Clémentine Beauvais

On ne lâche pas La Pouilleuse une fois qu'on l'a commencée. C'est cruel, bien écrit, et haletant. la légèreté des personnages qui se livrent à un acte abject est très bien rendue. La deuxième partie est peut-être un peu rapide et la lettre de la fin relève un peu du passage obligé. C'est quand même très bien écrit et chouette.

Grâce à la médiathèque ,je continue avec bonheur la découverte de la collection X'PRIM de SARBACANE ....Et j'avoue qu'avec une collection d'une telle qualité je prends goût à la littérature YOUNG ADULT !



Cette fois ci,mon choix s'est porté sur le roman de Clémentine BEAUVAIS ,Comme des images ...



Déjà lors de sa parution, la couverture de ce livre avait attiré mon attention et suscité ma curiosité .Il faut dire que SARBACANE soigne la présentation et vous pouvez même télécharger la play list indiquée au début de l'ouvrage.



Dans son livre ,Clémentine BEAUVAIS décrit la journée mémorable de trois élèves de seconde au Lycée HENRI IV à PARIS connu pour son élitisme : ISEULT ,sa jumelle LEOPOLDINE et la narratrice qui navigue entre les deux et peine à trouver sa place .Le récit débute sur l'image d'un corps inerte dans la cour du fameux lycée,on ne connait pas l'identité de la victime.On apprend ensuite que LEOPOLDINE est victime de cyber harcélement suite à une rupture amoureuse,que des images intimes ont été diffusées ,que l'amoureux éconduit a été instrumentalisé...Et au fil de la journée ,on comprend que LEOPOLDINE maitrise malgré tout et comme toujours la situation,que la victime n'est pas celle qu'on croit,que l'image et la réussite sont les maitre mots de ces jeunes ados formatés par leur entourage pour devenir l'élite.



C'est en fait un huis clos glaçant qui démontre comme SARTRE l'a justement énoncé que "L'enfer,c'est les autres".



J'ai été bouleversée par cette histoire moderne et contemporaine,j'ai trouvé le ton très juste et percutant,les personnages sont véritablement à l'image des ados du lycée HACHE 4.....



Ce roman décrit un monde impitoyable qui glace ,où les faibles ne trouvent pas leur place,où les amitiés sont factices et intéressées ....



Un livre que vous ne lacherez pas,qui reste en tête et qui démontre une fois de plus que notre jeunesse est à l'image de notre société dure et désabusée.



MYMY

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Plongée saisissante dans l'univers élitiste et ultra-compétitif du prestigieux lycée Henri IV. La diffusion d'une vidéo compromettante est l'élément déclencheur d'un huis clos toxique : manipulation, stress, anxiété, préjugés, troubles psychologiques, pression sociale sont au coeur de ce roman. L'écriture est vive, réaliste, le style protéiforme (narration classique entrecoupées d'extraits de mail, chat, SMS), difficile d'interrompre sa lecture.

J'ai lu ce livre car le titre et l'image j'ai beaucoup accroché.

De voir deux sœurs jumelles dos à dos puis le titre comme des images ma beaucoup attiré.

Mais au bout de quelques pages j'ai décroché, je n'ai pas aimé la relation entre les deux sœurs. J'ai donc arrêter de lire ce livre pour en lire un autre.Je n'ai pas trop compris cette histoire.

Sarah





J'ai lu ce livre parce que le thème de ce livre m'a beaucoup attirée.

Ce livre raconte l'histoire de deux jumelles et une de leur amie. L'une des jumelles sortait avec un garçon mais un jour leur histoire d'amour se fini et le jeune garçon décida de se venger en divulguant une vidéo intime à tout le monde!

J'ai beaucoup aimé ce livre car il raconte une histoire qui se pense souvent!

L'histoire montre que notre vie INTIME ne doit pas être montré, raconté à n'importe qui!

Je trouve cette histoire très captivante et on a envie de la lire jusuq'au bout.

La fin du roman est inattendue, le premier chapitre fait allusion à la fin du roman.

