Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble
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Né(e) à : Grenoble
Biographie :
Écrivain, dramaturge, scénariste et romancier français
Encore étudiant, il écrit ses premières pièces ("Un jour moins l'éternel", "Trois secondes dans la vie d'un Milanais") qui sont jouées par la compagnie qu'il a créée avec quelques amis, le Théâtre de la Potence, à Grenoble.
Journaliste (1977-1982), chroniqueur au Monde, rédacteur en chef du mensuel Rouge et Noir (1982-1986), il rencontre le chorégraphe Jean-Claude Gallotta avec lequel il collabore pour le livre "Gallotta/Groupe Emile Dubois" (1988) et co-écrit le scénario de son long-métrage ("l'Amour en deux", MK2, 1991).
Avec Bartabas, il écrit le scénario de Mazeppa (sélection officielle Festival de Cannes 1993) et l'ouvrage "Manifeste pour une vie d'artiste" (Autrement, 2012).
Pour le théâtre, il écrit notamment "la Minute de silence" (1991) pour le metteur en scène Moïse Touré sur le thème de l'Holocauste, pièce qui sera jouée de très nombreuses fois et traduite en allemand, espagnol, japonais; parallèlement, il écrit textes et entretiens pour le TNP de Villeurbanne et pour l'Odéon Théâtre de l'Europe.
Dramaturge de Jean-Claude Gallotta depuis 1998, il écrit de nombreux spectacles avec lui, dont "Presque Don Quichotte" (1999), "l'Incessante" (1999), "les Larmes de Marco Polo" (2001), "99 duos" (2002), "Trois générations" (2004), "Des gens qui dansent" (2006), "Le Maitre d'amour" (2009), "Racheter la mort des gestes" (2012), "Contes avant la nuit" (2012), "l'Étranger" (2015).
Romancier, il a publié "la Fille d'Emma" (Grasset, 2001), "Oki ne voit pas le mal", (Fayard/Mille et une nuits, 2007), "Je hais l'été" (Fayard/Mille et une nuits, 2007).
+ Voir plusÉcrivain, dramaturge, scénariste et romancier français
Encore étudiant, il écrit ses premières pièces ("Un jour moins l'éternel", "Trois secondes dans la vie d'un Milanais") qui sont jouées par la compagnie qu'il a créée avec quelques amis, le Théâtre de la Potence, à Grenoble.
Journaliste (1977-1982), chroniqueur au Monde, rédacteur en chef du mensuel Rouge et Noir (1982-1986), il rencontre le chorégraphe Jean-Claude Gallotta avec lequel il collabore pour le livre "Gallotta/Groupe Emile Dubois" (1988) et co-écrit le scénario de son long-métrage ("l'Amour en deux", MK2, 1991).
Avec Bartabas, il écrit le scénario de Mazeppa (sélection officielle Festival de Cannes 1993) et l'ouvrage "Manifeste pour une vie d'artiste" (Autrement, 2012).
Pour le théâtre, il écrit notamment "la Minute de silence" (1991) pour le metteur en scène Moïse Touré sur le thème de l'Holocauste, pièce qui sera jouée de très nombreuses fois et traduite en allemand, espagnol, japonais; parallèlement, il écrit textes et entretiens pour le TNP de Villeurbanne et pour l'Odéon Théâtre de l'Europe.
Dramaturge de Jean-Claude Gallotta depuis 1998, il écrit de nombreux spectacles avec lui, dont "Presque Don Quichotte" (1999), "l'Incessante" (1999), "les Larmes de Marco Polo" (2001), "99 duos" (2002), "Trois générations" (2004), "Des gens qui dansent" (2006), "Le Maitre d'amour" (2009), "Racheter la mort des gestes" (2012), "Contes avant la nuit" (2012), "l'Étranger" (2015).
Romancier, il a publié "la Fille d'Emma" (Grasset, 2001), "Oki ne voit pas le mal", (Fayard/Mille et une nuits, 2007), "Je hais l'été" (Fayard/Mille et une nuits, 2007).
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Pour la sortie du livre «l?enfance de mammame» un interview de Jean-Claude Galotta, danseur et chorégraphe, Claude-Henri Buffard, écrivain, dramaturge, scénariste et romancier, Olivier Supiot, illustrateur dans les locaux de la librairie Arthaud à Grenoble.
Citations et extraits (4)
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Le Tour de France :
"Ce coureur qui meurt de trop de soleil, de trop d'hormones, de trop de hurlements, est à la merci du coup de grâce, par exemple de la bouteille d'eau que le supporter exalté, qui court et gesticule à côté de lui trente mètres durant, lui déverse bientôt sur la nuque et manque de le faire chuter en lui gueulant des encouragements hors d'haleine dans l'oreille..."
"Ce coureur qui meurt de trop de soleil, de trop d'hormones, de trop de hurlements, est à la merci du coup de grâce, par exemple de la bouteille d'eau que le supporter exalté, qui court et gesticule à côté de lui trente mètres durant, lui déverse bientôt sur la nuque et manque de le faire chuter en lui gueulant des encouragements hors d'haleine dans l'oreille..."
Qu'on me laisse m'amuser du spectacle de ces familles oisives et indolentes qui défilent par grappes désoeuvrées en bermuda et K-Way, le long des éventaires, le nez dans les bacs d'invendus bradés, ignorant derrière eux le formidable spectacle de la mer déchaînée sous les rafales irisantes du vent marin.
rien que le nom, déjà. Été ! Pauvre petit palindrome étique avec sa tête de participe passé. L'été, qui, retourné dans tous les sens, reste désespérément été, enfilade de jours atrocement identiques et réversibles. Été : qui ne participe pas du présent. [...] l'été transpire de promesses non tenues. Les matins enchanteurs ne débouchent que sur la laideur crue de la journée, les voluptueuses soirées n'ouvrant que sur des nuits d'insomnie.
je hais l'injonction : tu n'as qu'à rester à l'ombre. Comme si l'ombre permettait de se soustraire à l'été, alors qu'elle en est l'un des deux principaux attributs, de la même manière que l'ubac modèle la montagne autant que l'adret.
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