Il se réjouissait qu'Anna se dérobât aussi et fut un ciel changeant, parfois moqueur, plutôt qu'un miroir monotone. Il se sentait peu de goût pour cet amour qui consiste à s'aimer soi-même dans le regard d'un être, dans cet autre soi-même qui nous flatte à l'excès. Anna n'embellissait rien, ni elle-même. Elle aimait les bonheurs précis et la souffrance pure, amère, qui mord sans entamer, sans altérer.