher, Betty ». Si cette phrase vous semble familière, c'est peut-être parce qu'elle rend hommage à la célèbre réplique « They're coming to get you, Barbara » de la Nuit des Morts-vivants, film dont Alexandre Ratel semble être le plus grand fan. ??? Une fois de plus, un recueil de nouvelles sur le thème du zombie et de l'être humain, le premier étant le reflet du miroir de l'autre. Je l'ai trouvé personnellement plus inégale que le Règne des Morts. Je suis passée à côté de certaines nouvelles qui m'ont un peu ennuyées. Ne nous arrêtons pas sur celles-ci mais plutôt sur les meilleures. ??? Super Papa : nouvelle absolument perturbante quant à la violence psychologique relevée et qui tendra vers ma question Qui est le Monstre ? Imaginez l'Apocalypse. Imaginez une Apocalypse zombie. Imaginez une Apocalypse zombie tandis que vous êtes confinée avec une personne ignoble ? Imaginez une Apocalypse zombie, confinée avec une personne ignoble tandis que vous avez des enfants ? Si vous pensez tout savoir de l'Enfer, lisez cette nouvelle sur la violence conjugale pendant une Apocalypse zombie… Pour l'Eternité : avec Ratel, l'apocalypse n'aura pas lieu. le monde sera comme avant, dirigé par le Dieu Argent. Il faudra juste le partager avec une horde de zombies… Donc, les huissiers vous feront chier et même les pompes funèbres, pulluleront d'inventivités pour ne pas perdre le marché lucratif de la Mort (et oui, il fallait y penser aux pompes funèbres ! Comment bien poursuivre son métier si les morts ne veulent pas rester dans leurs tombes ???). du génie d'écriture. De verts Pâturages : (ma préférée) un couple qui ne se supporte plus pendant l'apocalypse zombie et un perroquet bruyant bien décidé à se débarrasser de son maître… Et d'autres nouvelles que j'ai trouvé excellente, certaines drôles et d'autres tristes comme Bang Bang. ??? Toujours très bien écrit, avec des tournures de phrases que j'adore : « Quand fiction et réalité dansent les yeux bandés au bord de la falaise. », « Zone morte. Que cette expression résonne étrangement dans un monde où les cadavres ont plus à dire que les vivants. » Et des descriptions qui accroissent notre imagination : « Dans le jardin, quelques visiteurs évadés des ténèbres s'étaient invités. Parmi eux, il y avait un homme nu dont les attributs se balançaient sous les bourrasques. Que faisait-il lorsque le destin l'avait frappé ? Mourir nu, c'est moche, songea Alan en frissonnant. Il y avait aussi une vieille femme qui malgré la mort n'avait pas quitté son tablier de cuisinière. Quelque part dans le monde, un gâteau ou un bon plat n'avait jamais pu être dégusté. »
17. John meurt à la fin
David Wong
3.49★ (174)

Si un jour, vous croisez dans un bar, un faux Jamaïcain magicien, qui devine vos rêves, qui porte un béret coloré et qui vous propose de la sauce Soja, il faut refuser et partir. Et si vous êtes curieux de savoir pourquoi, vous pouvez lire ce livre... Mais si vous êtes sain d'esprit vous n'aimerez pas la réponse.
18. Ce livre est plein d'araignées
David Wong
3.88★ (79)

Je pense, que tout le monde ne peut pas lire David Wong. Alors je ne vais pas le conseiller sans vous avertir. Nous sommes en présence d'un ovni entre : la débilité profonde, le grotesque horrifique et l'humour à l'intelligence transcendantale et ça ne veut rien dire on s'en fout. Car c'est cela David Wong !!! On s'en fout et ce n'est pas grave. Quelqu'un a écrit : « Aucun intérêt à lire ce roman, il n'apporte rien. » Oui c'est vrai, il n'apporte rien. Mais victime de Pop Culture et accro à l'humour noir déjanté, ce roman m'apporte le RIRE, la bouffonnerie. C'est plaisant de pénétrer cet univers. C'est comme si Bruce Campbell (Evil Dead) rencontrait Wayne Campbell (Wayne's World). Et il existe un public pour cela : les amateurs du Grand N'Importe Quoi. Alors si vous aimez Karim Berrouka, J.M Erre, Christopher Moore, S.G Browne, il y a des chances que ce livre vous plaise. Enfin : ce livre est plein d'araignées mais pas que.
19. Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite mortelle
Guillaume Griffon
4.07★ (97)

Une base militaire secrète, un scientifique bizarre aux expériences douteuses, un Général qui crie et qui n'a peur de rien, un soldat un peu flipette, des produits chimiques, un lac, un restauroute, un cuistot très très laid, une serveuse bimbo, trois gangsters, un shérif et son adjoint de fils assoiffés de justice... Voilà le cocktail explosif pour faire une bonne BD en hommage aux films de série B. C'est drôle, c'est glauque. Ah oui j'oubliais, y a des zombies évidemment.
20. Le club des punks contre l'apocalypse zombie
Karim Berrouka
3.92★ (676)

