Des volutes de mouvement giclent puis se disloquent, une houle terrifiante menace de la broyer, un tourbillon de vertige l'aspire vers elle ne sait quel gouffre. Si elle en avait la force, elle se lèverait et danserait au lieu de se laisser ainsi submerger. L'impulsion s'estompe et Doris reprend son ressassement : la maladie, se dit-elle, tout en condamnant à l'impuissance, permet d'atteindre ces zones d'ombre d'où pourrait jaillir une création plus intense.