Audrey trouvait son seul réconfort dans ses leçons de danse.
La petite fille franchissait le seuil de la pension
pour répéter à la barre des attitudes et des enchaînements qui, toute la semaine lui tenaient compagnie.
Elle collectionnait les gestes, la mémoire des mouvements,
le délié d'une main et elle regardait chacun emplir l'espace,
les corps étaient des rythmes,
et tout lui semblait une chorégraphie.
Elle aimait les esquisser, les jeter sur le papier,
comme d'autres de ses dessins.
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