Des Punks parisiens squatteurs qui tentent de survivre.... Des zombies... Des Punks parisiens qui veulent absolument mettre un drapeau au dessus de la Tour Eiffel : les anarchistes ont gagné, le monde consumériste arrogant a perdu.
21. L'odeur de la campagne
Cyrille Audebert
4.52★ (81)

C'est court, essentiel et drôle
22. Apocalypse Zombie
Jonathan Maberry
3.91★ (196)

Une apocalypse zombie, deux frères, une quête
23. Le sot de l'ange
Christopher Moore
3.76★ (83)

Qu'il est sot cet ange ! Mais heureusement qu'il est sot, sinon cette histoire aurait été bien moins drôle. Dans ma liste :"Les Zombies ne sont pas sérieux", je le place en tête. L'imagination de Christopher Moore est un puit sans fond, il nous entraîne toujours dans des situations improbables qui seraient placées dans Cauchemar s'il n'avait pas également un sens inné de l'humour. Je ne me lasse pas de le lire.
24. Zombie Kebab
Olivier Saraja
3.93★ (42)

Karim est agent d’entretien. Depuis plusieurs mois, il nettoie le bâtiment d’une petite boîte d’ingénierie chimique, dans laquelle il n’est pas beaucoup considéré. Lors d’un accident biochimique, il se retrouve enfermé et oublié dans les locaux. Il parvient à en sortir plus affamé que jamais. Il va ensuite à son second boulot, employé dans le kebab de son cousin…
25. Zombies Panic
Kirsty Mckay
3.81★ (178)

Le premier tome était très drôle (des adolescents qui se transforment en zombie lors d'une sortie scolaire à cause de la bouffe d'une station autoroute c'est plutôt marrant), mais j'ai commencé à décrocher vers la fin et le début du tome 2 ne m'a pas emballé
28. World War Z
Max Brooks
3.90★ (2417)

29. Zombies
Claude Gaillard
4.75★ (11)

LA bible du cinéma Zombie. Beaucoup beaucoup beaucoup plus riches en texte que celui de Ozzy Inguanzo, et plus actuelle que le Jovanka Vuckovic (que j'ai déjà signalé, mériterait un coup de neuf, notamment concernant la littérature). Donc, si vous souhaitez tout savoir sur le cinéma de Zombie, c'est ce livre qu'il vous faut. Partager en chapitres époques et en pays, avec quelques réflexions bien senties sur la question SOMMES-NOUS TOUJOURS VIVANTS, (dont une interview très intéressante d'une psychopracticienne, sur le mythe du zombie et sa corrélation avec la fascination éprouvée envers le mythe), beaucoup de belles photos, des morceaux choisies et une écriture fluide et soignée. L'auteur aura à peu près les mêmes goûts que moi, (merci pour Pontypool et Little Monsters !) ce qui m'offrira d'autant plus d'intérêts sur les films que je ne connais pas et qu'il a encensé. Un dernier chapitre sur les séries, dont un très (trop) long sur The Walking Dead mais probablement car c'est elle qui a ouvert la voie. Evidemment, comme je ne suis pas comme tout le monde, je vais préféré Z Nation et je suis ravie de l'éloge surprise que l'auteur en fera (Ouf tout va bien, il n'a pas dénigré ma série). In Warren we trust !
30. Déchirés
Peter Stenson
3.50★ (178)

Les seuls qui ne se transforment pas en zombie sont des drogués.
31. La contre-nature des choses
Tony Burgess
3.54★ (34)

Je ne conseille pas ce livre. Il est bien écrit, c'est soigné et original, mais c'est absolument atroce, malsain à la limite de l'insoutenable. On peut imaginer le pire de l'être humain dans un monde apocalyptique, mais même Negan de Walking dead a l'air d'un bisounours à côté de ce Dixon vendeur de cadavres. Des romans de Zombies j'en lis beaucoup, certains sont chiants à lire et ne mérite qu'une étoile et puis il y a cet ovni, je ne sais pas trop où nous pourrions le classer. Ce n'est pas un roman de zombies, c'est un roman sur le Pire. Sur l'Enfer. Quand on pense à l'Enfer, on pense à une forme humanoïde rouge avec des cornes et des sabots. Mais cela pourrait être ce roman en fait.
32. Ténèbres sur Jacksonville
Brigitte Aubert
3.25★ (130)

Un trou perdu au Nouveau-Mexique, la fête de l'Indépendance, des odeurs de charognes et autres mystères mystérieux...
33. Un horizon de cendres
Jean-Pierre Andrevon
3.45★ (454)

" Quand il n'y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur Terre" prend bien tout son sens. Un roman de zombies écrit par un Grand maître du Fantastique français !
34. La mort dans l'Ouest
Joe R. Lansdale
5.00★ (7)

