Autrefois les Bretons, les Cévenols, les Berrichons, en arrivant de leur province à la capitale, avaient aussi un accent rocailleux. A Paris leur français se fanait, amputé des riches mots du patois de l'enfance. Mais au fil des ans et des générations, le refoulé rompait les digues, envahissait leur langue qui redevenait une fontaine d'où jaillissaient des mots nouveaux fortement teintés de barbarie patoisante fécondant la langue officielle. C'était le "Parigot".