Kathleen

Le "parti de la Liberté" a été mené au pouvoir en toute légalité par la population, celle-ci ne se doutant pas de ce que signifiait le mot "liberté" pour ce parti. C'est à travers les voix de 7 adolescents que nous apprenons les changements opérés suite à cette fameuse élection: cela va du nuancier pour définir la couleur de peau à la structure de "remédiation positive" pour les personnes en situation de handicap. Une dystopie avec des allures largement historiques! Le récit est efficace mais il manque de complexité et de subtilité. En revanche la préface de Stéphane Hessel est parfaitement éloquente!

Au lycée Henri-IV, l’avenir des élèves est programmé dès la seconde. Rigueur, discipline et travail, tel est le crédo de cette école qui forme les adolescents à devenir de grands médecins, avocats ou diplomates. Mais le destin de ses enfants sages comme des images, a basculé le jour où Léopoldine a rompu avec Timothée pour Aurélien. Le jour où Timothée a décidé de se venger, en envoyant une vidéo de Léopoldine à tout le monde. Les profs, les parents, sa sœur jumelle Iseult. Tout le monde, sans exception.



Ce roman ne se focalise pas sur les répercussions néfastes que peuvent engendrer ce genre de vidéos humiliantes sur la vie d'une lycéenne. L'intrigue va bien au-delà. Clémentine Beauvais, dont la plume élégante m'a ravie, aborde le caractère éphémère et fragile d'une amitié, dévoilant le passé qui unit la narratrice aux jumelles. En effet, ces adolescentes, toutes les trois très attachantes - ou détestables - de par leurs personnalités très différentes, sont amies de longues dates. Au fil des pages, le lecteur perçoit une certaine ambiguïté quant aux sentiments de la narratrice vis-à-vis de Léopoldine, et de l’attitude morose d'Iseult vis-à-vis de son ancienne meilleure amie. J'ai été touchée par leur rapport : Léopoldine profite-elle vraiment de la loyauté de la narratrice ? Cette dernière n'a-t-elle pas surestimé la jumelle ? Elle n'a d’ailleurs pas su comprendre les silences d'Iseult, qu'elle a inconsciemment abandonnée pour sa sœur. Ce roman m'a profondément marquée, car j'ai du mal à imaginer qu'une amitié de plusieurs années puisse se briser du jour au lendemain, et pourtant... J'ai également été très sensible à la pression qu’exercent les enseignants sur les élèves ; le niveau d'exigence est énorme. L'auteure parvient non seulement à émouvoir, et ce jusqu'aux larmes, tout en entraînant le lecteur dès les premiers mots ; le rythme est intense, on tourne les pages à toute vitesse, et la fin nous laisse bouche bée.
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Après le roman glaçant Comme des images, un coup de foudre dont j'ai eu du mal à me remettre, j'ai voulu découvrir d'autres ouvrages de Clémentine Beauvais, à la plume délicieusement cruelle. Ce roman court retrace le morne quotidien de quatre lycéens, en proie à l'ennui, qui ne savent que faire de leurs journées à par fumer, manger, et zoner. Tout arrive très vite. L'auteure parvient à distiller des fragments de violence au fil des pages, faisant progressivement monter la tension ; les mots blessants deviennent des actes froids, irrespectueux. Le lecteur ignore ce qui a poussé cette bande de copains à humilier une petite fille de la sorte. Est-ce lié à la perte d'un de leur ami ? Ont-ils seulement conscience du mal qu'ils ont fait ? C'est un récit poignant, implacable, de l'horreur que peuvent provoquer le racisme et la haine. Soutenu par Amnesty International, ce livre est à mettre entre les mains de jeunes adultes en devenir.
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Si je m'attendais à apprécier ce livre, je ne m'attendais absolument pas à avoir un coup de coeur. L'auteure nous lance une bombe dès l'unique ligne du premier chapitre. Une seule phrase qui nous tient en haleine tout le long du roman. Si vous n'avez pas encore lu de résumé sur ce dernier, surtout NE LE FAITE PAS ! Mis à part la quatrième de couverture, tout comme je l'ai fait et c'est très bien ainsi puisque le fil conducteur du livre qui est finalement mis en arrière plan, n'est pas révélé.

