Tout récit est déjà en soi un paradoxe, un jeu de miroirs sans fin. Celui qui raconte une histoire raconte le monde, qui le contient lui aussi ; le narrateur qui se hasarde à faire le portrait de deux yeux sombres, au regard profond et légèrement étonné, rencontre dans ces eaux brunes tout ce qui se reflète dans leur miroir, y compris son visage anxieux en train de les scruter.