Les ouvrages de Claudine Biland se suivent et se ressemblent. Très bien étayés scientifiquement mais faisant une revue des recherches scientifiques sans que l'auteur y prennent réellement part si ce n'est lors de ses années de doctorante, qu'elle aime rappeler au lecteur de manière prétentieuse. Depuis, Mme Biland ne cherche plus mais rédige des listes d'expériences, plus qu'un documentaire, je parlerai d'un ouvrage qui liste des recherches.
Aucun intérêt ! J'irai plutôt lire les ouvrages des chercheurs cités, cette été sur la plage, avec mes comportements qui au final en disent peu de moi.
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La première de couverture est sympathique : Pinocchio et son nez qui s'allonge lorsqu'il ment.
Cet essai est une fenêtre sur le mensonge. Tout le monde ment, même les jeunes enfants. Des études ont montré que dès l'âge de 3-4 ans, l'enfant s'approprie le mensonge.
On y apprend qu'il y a plusieurs formes du mensonge : l'omission et la falsification. Et aussi plusieurs types. Que le mensonge est accompagné d'émotions, qu'il est une activité ordinaire mais que paradoxalement, mentir est psychologiquement difficilement contrôlable.
Et oui, on ment avec tout son corps. Il y a le visage et la voix, les gestes et les comportements.
Mais attention, les stéréotypes ont la vie dure : la fuite du regard, la nervosité, le débit de la voix, le bégaiement...
Il y a tout un chapitre sur la prise en compte du mensonge face à la justice. Comment est exploité cette connaissance par le milieu judiciaire mais aussi criminel, décliner aussi par le manipulateur.
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