Un révérend à la gâchette facile, arrive avec sa jument, dans un petit village, Mud Creek, dans le but de prêcher la bonne parole. En quelques jours, il se lie d'amitié avec un gamin futé prénommait David, fils du Maréchal-ferrant et tombe amoureux de la belle brune du coin, Abby, fille d'un docteur qui a des connaissances plus ou moins étranges sur le Nécronomicon et la démonologie. Connaissances qui vont s'avérer nécessaires. En effet, à la suite d'un lynchage absolument atroce d'un Natif et de sa compagne, les morts se lèvent pour se venger des bourreaux... La première fois que j'ai lu Joe R. Lansdale, je travaillais dans une librairie et je découvrais par hasard L'Arbre à Bouteilles. J'ai suivi toutes les aventures de Hap Collins et Leonard Pines qui étaient traduites en France. Je m'intéressais à ses autres romans comme Juillet de Sang, Un Froid d'Enfer, Sur La Ligne Noire, etc... Avant de me rendre compte qu'à côté du polars, Lansdale était très doué pour l'horreur. Plus difficile à trouver, j'ai réussi à me procurer The Drive-In (https://www.babelio.com/livres/Lansdale-Le-drive-in/244818/critiques/3322197), le premier Zombie Tales et ses deux écrits des années 80/90 édités par L'Incertain (Texas Trip et La Mort dans l'Ouest). J'avais déjà pris conscience de l'engagement de Joe R. Lansdale pour les minorités, ne serait-ce qu'en créant un personnage noir homosexuel au Texas avec sa série Hap&Leonard, mais on se rend compte avec celui-ci, que la prise de partie est très mitigée. L'horreur que subissent le Natif et sa compagne métisse est telle, que la vengeance est légitime. Et pourtant, on trouvera totalement injuste les dommages collatéraux, réveillant les doutes du prêcheur sur ce que nous faisons sur Terre. Joe R. Lansdale dira dans sa préface, qu'il inclue ce roman dans le genre de série B, un western horrifique qu'on regarderait en mangeant un bol de pop-corn. Etait-il destiné pour le cinéma?
35. Le chant des survivants
Paul Tremblay
3.36★ (138)

Alors pour moi, ce n'est pas vraiment un roman de zombies. Ici nous avons affaire à une épidémie de rages. Le zombie est normalement un mort qui marche et bouffe les gens. Mais voilà, depuis le film 28 jours plus tard de Dany Boyle, le zombie peut être représenté sous les traits d'un malade. Alors pourquoi pas évoquer la rage? Un virus de la rage mutant qui poserait la question SOMMES-NOUS TOUJOURS VIVANTS. Le lyssavirus est un zoonose qui se transmet par la salive (très souvent à cause d'une morsure), les symptômes ressemblent d'abord à une grippe, avant une période d'agressivité, d'hydrophobie, d'hallucinations et enfin le coma. Alors pourquoi je le place dans cette liste? Parce que la mutation du virus rend les gens agressifs au bout de seulement quelques heures et que le symbole du Monstre reste présent dans cette allusion aux contes en permanence : d'ailleurs chaque fois qu'un rageux est au bout de ses symptômes, il prononce des vers de nos Contes d'enfants. Même si Ramola s'obstine à dire "ce ne sont pas des zombies, ce sont des malades", pour beaucoup, le mythe terrifiant de notre enfance deviendra le monstre réel : ce sera ce qui lui ressemble le plus au vue de nos connaissances. Cette épidémie de rages ressemble aux films de zombies.
36. Zombies ! Une histoire illustrée des morts vivants
Jovanka Vuckovic
4.15★ (33)

Excellent documentaire sur le sujet, qui aborde également l'Histoire, le cinéma, la musique, le jeu vidéo, la littérature, la BD et la série. Il mériterait cependant une édition plus récente.
37. Les zombies au cinéma
Ozzy Inguanzo
4.56★ (27)

Documentaire mais qui vise uniquement l'Histoire du zombie au cinéma
38. Zombies
Bouffanges
4.23★ (53)

Après avoir lu : - le zombie n'est qu'un prétexte pour aborder le pire de l'humanité en cas de crise. - le zombie plus humain que l'être humain, prétexte pour montrer que l'être humain est pire vivant que mort-vivant - le zombie rigolo déguisé en Père Noël - le zombie qui isole - le zombie qui rallie - le zombie qui ignore sa situation de zombie - le zombie qui est un prétexte pour détruire le monde et le recommencer. - Je sais qu'il existe le zombie amoureux mais je ne l'ai pas encore lu. Bouffanges nous présente le zombie et l'image politique. Je regardais un documentaire zombie-rama, et un réalisateur disait "je serais curieux de voir à quoi va ressembler le zombie post-covid". Et moi de tonitruer devant mon PC comme une déséquilibrée : lis Bouffanges bouffon !! (non ce n'est pas vrai, je ne me permettrais pas de traiter un réalisateur de Bouffon). Entre ce que nous avons vécu pendant le covid (le défilé "d'experts" dans les médias qui se contredisent, ses histoires de masques, les économistes, les antivax, les moralisateurs, les complotistes et l'image politique en perpétuel débat avec elle-même, une parodie d'elle-même, voir une vocation pour le cirque) et Zombies de Bouffanges, lorsque ce réalisateur s'est posé cette question, j'ai tout de suite pensé à ce roman. Sauf que voilà : Bouffanges il l'a écrit AVANT le covid !! Et cela vous en bouche un coin n'est-ce pas?!! Bouffanges c'est un visionnaire c'est tout. Maintenant je vous invite à lire la critique de mon babelpote Patlancien qui est plus constructive que la mienne.
39. Calamity Zombie
Bouffanges
4.39★ (33)

