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4.46/5 (sur 75 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vincennes , 1980
Biographie :

Née en 1980 à Vincennes (France), Claytone Carpe a vadrouillé d'un métier à un autre avant de se tourner vers l'écriture qui devient très vite une obsession dévorante.

Installée aujourd’hui dans les Pyrénées-Orientales, elle tisse pensées et inspirations pour créer des personnages attachants et des aventures étonnantes.

Site officiel : https://claytone-carpe.jimdofree.com/

Instagram : https://www.instagram.com/claytone.carpe/

FB : https://www.facebook.com/ClaytoneCarpe.Auteure/

DeviantArt : https://www.deviantart.com/claytonecarpe

Source : https://claytone-carpe.jimdofree.com/
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Alohaaa, Je suis Abby, et vous êtes sur le format podcast du Portail de l'auto-édition. Retrouvez aujourd'hui un retour de lecture sur un roman de SF mais pas que... 💛 - Chronique audio sur : T.O par Claytone Carpe ✨


Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
La capitaine s’arrêta sous l’embrasure de la porte, sa longue tresse claquant contre son dos, lorsqu’elle découvrit l’hologramme allumé. Des créatures, depuis longtemps disparues, défilaient d’une manière irrégulière, en fonction de l’intérêt de celui qui tenait la télécommande. Cley, debout devant les images holographiques, tournait autour en observant attentivement les êtres qui apparaissaient dans des postures propres à leur espèce. Il avait sorti le programme des espèces éteintes de la planète Terre, disparues depuis si longtemps que la plupart des bipèdes d’aujourd’hui étaient incapables de les identifier.
Apparut alors un long serpent aux anneaux couleurs bronze, roux et or, enroulé sur lui-même, tête relevée, sifflant une menace. L’instant suivant le long reptile bandait son corps, bondissant vers l’avant, gueule grande ouverte, dévoilant des crochets à venins effrayants. Cley toucha la commande et l’animal disparut, laissant la place au suivant. Un euchore gracile au pelage mordoré et aux noires cornes striées, bougeait nerveusement ses longues oreilles tout en tournant sur l’horizon ses yeux sombres. Puis il bondit, capricant joyeusement dans les airs comme si ses longues pattes délicates étaient montées sur ressorts.
— Certains avancent que des espèces auraient été sauvées de l’extinction et transportées sur l’étoile d’Ormélia. Vous y croyez, capitaine ? Que cette étoile existe belle et bien et qu’elle abrite effectivement une vie rare et précieuse ? demanda Cley d’une voix songeuse tout en pressant la télécommande pour découvrir l’hologramme suivant, un jeune ocelot au pelage fauve et aux ocelles noirs, perché sur une branche et feulant en dévoilant une impressionnante rangée de dents.
Velline sursauta, surprise que son second l’ait remarqué alors qu’il lui tournait le dos. Elle n’avait pourtant pas fait le moindre bruit, ayant depuis longtemps pris l’habitude de se déplacer furtivement, même lorsqu’elle était en sécurité. À la mention d’Ormélia, Vel toucha sa puce d’oreille, la gemme de blúme d’un opalescent vert. Elle ouvrit la bouche, ne sachant quoi répondre, mais avant qu’elle ne se soit décidée à parler, une vibration légère et caractéristique courra le long de son épiderme. La Flûte venait de quitter l’hyperespace, ce qui était totalement impromptu et de ce fait fort inquiétant. Elle leva la tête, croisa le regard intrigué de Cley, aussi dérouté qu’elle, et s’éloigna avec empressement pour rejoindre le pont principal.
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Cleykt talonnait sa capitaine en silence, le regard prudent et une main constamment sur le manche de sa lame courte, fixée à sa taille – se faufilant habilement dans les rues et ruelles bondées de bipèdes venant des quatre coins de la galaxie. Astúrites, Bròndales, lointains descendants de la Terre, Råyktus et d’autres races encore – plus ou moins représentées et fréquentables – couvraient les rues en une masse sombre et compact, ne formant qu’un seul et même membre se déplaçant sur un flux régulier, tel le Basilic de la mythologie terrienne se mouvant gracilement entre les bâtiments.
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De la porte entrebâillée, menant à la pièce principale, ils découvrirent Maéva, seule, qui se mouvait avec grâce au rythme emportant de la musique « I Feel the Street ». Elle portait une robe bain de soleil légère, en lin écru, aux voiles fins et aériens qui se soulevaient au moindre de ses gestes. Les rayons du soleil inondaient la pièce d’une lueur chaude et étrangement irréelle, couvrant par intermittence sa peau et ses cheveux d’éclats brillants. Elle ne suivait pas une chorégraphie précise et ondulait au gré des sons, suivant le rythme qui la transportait comme si elle avait elle-même composé le morceau. La robe tournoyait avec légèreté autour de ses longues jambes. Les yeux clos et un sourire distrait aux lèvres, elle rayonnait d’une beauté à couper le souffle. Ses cheveux virevoltaient par vagues délicates, subjuguant James qui ne pouvait plus détourner le regard de sa compagne. Maéva avait beau n’avoir aucune technique, elle était magnifique.
