— Quand on voit briller quelque chose pour la dernière fois, le monde se met à briller, mais quand quelque chose débute... alors on peut dire que ça éclôt. Comme cette lune devant nous. Hou-là ! Oublie, ça devient beaucoup trop niais.
— Peut-être... que tu es le seul à trouver ça niais, je réplique.
— Tu crois ?
Je réalise soudain que linguistiquement, l’amour est déjà voué à l’échec : tomber amoureux, être fou d’amour, brûler d’amour, amour maudit, la maladie d’amour. Être amoureux, ça craint.
Nous sommes censés croire que la vie nous porte, qu’il existe quelque chose qui nous porte. Mais c’est un mensonge. Personne ne nous parle des précipices dans lesquels nous pouvons tomber, ni des nuages qui s’évaporent sous nos pas, personne ne nous parle de la chute libre.
Nous sommes censés croire que la vie nous porte, qu’il existe quelque chose qui nous porte. Mais c’est un mensonge. Personne ne nous parle des précipices dans lesquels nous pouvons tomber, ni des nuages qui s’évaporent sous nos pas, personne ne nous parle de la chute libre.
Quand une âme éclate, on ne peut qu’observer les débris voler dans toutes les directions. Et chaque petit éclat, c’est toi.
Je veux dire que si je le fais, alors je ne veux personne d’autre que toi.