Je m'en souviens comme si c'était hier. L'angoisse de cette Intifada de quartier. On voyait bien alors que dans ces rues, parmi ces jeunes gens, ces hommes, ces femmes, ces familles, il y avait deux réalités profondément différentes. Il y avait ceux qui voulaient le changement, libérer le quartier de la domination mafieuse et qui commençaient à se rebeller, et ceux qui voulaient en maintenir la domination, défendre la culture. Surtout face à un cortège pacifique comme le nôtre.