Calamity Zombie est une sorte de Spin Off de Zombies, autre roman de l’auteur. Tandis que Zombies était un roman informatif, nous relatant de manière détachée les évènements de cette ingérable pandémie, ( comme le drôlissime 1.2.3… Zombies de Caprez), Calamity Zombie a une approche plus humaine ressemblant au premier abord aux romans de S.G Browne, où nous suivons les revendications d’Andy, le zombie en quête d’affection et d’acceptation. Et il ressemblera beaucoup au Zombie Nostalgie de Oystein Stene, qui aborde les réflexions d’un zombie emprisonné en quête d’humanité et d’évasion, posant ainsi dans sa forme plus existentialiste la question : qui est le monstre ? A priori rien d’original… Mais en fait si, Car à l’inverse du roman d’Oystein Stene, Cal se souvient parfaitement de son passé, des gens qu’il a aimés, de son infirmité et surtout des conditions dans lesquelles il est devenu un non-mort. Et c’est par ce passé, que notre empathie face à sa souffrance de prisonnier, sera décuplée. Il est également différent des romans de S.G Browne car nous n’aurons pas de passages horrifiques et sanglantes, mais des descriptions de souffrance physique dû à sa condition. Ce qui amplifiera la sensibilité du contenu. Et Cal a un chien d’aveugle… cette amitié me semble parfaitement exceptionnelle dans un roman de zombies.
40. La Nuit a dévoré le monde
Martin Page
3.71★ (484)

Enfermé chez lui, les zombies circulent dans sa rue...
41. L'apocalypse selon Sandra
Céline Saint-Charle
4.31★ (40)

Aucun doute, lors d'une apocalypse zombie, vaut mieux être un zombie qu'un être humain. Qui est le monstre ? Ce n'est pas toujours celui que l'on croit. Alors oui, les morts-vivants ont la sale manie de bouffer les gens, c'est vrai. Néanmoins, c'est parce qu'ils n'ont plus le recul nécessaire pour philosopher sur la question du bien et du mal. Vous pouvez à grand-peine expliquer à un puma : ne mange pas cette mouffette, elle est gentille et a le droit de vivre. Pour les zombies, c'est pareille. On pourrait débattre également sur le cannibalisme pendant l'apocalypse, mais comme dirait Testa dans L'Obscur : « l'éthique, c'est un luxe de personnes bien nourries ». Non, ce qui affirme définitivement la certitude que l'être humain est un parfait connard, même pendant l'apocalypse, c'est l'esclavagisme. Les zombies ne réduisent pas les gens en esclave sexuel pour les dominer et les torturer. Des tortures qui peuvent durer de longues années. Si on croit que le propre de l'Homme c'est sa conscience ou son langage, je crois plutôt que l'Histoire de l'humanité a attesté depuis longtemps, que le Propre de l'Homme c'est sa capacité à asservir le moindre être vivant terrestre pour satisfaire sa malveillante médiocrité. Et il ne peut utiliser le prétexte de survie, car on peut survivre aisément sans esclave sexuel. Comme dirait l'autre, si tu as des besoins, tu as ta main. Et si éventuellement tu es manchot, tu peux toujours trouver des tas de trucs pour compenser, les sex-shop regorgent de gadgets brevetés liés à vos complaisances sexuelles, et je doute que ce soit la première boutique pillée lors de la Fin du Monde. Passons au roman : Sandra, bien vivante, se retrouve, à la suite de circonstance plus que surprenante, à vivre au milieu d'une horde de zombies, que ces derniers ont accepté parmi les leurs. Elle va devoir modifier complètement sa façon de vivre et va tenter peu à peu de les « éduquer ». Ce qui vous offrira 140 premières pages d'hilarités, et si comme moi vous lisez parfois en extérieur, vous subirez les regards étonnés des gens qui vous entourent à chaque éclat de rire. Puis, on tombe dans le grotesque avec l'arrivée du personnage d'Andrea, qui parviendra à s'infiltrer dans la Horde, avant qu'elle (spoile)... Et c'est à ce moment-là, qu'on retombe dans la réalité : pendant l'apocalypse zombie, vaut mieux être un zombie. Dès lors, on reviendra en arrière, lorsqu'Andrea arrive pour la première fois et émet préférer prendre le risque de se faire bouffer par un zombie, que de vivre parmi les vivants. Et malgré un ton très (très très) humoristique et parfois juvénile (on sent que la cible du roman est plutôt Teenagers), on s'aperçoit, de manière plus ou moins déguisé, que le message à l'encontre des êtres humains, est toujours le même, et il n'est pas très confiant. Parce que si on préfère être mort que vivant, lorsque l'on imagine la Fin du Monde, cela en dit long sur notre espèce. Il me semble que le passage avec Sven était de trop. Peut-être que l'auteure a pensé qu'on n'avait pas assez compris que l'être humain est méprisable et complètement cinglé, et elle a eu envie de rajouter une couche ? Alors d'après moi, c'était une couche de trop. La fin est redondante, voir barbante. Je pense qu'elle aurait pu finir sans le passage de Sven. En conclusion, le message du roman fait écho à beaucoup d'autres romans de zombies et l'auteure ne dérogera pas à la règle. La différence c'est qu'elle utilisera l'humour (beaucoup d'humour) et de références à la Pop Culture, pour se différencier des autres romans du même thème. C'est très visuel et si j'avais le blé, je l'adapterais au cinéma. Certains passages (notamment avec la chanson de Scorpion) m'a fait penser à la scène mythique de Little Monsters, lorsque l'instit chante « si t'as d'la joie au coeur » et que les zombies frappent dans leurs mains.
42. Zombie story, tome 1 : Zombie island
David Wellington
3.25★ (672)