A partir du moment où l'on a lu cette première phrase, il est juste impossible de lâcher le livre sans savoir QUI (suspense... je ne vous en dirai pas plus mais ceux qui l'on lu comprendront), surtout qu'il ne fait que 200 pages alors autant vous dire que je l'aurai dévoré d'une traite sans soucis si j'avais été en vacance lors de ma lecture.

On mène notre propre "enquête" en parallèle en quelque sorte, on émet des hypothèses puis l'on doute. Même si personnellement j'avais vu juste dès le départ grâce aux multiples indices que l'auteure glisse intelligemment dans son roman.

Au niveau de l'écriture, elle est très simple mais ça permet d'ancrer le roman dans la réalité et d'être encore plus touché par les personnages. Et puis j'ai adoré les flashbacks, les différentes conversations sous forme de mail, commentaire Youtube, sms... Qui participe encore une fois à cette idée de réalité puisque nous communiquons malheureusement principalement que par ces différents biais de nos jours.

Les personnages parlons-en, j'ai été très surprise de constater que même à la fin du roman on ne connait toujours pas le prénom de notre narratrice qui n'est autre que la meilleure amie de Léopoldine, un autre personnage clé du roman. Au final notre narratrice est attachante bien que son attitude dans certains passage laisse entrevoir un personnage soumise et passive. Elle reste en retrait et à tendance à suivre bêtement ce que dit ou fait Léopoldine. Quand on dit ça, cela la rend tout de suite moins attirante, voire même stupide et pourtant elle loin d'être aussi simple. L'intégralité de l'intrigue est bien plus complexe que l'on ne l'imagine. On ne parle pas seulement de Cyber-harcèlement mais également de pression scolaire (notamment ici dans le cadre d'écoles prestigieuses), de ce sentiment de solitude dont bien des personnes ont souffert lors de leurs années de scolarisation, d'orientation sexuelle... Autant de thèmes tous plus intriguant les uns que les autres.

Le seul point négatif est que le livre est affreusement trop court, on en veux encore ! Puis, je pense que l'auteure avait largement matière à développer son roman. Avoir plus d'éléments sur certains personnages n'auraient pas été de refus.



J'ai vraiment été très touchée par ce roman de par sa fin à laquelle on ne s'attend finalement pas, puisque l'on imagine pire, quoique... Mais aussi par ce mal-être ressentit par plusieurs des personnages et exprimé de différentes façons. Au final, je pense que comme le dit si bien à un moment notre narratrice, toute l'histoire est dû à un manque cruel de communication. On ne prend plus le temps ou la peine d'exprimer à voix haute tout ce que l'on ressent, parce que certes certaines choses sont trop personnelles pour qu'on ait envie de les partager mais parfois "crever l'abcès" est nécessaire pour ne pas rester seul avec ce que l'on a sur le coeur.

Un énorme coup de coeur que je vous encourage donc à découvrir au plus vite !
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Lecture agréable, bon style. Sujet intéressant.

Je n'ai pas aimé l'intrigue autour de la narratrice ni la relation des sœurs jumelles.

Dommage car le fond m'a beaucoup plu.

Le livre "Comme des images" parle de deux jeunes filles, des jumelles, d'amour, d'amitié et de tristesse. Léopoldine une des deux jumelles, le plus populaire décide de quitter Timothé son premier amour pour sortir avec Aurélien un jeune garçon très timide et un peu solitaire. Timothé très triste après sa rupture décide de montrer à ses amis une vidéo compromettante de son ex Léopoldine. De là va s'enchaîner tout un ascenseur émotionnelle qui va bouleverser la vie des protagonistes. Ce livre m'a beaucoup plu, il raconte une histoire qui pourrait se passer dans la vie réelle. Le livre est tellement bien écrit que l'on arrive facilement à se mettre dans la peau des personnages et à ressentir ce qu'eux ressente. C'est un livre que je vous conseil de lire.

