Il était une fois…
Dans un champ, une petite maison avec aux fenêtres des géraniums rouge vif.
Un petit oiseau survole les lieux et vient s’accrocher au mur près de la porte d’entrée.
Sur la droite s'agrippent des roses anciennes exhalant leur parfum poivré.
Il reprend son envol et se dirige à gauche vers le jardinet où poussent quelques légumes et petits fruits.
Après s’être régalé de groseilles, il revient devant la maison, sur la petite terrasse pour se poser sur la table entourée de ses chaises, et reprend sa route vers le chêne un peu plus loin.
C’est une journée mémorable.
Les anciens remercient Neige et le Maire.
Celui-ci demande cinq minutes de silence.
Il remonte sur scène et demande à Neige de venir le rejoindre.
– Je ne vous présente pas Neige que vous connaissez tous pour son entraide, son de grand cœur, sa gentillesse, sa générosité et son sens de l’organisation que vous venez de découvrir. À cette occasion, jeune fille, je te remets la médaille de l’altruisme qui a été spécialement frappée pour toi et que tu mérites amplement.
Le lendemain est un grand jour pour les enfants de l’orphelinat.
De nombreuses personnes sont attendues dans un espoir d’adoption.
Après leurs corvées, les pensionnaires ont le droit à un bol de gruau en guise de petit-déjeuner.
Ensuite, elles font leurs toilettes dans une pièce où se trouvent alignés douze lavabos.
Au-dessus, collés au mur, des morceaux de miroir.
La pièce est glaciale. Des vitres sont cassées, mais aucune n’a été remplacée.
Dans un petit village ensoleillé, pas très loin de Chamonix, de jolis petits chalets ont poussé çà et là aux pieds des montagnes.
Dans l'un vit une adorable petite fille de neuf ans qui se prénomme Neige. Peut-être un prénom inspiré par les montagnes qui entourent l’endroit.
Un joli minois, toujours souriant, avec des yeux bleus malicieux. Des cheveux mi-longs châtains claire, une frange sur le front.
Elle est adorée par tous les villageois.
De retour à la maison, la petite fille fait part de son inquiétude à sa maman.
– Tu sais, ma chérie, Geneviève a quatre-vingt-dix-sept ans, il est possible qu’elle nous ait quittés. C’est bien triste, mais c’est la vie, personne n’est éternel. Elle est peut-être restée endormie tout simplement. Si ce n’est pas le cas, dis-toi que tu as été gentille avec elle, tu lui as donné du bonheur avec ton soutien et ton affection…
Grégoire interroge Jaime pour savoir s’il a pensé à sortir son chien.
Jaime ne l’a pas fait.
Il appelle Flocon et les voilà partis batifoler dans l’herbe fraîche, sous un magnifique ciel bleu.
À l’extrémité du champ, cool une petite rivière bordée de quelques hêtres.
De l'eau émergent plusieurs rochers qu’une crue à déposés là.
Soudain, Flocon se met à courir en direction du cours d’eau.
Jaime est triste, il pense ne jamais revoir son chien.
Malgré les affiches, il n’a reçu aucun coup de téléphone. Pour lui, Flocon ne reviendra jamais.
Son père lui conseille de ne pas baisser les bras et de garder espoir.
Jaime sort en courant.
Soudain, son père l’entend hurler. Aussitôt, il accourt.
Le garçon est mal tombé et s’est cassé la jambe.