Ce n'est pas le Wellington que j'ai préféré sur le sujet. D'ailleurs je n'ai pas lu les suites.
45. Feed, Tome 1
Seanan McGuire
3.93★ (538)

Avoir un Président qui se soucie du peuple dans un pays au temps de l'effondrement économique, écologique, au temps des conflits sociaux et raciaux, n'est pas une mince affaire, imaginez sous une épidémie… Ui ui nous avons déjà connu cela. Et si Bouffanges avec Zombies, nous a interpellé sur ses similitudes gouvernementales et journalistiques avec le COVID, Feed n'aborde pas les mêmes problèmes. Et pour cause, nous ne sommes pas dans la chronologie dramatique au même niveau : dans le roman de Mira Grant, le début de l'épidémie se situe à une vingtaine d'années auparavant et aujourd'hui, les habitants ont appris à vivre avec la menace. Pourtant, le monde n'a pas tellement changé, les riches vivent dans des zones bien mieux protégés que les pauvres et la course à la présidence reste un sujet important pour les électeurs qui s'appuient encore sur un gouvernement pour améliorer leur vie. Georgia, Shaun et Buffy sont de jeunes bloggeurs appelés à suivre le sénateur Ryman dans sa course à la présidence, mais un sénateur qui semble « humain » et « soucieux » des autres n'est pas dans le goût tout le monde et les zombies sont finalement de parfaites marionnettes pour bouffer ce qui dépasse des caisses bien rangées… C'est assez original d'utiliser les zombies pour lancer quelques messages cachés sur la politique et plutôt bien vu, bien soigné… Mais le vrai sujet du roman, est surtout l'INFORMATION. Dès le départ, on nous fait comprendre que l'épidémie s'est propagée à cause des médias privés, tandis que la blogosphère informait le peuple sur les vérités (n'étant pas payées, elles n'avaient pas de raison de prendre parti). J'ai beaucoup aimé les punchlines entre Shaun et Georgia, qui donnent parfois un ton humoristique, sous un fond dramatique. Mais mais mais… Bien que l'idée soit intéressante et bien traitée, le sujet a fini par me perdre à mi-parcours. Peut-être le roman a-t-il pris un petit coup de vieux, puisqu'aujourd'hui toute information est ombrageuse qu'elle soit médiatique ou sur réseau social, et qu'elle soit privée ou publique. Difficile de se fier à qui que ce soit, les prises de parti dans ce monde où l'intérêt du bien commun est soumis au chacun pour soi. Et surtout, parce que l'image et le son sont facilement modifiables à loisir. Il est loin le temps où Orson Welles nous faisait peur en lisant à la radio un passage de la Guerre Des mondes. Entre les fortes prises de parti politiques, les filtres, les réels, les vidéos shorts et les IA, tout semble transformé, fictif, rectifié, coupé pour sortir de son contexte, il est vraiment difficile de se fier à quoi que ce soit et pourtant, il n'y a pas forcément de prise de parti, à part peut-être comme dirait ma bibliothécaire : zombifier les gens. Sommes-nous toujours vivants devant ses faux médias qui nous inondent en permanence ? Peut-être que c'est crédible, qu'en 2012, la blogosphère nous aurait sauvé de l'invasion de zombies en nous expliquant comment les tuer et surtout en nommant le problème, ce que les journalistes refusaient de faire, par bêtise ou déni (on se souvient tous en 2020, Sibeth Ndiaye et ses masques, mais ce n'est pas le seul exemple). Mais en 2024, vers qui ou quoi, nous nous fierons en cas d'épidémies de zombies ? Ni le gouvernement, ni les médias, ni les réseaux sociaux... Alors, lisez 1,2,3... Zombies ! de Bertrand Crapez, vous en apprendrez mieux sur notre avenir en cas d'attaques zombies.
49. Le début de la faim
Nil Borny
4.69★ (97)

Autant dire tout de suite que je n'ai pas gardé un souvenir mémorable de ma lecture : beaucoup beaucoup trop de personnages. C'est hyper dynamique donc un bon divertissement d'horreur mais je n'en serais pas le public.
50. Heidi contre les zombies
Katie Hayoz
3.50★ (6)