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Cley sortit de l’ombre pour que l’homme vit bien l’arme qu’il avait dégainée, sans pour autant se séparer de la caisse qu’il avait calée sous son bras libre. Le fusil à canon scié qu’il cachait dans son dos, sous son long manteau, se trouvait maintenant dans sa main et fixait, de son œil unique et froid, l’homme qui emprisonnait Velline.
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En apercevant, au loin, son capitaine et son second courir, Troy présuma que les ennuis ne devaient pas être loin derrière.
— Hé, les chieuses, magnez-vous, faut qu’on décolle, cria-t-il en direction des sœurs Brindille qui, d’humeur badine, encadraient Glaise, l’acheteur de verilne.
— Va te faire foutre, Troy, répondirent-elles en cœur, trop occupées à flirter avec l’homme aux mains baladeuses pour comprendre l’urgence dans la voix du pilote.
— Maintenant ! hurla Troy à leur intention.
Cette fois-ci elles levèrent la tête en même temps, échangèrent un regard perplexe et quittèrent leur flagorneur après avoir déposé chacune, et en même temps, un rapide baiser sur les joues de Glaise, qui en sourit jusqu’aux oreilles. 
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Maéva entendit siffler une balle près de son oreille. Elle était presque arrivée à la cabane lorsqu’une moto sortit de l’ombre et s’arrêta juste devant elle.
— Grimpe.
Ce qu’elle fit sans se faire prier. Elle s’accrocha de toutes ses forces à la taille de James qui accéléra sur un dérapage qui fit se soulever dans les airs quelques touffes d’herbes. Maéva regarda en arrière et vit une multitude d’hommes armés se mettre à courir dans leur direction. Elle serra un peu plus fort James, et lorsqu’elle regarda devant, comprit qu’ils étaient cernés.
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Il gronda.
Un grognement sourd, rauque, sauvage qui dura si longtemps qu’elle crut qu’il ne cesserait jamais. Puis il bondit en avant, mains plaquées au sol, jambes en appui sur les orteils, son visage à quelques centimètres du sien, lèvres retroussées. D’instinct, elle recula le buste et se retrouva en appui sur les coudes, le visage figé dans l’espoir de ne pas lui dévoiler à quel point elle était terrifiée.
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Lorsque cette femme – Maéva Corwell d’après son permis de conduire – s’était perdue dans l’abîme de son regard, James avait aussitôt senti la fièvre le gagner, accélérant son rythme cardiaque, exacerbant ses sens. Et ce avant même de humer la délicate odeur grisante de son sang qui s’était mis à pulser de manière erratique dans ses veines lorsque le piège s’était refermé sur elle.
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Le temps que j’installe le tout sur ma grande table rustique, en bois, Carl quittait de la salle de bain… complètement nu et… mouillé.
Je sentis ma mâchoire se décrocher devant le spectacle de ce superbe spécimen qui, sans gêne, se baladait en costume d’Adam dans ma petite cabane. Mes yeux, gros comme des soucoupes, faillirent laisser leurs globes oculaires se faire la belle. Je déglutis, incapable de détourner le regard, qui se porta sur une goutte d’eau qui s’échappa de ses cheveux trempés et glissa langoureusement le long de l’un de ses pectoraux, avant de poursuivre sa course vers ses abdominaux et de se perdre dans la toison de son… Merde ! Je relevai brusquement la tête en laissant échapper un faible gémissement et croisai le regard malicieux de mon invité surprise. Il était ravi du petit effet qu’il avait sur moi.
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Je me précipitai dans la chambre pour voir Carl sortir de dessous le sommier. Il se releva et secoua la tête pour débarrasser ses cheveux de la poussière tout en passant sa main sur son torse et ses épaules. J’avais une jolie collection de moutons sous mon lit, n’étant pas une férue du ménage. Je pouffai en l’observant se débattre avec des brins cotonneux et le rejoignis pour l’aider à s’en dépêtrer. Alors que mes doigts commencèrent à s’attarder avec un peu trop de langueur sur ses muscles, je me figeai et levai la tête pour vérifier s’il avait décelé mes caresses involontaires.
Évidemment qu’il l’avait remarqué !
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