Le sujet est d'actualité et intéressant mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Sans parler de quelques longueurs...

Comme des images nous présente le Lycée Henry IV et ses élèves. Un beau jour, une vidéo que personne n'aurait dû voir de Léopoldine est envoyée à tout le monde. Les profs, les élèves et leurs parents ont le loisir de découvrir la jeune fille dans une position gênante.



La journée de Léopoldine a donc mal commencé et est loin de bien se terminer pour elle, bien au contraire.



Je ne vais pas trop m'étaler dur les points qui m'ont surprise, choquée ou autre afin de ne pas empiéter sur a découverte de ce petit livre très appréciable.



Pour être tout à fait honnête, je ne me suis pas dit que ce livre était « très appréciable » à la fin de ce roman, mais plus tard en y repensant.



Je trouve l'idée de commencer le livre pas la fin super, car on ne cesse de se demander comment tout ça a pu se produire, comment les personnages en sont arrivés là, ce qui rend le livre super addictif et plein de questions.



De plus, ce livre se déroule sur une journée et cela montre à quel point une seule et unique journée peut tout changer et lorsque l'on arrive à la fin on a la sensation que la boucle et bouclée.



Ce petit livre, nous plonge aussi dans l'univers des réseaux sociaux et du désastre que cela peut amener. De la cruauté des ados, du malêtre que l'on peut ressentir à ce moment-là.



Comme des images est un roman très sympa, qui malheureusement ne m'a pas vraiment surpris, mais que j'ai eu du mal à lâcher de par son additivité et l'envie qu'il suscite de connaître la fin. J'ai passé un bon moment avec ce roman même si j'ai pris conscience de son potentiel bien après avoir tournée la dernière page.
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Une peinture ultramoderne et réaliste du milieu lycéen de Henri 4, qui me paraît effectivement bien décrit : le côté superficiel des amitiés, la pression pour la première S et la prépa, le côté paumé, blasé, décadent de ces jeunes.

L'intérêt principal réside dans le ton de la narratrice, détaché, comme lointain, tout en étant juste - comme si l'histoire racontée l'avait réellement fait grandir...Cette distance de narration est vraiment bien trouvée, avec l'ironie larvée, le jugement acerbe sur cette jeunesse désillusionnée et tellement pathétique.

Mais au final, je me demande si cela n'est pas un peu trop "parisiano-centré".

Un livre qui m'a davantage séduite par son ton que par l'histoire racontée.



Enfin, je ne le recommanderais pas avant le lycée.

Un roman dont on ne ressort pas indemne et qui m’a surprise par sa réalité crue et acerbe. Clémentine Beauvais signe là un roman marquant sur les adolescents et ce qui les entoure, du lycée à la solitude en passant par la violence. Je découvre donc ici une jeune auteure qui a réussi à me faire plonger dans son livre pour n’en ressortir que deux heures plus tard, encore sous le choc de cette histoire criante de vérité et de cette intrigue en filigrane pour savoir qui est finalement le corps évoqué au début.
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Le début ne laisse aucune zone d’ombre, cette histoire va mal finir. Pourtant le mystère reste entier : qui ? comment ? pourquoi ? C’est pour répondre à toutes ces questions que l’on se lance dans le roman. On fait alors la connaissance de la narratrice qui est en constante admiration devant Léopoldine – petite star égocentrique, de la sœur jumelle de Léopoldine, Iseult, de Timothée, l’ex de Léopoldine, d’Aurélien, nouveau petit ami de Léopoldine. Oui, tout tourne autour de cette dernière.



La petite communauté élitiste du lycée Henri IV est secouée par un drame. Une vidéo très intime mettant en scène Léopoldine a été largement, très largement diffusée, sur internet. Dans un univers où seule compte la réputation, l’image que l’on renvoie aux autres et où les relations entre pairs sont régies par cette loi – on n’est pas ami avec n’importe qui – c’est un coup dur.