Brin de blé dans les cheveux, la voilà, accompagnée de Claire et Pierre, pourchassée par une horde de morts-vivants décomposés aux yeux éjectés. Mais Heidi a de la ressource, elle se défend avec lancée de crottes de chèvres et propulsion de meules de fromage. Vous avez déjà reçu une meule de fromage de 8 kilos dans la tronche ? Y a moyen de zigouiller du revenants (note à moi-même, revoir l'épisode de Z Nation pendant la fête du fromage au Wisconsin). Les illustrations très colorés, ce mélange de violet kitsch avec le vert moisi de l'outre-tombe ne gâchent rien. Bien au contraire, mon fils qui n'aime pas lire, s'est laissé convaincre par les dessins. Bref, c'est singulier et drôle. La qualité du livre, style album, avec son marque-page ruban, en fait aussi un beau cadeau. Bravo à toute l'équipe pour la conception de ce livre ! L'avis de mes fils : « c'est très rigolo, un peu dégoutant, dommage qu'il n'y ait pas eu de chèvre zombie. » Voilà, peut-être qu'une suite avec des chèvres zombies serait à envisager donc ?
51. Les zombies
Marine Breuil-Salles
4.50★ (3)

Cette collection Quelle Histoire est tout d'abord génial pour les enfants qui aiment L Histoire. Mais cette série pour Halloween (Les Zombies, Les vampires, les fantômes et les sorcières) est vraiment intéressante pour les enfants car elle permet de comprendre d'où viennent ses mythes de manière simple, mais également de développer leur imagination sur ses sujets. J'ai pu voir mon fils qui n'aime pas lire, plonger pour une fois, dans cette lecture sur l'histoire des zombies...
52. Simetierre
Stephen King
4.12★ (12150)

Sommes-nous toujours vivants lorsque l'on veut ressusciter nos morts quoi qu'il en coûte?
53. Alsaciens vs Zombies
Amparo Seith
3.50★ (24)

Nous sommes en Alsace en 1809, ce qui m’oblige à effectuer des recherches historiques sur cette période en France car je suis nulle en Histoire. En géographie aussi mais ça va, je sais où est l’Alsace et même Breuschwickersheim. Tandis que Kristina recrute sa dernière fille de joie avant d’espérer s’enfuir vers un avenir meilleure loin de cette maison close, les gourgandines, quelques villageois et des soldats, sont attaqués par des zombies. Alors attention, nous sommes en 1809, et le terme zombie n’est pas dans le vocabulaire. L’auteur décide de les appeler Pfords Fratz. Ne manquant absolument jamais de Schnaps, nous suivrons notre héroïne, changer de lieu en permanence fuyant ses morts-vivants, perdant à chaque fois au passage, un compagnon de route qui sera mordu, devenant à son tour un Pfords Fratz. Mais d’autres visages viendront faire la route avec elle et ainsi de suite. La maison close est envahie, on barricade mais les zombies passent, on fuit dans l’église, qu’on barricade mais les zombies rentrent quand même, on fuit vers une cabane dans les bois, la cabane est envahie, on fuit vers une maison, la maison est envahie, on fuit en barque, on trouve une autre maison, on barricade, etc… On aura quelques messages féministes mais dans l'ensemble, on est purement dans l’action, dans le descriptif de l’action, avec un peu de pensées de l’héroïne et beaucoup de dialogues avec de l’humour noir. Du divertissement, donc.
54. Breizh of the Dead
Julien Morgan
3.65★ (38)

Quand les zombies sont un obstacle à une belle histoire d'amour... Les zombies en Bretagne
65. Cellulaire
Stephen King
3.36★ (2843)

N'est-ce pas symbolique, surtout depuis que le smartphone a fait de nous les esclaves d'une machine? Happé par nos écrans et les courtes vidéos? Ce n'est pas le roman de Stephen King que j'ai préféré, mais j'aime bien le symbole derrière, qui pose la question SOMMES-NOUS TOUJOURS VIVANTS?
66. Les souvivants
Davy Mourier
3.75★ (42)

Résumé de l'éditeur : Jean-Philippe, écrivain hautain, végétarien, auteur de livre pour enfant et de livre crypto-gay est obligé de survivre dans un tout petit chalet entouré de zombies avec un représentant en assurance. Michel est macho, fan de Johnny et homophobe. La vraie question de l'album n'est pas « Pourquoi les zombies ont envahi la planète ? », mais « Est-ce que survivre avec un con, ça vaut le coup ? »... Je l'ai trouvé très drôle.
67. Sakhaline
Edouard Verkine
3.28★ (45)

Je n'ai malheureusement pas réussi à le lire, donc il revient régulièrement sur ma PAL
68. Zombies, la descente aux enfers
Jung-hyuk Kim
4.20★ (14)

Un énième roman de Zombies, oui mais celui-là il vient de Corée du Sud ! Dans cette descente apocalyptique, le héro Cha Ji-Hoon va de rencontres en rencontres pendant sa drôle de quête. Ce n'est pas un roman déprimant, c'est drôle et léger, pas de prise de tête, pas de réflexion philosophique, un roman de zombies fun.
69. PariZ
Rodolphe Casso
3.63★ (165)

73. iZombie, Vol. 1 : Dead to the World
Chris Roberson
4.00★ (7)

Et autres tomes Je ne connais que la série que j'ai trouvé juste sympathique
74. Zozo zombie, tome 1
Nagatoshi Yasunari
3.93★ (27)

