« Mieux vaut pratiquer une posture correctement en utilisant un accessoire que prendre l’habitude de la faire de façon incorrecte avec le risque de blessure que cela comporte. » (p.29)
Puisque son père lui avait donné ce corps, elle le brûlerait ! Sous les yeux horrifiés des invités, Sati s’enflamma, consumée par son feu intérieur.
Que ton alimentation soit ta première méditation.
Dans la philosophie du yoga, le lotus représente la progression du yogi dans son cheminement spirituel. La graine de lotus plonge ses racines dans la boue, dans le lit d’une rivière ou d’un lac. Progressivement, le lotus s’épanouit à la recherche du soleil, déjoue les effets de réfraction des rayons dans l’eau, se fraie un chemin vers la surface. Une fois arrivé à la lumière du jour, il se tourne vers le soleil et déploie délicatement ses pétales en prenant garde à ce qu’aucun ne soit sali par l’eau environnante. Image de pureté, le lotus prend racine et s’épanouit partout, même dans les eaux les plus polluées. Issu de l’obscurité, il s’épanouit en pleine lumière. […]
Qui, dans son chemin vers le yoga, ne voudrait pas atteindre la beauté du lotus ? Mais le pratiquant devra s’armer de patience. On ne fait pas pousser un lotus : on le regarde grandir.
Avant chaque début, il y a une fin. C’est la fin de l’ancienne ère, la destruction du monde avant sa régénération.
Lorsque le philosophe védantique Shankara commente le Yoga Sûtra, au 8e s de notre ère, il précise que le yogi doit s’installer dans un endroit pur (temple, grotte ou rive), puis s’asseoir, face au nord ou à l’est, sur un tapis confortable couvert d’un linge, d’une peau d’antilope et d’herbe sacrée.
Le mantras n'ont pas ni inventé ni créés, tout comme la gravité fut comprise et non inventée.
Mais que la réussite de la posture ne se transforme pas en idée fixe… (…) Quand l’attention se transforme en obsession, quand l’aspect extérieur prime sur les effets intérieurs, le pratiquant s’écarte du chemin
Selon la philosophie du yoga, chacun dispose à la naissance d'un certain nombre de respirations. Lorsque ce capital est épuisé, la vie s'achève. Respirer lentement c'est donc vivre longtemps !
La plus grande merveille, c'est que la mort frappe partout, mais que nous vivons chaque jour comme si nous étions éternels (Le sage Yudhisthira répondant à la grue)