Dans un style assez particulier – on a vraiment l’impression que c’est la narratrice, une adolescente pas très dégourdie qui refuse de voir l’évidence, qui parle – Clémentine Beauvais nous fait vivre cette journée infernale. Car oui, l’action ne se déroule que sur une journée. LA journée. Celle qui commence par la diffusion de la vidéo et se termine par un corps brisé dans la cour du lycée. C’est un rythme intense, mais il y a tout de même plusieurs flash-back afin que l’on puisse bien comprendre ce qui se joue dans l’instant ainsi que des petits interludes : reproduction du règlement intérieur, lettres, mails, commentaires youtube, qui permettent de comprendre les non-dits.



Aux premiers abords on pourrait croire que c’est un roman qui dénonce le cyber-harcèlement et le danger des réseaux sociaux et d’internet. Ce qui est faux. Bien sûr, on y pense en le lisant, mais ce que ce livre semble pointer du doigt en premier lieu, c’est la course à la réussite, la pression qui est mise sur les frêles épaules des élèves, dès le collège. Et à cela s’ajoute l’importance que l’on donne à la réputation et à l’image, au paraître.



En conclusion, un roman assez dérangeant, qui continue d’interpeller longtemps après sa lecture.
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Voilà un roman percutant. Un roman qui ne va pas par quatre chemins, qui ose dire, qui ose parler crûment, qui ose montrer les dérives de certains comportements des jeunes et le mal-être des adultes. Car comment réagir ? Comment parler à une ado qui semble déjà au-dessus de tout ça ?

Car Léopoldine, bien que cible principale, n'a pas l'air si touchée. Elle reste dans son petit monde, imperturbable, comme si cela glissait sur elle sans l'atteindre. Non loin d'elle, par contre, c'est le chaos. Sa sœur jumelle, Iseult, supporte moins bien l'incident et les regards insistants. Mais ça, Léopoldine ne le voit pas.



Tout se passe sur une seule journée et nous est rapporté par une amie des deux sœurs qui restera anonyme, son prénom n'étant jamais cité. Une véritable tête à claque, celle-là ! C'est la première fois, je pense, qu'une narratrice m'insupporte autant sans que cela ne dérange ma lecture. Pire, tout en ayant très envie de la claquer contre le mur, j'ai très envie de la prendre dans mes bras. Ah ces ados !



Plus encore que les problèmes de communication sur les réseaux sociaux, ce roman aborde la question de la communication en général. Ce qui est le plus criant dans ces 200 pages, c'est l'absence totale de communication entre les deux générations. Profs et parents semblent totalement désœuvrés, heureux lorsque les ados semblent régler leurs problèmes tout seuls, au moins pas besoin de s'en mêler. Drôle d'époque, drôle de monde ultra-connecté et pourtant très solitaire. Un livre pareil, ça ne laisse pas indifférent, j'en tremble encore.
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Nous suivons l'histoire de Léopoldine et de sa sœur Iseult à travers la narration de notre héroïne, la meilleure amie de Léopoldine, qui n'a pas de prénom, (cela ne m'avait pas marqué jusqu'à ce que je débute cette chronique, nous entrons dans l'histoire tellement rapidement que j'ai même pas fait attention qu'à aucun moment le prénom de notre narratrice nous est dévoilé. ) Léopoldine est une jolie adolescente amoureuse d'un beau garçon de sa classe, une histoire classique comme beaucoup d'adolescents. Mais un jour, celle-ci va rompre avec Timothée pour Aurélien, le petit nouveau de la classe, beaucoup moins populaire que le premier. Timothée décide avec l'aide de ses camarades, de se venger de cette trahison: il envoie alors par Mail, une vidéo très compromettante de son ex petite amie, à l’ensemble des élèves du lycée, aux professeurs, aux parents d’élèves, en clair à tout le monde.

Nous savons dès le début de notre lecture, que quelque chose d'affreux s'est produit dans la cour de ce lycée, mais qui? quoi? et comment? Nous suivons donc, en amont tout ce qui s'est passé avant ce terrible moment.