Zozo le zombie : ne cherchez pas une histoire linéaire logique, ceci n’est composé que de petites scénettes d’humour noir et complètement surréalistes, à base de gonflage d’intestin pour faire une bouée, de crotte de nez zombie, de tête qui vole, de corps qui urine sans tête, d’estomac qui sert d’oreiller, de zombie qui fond sous la chaleur, d’un distributeurs d’organes au coin de la rue au cas où Zozo perdrait un morceau… Un zombie qui pète des formules mathématiques ou qui remplace son estomac plein par un estomac vide lors d’un concours de bouffe… Ne cherchez pas non-plus la réflexion : ici c’est juste de l’absurde organique. Pour les enfants à partir de 8 ans. Et j’oubliais : c’est rigolo !!
85. Des zombies dans la prairie
Chrysostome Gourio
3.65★ (88)

Mais quelle drôle de coïncidence de tomber sur ce livre alors que la semaine dernière, j'ai vaguement visionné un film de série Z : Zombeavers. (Pourquoi vaguement ? Parce que l'un des protagonistes se fait bouffer la totalité de la cheville par un castor zombie. Mais il retrouve son pied, qu'il met dans de la glace. Alors je me suis demandé si cela valait le coup de garder le pied puisqu'il n'avait plus de cheville ? Est-ce qu'on va recoudre le pied ? La différence de diamètre entre le pied et la jambe sans cheville posera-t-elle un problème ? Et comment va-t-il marcher puisque forcément ses jambes n'auront plus la même taille ? Que fait le chirurgien dans ce cas-là ? Est-ce que c'est déjà arrivé ? Mais voilà, il finit par devenir un zombie humain/castor géant - zut j'ai spoilé un nanard - donc, la mésaventure qui m'a dérouté presque tout le film, était quelque peu inutile. Sans compter que les personnages semblaient tellement débiles qu'on n'avait absolument pas d'empathie pour eux et qu'ils ont balancé le chien à la flotte pour faire diversion, c'est vraiment moche.) Bref, ici nous n'avons pas affaire à des castors zombies mais à des marmottes zombies (vous comprenez pourquoi je parle de coïncidence). Maximus, un adolescent de 17 ans, part en Haute-Savoie avec ses trois frères et sa mère, pour assister à un festival keupon (ce n'était pas la destination dont il rêvait). Notre héro y croise des marmottes putréfiées intelligentes bien décidées à bouffer de la viande humaine, sous le joug de Pluton l'Archidiable, qui veut probablement anéantir la planète (je ne comprends pas trop les motivations démoniaques, dans la mesure où c'est pour beaucoup déjà la merde sur Terre sans leur intervention). Ici, on aura plus d'empathie pour les protagonistes. Bien que plus drôle que Zombeavers, j'ai peiné à le finir. Il m'a semblé que le style était vraiment très enfantin et beaucoup trop de dialogues à mon goût. Ceci dit, c'est bien écrit et cela foisonne d'humours. Peut-être aurais-je été fan à 13 ans ? Merci pour la recette de la tarte aux myrtilles et mention spéciale pour le générique qui témoigne d'une destination plus visuelle que littéraire… N'aurais-je dans ce cas pas préféré en BD ?
86. Zombie
Aurélien Descours
4.00★ (2)

Petite nouvelle tristoune.... Un père est au chevet de sa fille, mordue par un homme... Il sait qu'elle ne sera bientôt plus comme avant. Il a déjà tout perdu dans ce sinistre monde apocalyptique. Trés bien écrit, ce court récit m'invite à encourager l'auteur.
91. Z-Corps
Z-Corps
4.00★ (7)

95. Nuit au zoo
Bérengère Delaplace
4.33★ (5)

Je trouve impressionnant, qu'en une si courte nouvelle, l'auteure soit parvenu à capter l'attention et on y espère une suite car ceci est bien trop court !!! Vous avez réussi madame Delaplace, à présent vous pouvez soit allonger votre nouvelle, soit en faire un roman. Une épidémie (de zombies probablement) débute dans un zoo. 1/ On s'attache très rapidement aux personnages, 2/ On passe rapidement de la sagesse professionnelle (dans le but de soigner) à un rythme dynamique et angoissant. Enfin, il y a quelque chose de rassurant à lire des clichés sur le sujet horrifique des zombies : je suis une puriste et même si j'aime être surprise, j'aime aussi lorsque les codes sont respectés.
96. Alpha B-666
Wendy Sue Lawton
4.33★ (3)

