La nuit était claire et douce. Un vent léger faisait bruisser les feuilles des arbres alentour. A deux heures trente-cinq, il installa la chaise sur la voie et s'y assit, sa valise sur les genoux. Il était calme et détendu. Il voyait nettement, au bout de la ligne droite, arriver son train à vive allure, il souriait.
Le Paris-Toulouse n'avait pas de retard. Il était 2h40.