Du coté de l'écriture : J'ai adoré le ton percutant employé par l'auteur mais tellement réaliste qu'il nous plonge de suite dans cet atmosphère un peu voyeur de cette tragédie qui s'est déroulée dans un lycée où les élèves sont là pour réussir. Pas de cancres mais des enfants de " bonne famille " qui sont ici pour se frayer un chemin dans l'avenir professionnel "haut de gamme", à part peut être Iseult, qui elle, rêve d’être artiste et ne veut pas d'une grande carrière comme sa sœur. Ce livre est remarquablement écrit avec le langage que nous connaissons des adolescents actuels, francs et très Cash avec beaucoup de ressentiments parfois. Clémentine Beauvais a abordé avec brio et justesse, le sujet des conséquences qu’une vidéo à l'origine intime, dévoilée à autrui peut avoir comme effet catastrophique sur la personne concernée mais aussi des nombreux dommages collatéraux engendrés par cette publication sur le net.



En conclusion : Je viens de me prendre une énorme claque par ce livre et cette auteure , je suis encore sous le choc de ma lecture. Cette histoire me trottera encore un long moment dans la tête. j’ai été à la fois émue, révoltée mais tellement bouleversée que je vous le conseille, que vous soyez adolescent(e) ou plus âgé(e), c'est une histoire à ne pas manquer, cela a été un vrai énorme coup de cœur pour moi.
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Les personnages principaux sont les sœurs jumelles: Léopoldine et Iseult. Elles sont toutes les deux tellement différentes. L'une superficielle, l'autre dans l'émotion, l'une plus “moderne” l'autre dans le dessin. Puis il y a la copine des jumelles, la narratrice sans nom qui nous fait partager ses moments avec ces jumelles. Personnellement, les jumelles, même si ce schéma d'opposition n'est pas nouveau, m'a beaucoup plus car j'ai trouvé que cela contribuait à l'émotion du livre. Nous sommes dans ce monde des réseaux sociaux, d'internet ou une info fat très vite le tour du monde, et surtout d'un lycée comme, Léopoldine en à fait les frais à cause de son ex petit ami et de ses amis. C'est un sujet actuel que j'ai apprécié car chez les plus jeunes ils leurs permettra peut être de comprendre la dangerosité de ce monde si on s'en sert mal. C'est un roman très intéressant et c'est un petit coup de cœur. On vit la descente aux enfers de Léo mais parallèlement de Iseult se qui rend le roman vraiment bouleversant je trouve.

On à dans ce roman, des pages des réseaux sociaux ou l'on voit la méchanceté des camarades de Léo envers elle et au final, fait prendre conscience au lecteur des problèmes que ces réseaux sociaux engendre même si on y pense pas toujours avec notre utilisation au quotidien de ces derniers !

Je le recommande à tous les jeunes accros à ces réseaux, ou même qui les utilisent !



Le Livre et moi

Mon personnage préféré n'est pas Léo, qui est au centre de l'histoire (et c'est là la clé du roman pour le comprendre), mais sa jumelle Iseult, sensible, bouleversante et qui subis sa sœur et c'est un exemple que la victime d'internet n'est pas que la personne touché mais sa famille également et c'est une prise de conscience pour les plus jeunes je trouve.



Pour résumé:

le “+”: un sujet actuel, touchant et si vrai

le “-”: peut être parfois pas assez de profondeur à certains moments.

Nous avons aimé ce livre parce qu’il est intéressant, l’histoire aussi, on en tire une morale car il parle de l’homosexualité, du racisme et du handicap…

La note de ce livre est 15/20 selon nos avis et goûts.



X, 2nd11

Analyse glaciale d'un fait de société certes fictif mais qui se veut vraisemblable. Contrairement à ce qui est affirmé dans d'autres critiques, le livre ne présente ni haine, ni racisme mais seulement une inconscience et une irresponsabilité totales : la petite victime serait blanche ou jaune ce serait la même chose. C'est le cas de le dire, aux yeux de ses malfaiteurs elle n'est qu'un objet, elle n'existe pas. À recommander aux adulte mais surtout à ne pas faire lire à des adolescents en dehors de l'assistance éducative d'un adulte.