« Imaginez un alpha se réveillant dans un environnement où le réchauffement climatique lui permet de se maintenir en vie. Il ne pense qu'à une chose : vivre. Et pour cela, il doit infecter un être vivant. Quelle chance ! s'exclama-t-elle d'un ton ironique. Il a des milliards de gens qui peuplent la Terre et des espèces animales à foison. » Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la plupart des histoires de zombies ne donnent pas d'explication sur la provenance du phénomène. On a entendu parlé d'une mutation du cordyceps (Celle qui a tous les dons de Mike Carey) ou une mutation du virus de la rage (Le Chant des Survivants de Tremblay), une mutation de la maladie de Creutzfeld-Jakob (Zombie Ball de Bacigalupi), sans compter le produit chimique déversé (Apocalypse sur Carson City de Griffon) ou l'expérience scientifique ( ??? je suis certaine qu'il en existe un, me rappelle plus). Néanmoins, la provenance est le plus souvent passée sous silence pour plusieurs raisons : la première, se concentrer sur l'Après. le zombie est prétexte au récit de survie (Positif de Wellington, The Walking Dead de Kirkman, etc…). La deuxième, réfléchir sur la différence entre le monstre humain et le monstre zombie, ce qui n'est pas toujours évident (Les recueils de nouvelles d'Alexandre Ratel, Brainless de Noirez, l'Education de Stony Mayhall de Gregory, les romans de S.G Browne, etc…). La troisième, montrer notre incapacité à gérer une crise d'une ampleur tragique et mondiale à cause de notre stupidité arrogante à se croire les maîtres du monde (Zombies de Bouffanges, 1.2.3 Zombies de Crapez, etc…). Quatrième raison : réfléchir sur notre société actuelle, sur les choix humains, le consumérisme (Zombie Nostalgie de Stene, Zone 1 de Whitehead, Friday Black de Nana Kwam Adjei-Brenyah, etc…) Donc, ses récits ne s'attarderont pas à trouver un vaccin, ni à savoir le pourquoi du comment. ******** Ce qui est intéressant dans le roman de Wendy Sue Lawton, c'est l'originalité de la provenance et du pourquoi du nom du virus Alpha B-666. Car même si l'on n'est pas croyant, lorsque la fin des temps est inéluctable, on pense à Satan. L'originalité réside également dans la solidarité présente. Nous assisterons à très peu de scènes barbares entre humains en milieu hostile et cela change. ( D'ailleurs je serais très déçue que l'auteure insère quand même une scène, dont on aurait pu se passer). Néanmoins, c'est avec plaisir que nous assisterons plutôt à des groupes qui vont se serrer les coudes pour survivre. Car ils ont un grand ennemi commun, une souche d'un virus totalement inconnu, qui serait probablement issu d'un extrémophile (j'ai appris un mot aujourd'hui). Le roman est très dynamique et attachant.
97. Doggybags, tome 5
Aurélien Ducoudray
3.85★ (70)

Doggybags avait droit à sa référence zombie
98. Contes de zombies
Anthony Lamacchia
4.42★ (73)

Parce que j'avais adoré et même glorifié Rainbow Apocalypse de Tristan Valroff qui mélangeait l'horreur avec la fantaisie, je m'étais dit, pourquoi pas essayer ce recueil de Nouvelles qui osent mettre des zombies dans son univers féérique. Malgré une écriture soignée, des idées très intéressantes et de l'humour, les histoires me captiveront difficilement. Cependant, je le conseillerais tout de même pour son originalité et son intelligence. D'autant qu'à la base, la cible est plus juvénile. L'auteur va grossièrement faire passer des messages mais comme la subtilité ne fonctionne pas toujours avec notre bêtise, il est de bon goût de les faire passer à coup d'uppercut. Alors, verdict : c'est plutôt sympathique pour des adolescents, surtout s'ils veulent commencer la littérature zombie, pourquoi pas commencer par ce recueil? Attention tout de même, certains passages viennent vraiment du registre de l'Horreur.
100. Bucket List of the dead, tome 1
Haro Asô
4.04★ (147)

" le remède au burn Out? Une apocalypse Zombie." Un manga sous invasion zombies, mélangeant humour et horreur, pose les bases d'un fond de réflexion sur notre raison de vivre. Akira Tendô vient à peine de quitter l'école que le voilà en prise avec le monde absurde du travail. Travailler plus plus plus plus dans le but de réussir. Mais réussir quoi ?? Si au final, on ne profite pas de la vie? Heureusement, les gens se transforment en zombies et le voilà libre de toute contrainte professionnelle !! Ici je reviens à ma thématique du zombie : https://www.babelio.com/liste/12704/Sommes-nous-toujours-vivants. Peut-on considérer que nous sommes vivants si nous vivons comme des zombies? Annihilés par l'argent, le pouvoir et la reconnaissance, nous en oublions de vivre. Seconde réflexion, plus explicite : l'être humain n'est-il pas à côté de ses pompes? Ne devons-nous pas tout détruire et recommencer? le monde n'espére-t-il pas, en réalité, une apocalypse pour changer la société, la rendre plus empathique, bienveillante et solidaire?? N'espére-t-il pas se lever pour une raison qui profite à son bien-être plutôt que celle de se lever pour remplir les poches d'actionnaires? N'espére-t-il pas donner un sens à sa vie qui n'est pas celle de donner un bras contre un grain de maïs? Le ton du manga semble plus léger que ma réflexion, ce qui lui permet d'être drôle !! Pour le coup, on se demanderait si la réponse à SOMMES-NOUS TOUJOURS VIVANTS? Ne serait pas justement lorsque nos morts marchent et qu'il n'y a plus besoin de se lever le lundi pour bosser pour un actionnaire.
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