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EAN : 9782080684875
220 pages
Flammarion (06/10/2005)
3.9/5   10 notes
Résumé :

Au décès de leur mère, trois frères et sœur, Pierre,Claude et Clara, apprennent qu'ils ne toucheront leur héritage qu'à une condition : faire ensemble, à pied, le pèlerinage du Puy-en-Velay jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Pierre est riche, hargneux et égoïste. Claude se noie consciencieusement dans l'alcool. Quant à Clara, elle n'a plus aucun sentiment fraternel. Les frères et s&#... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Coline Serreau nous propose une bonne petite comédie, rapide et efficace. J'ai passé un très bon moment. Ce livre diverti assez efficacement.

Le synopsis : une fratrie ne pouvant pas se voir en peinture et encore moins en vrai, va apprendre au décès de leur mère, qu'ils ne toucheront l'héritage qu'à la condition de suivre pendant 2 mois et demi le chemin de Compostelle sans jamais se séparer. Claude est notoirement alcoolique, Pierre est riche, égoïste et raciste, et Clara, institutrice pour les enfants en difficulté, ne supporte pas ses frères. Poussés par le souhait de ne pas laisser la fortune de leur mère à une oeuvre caritative, ils vont accepter tous les trois le challenge.

Ils vont se retrouver dans un groupe de 8 personnes mené par un guide métis Guy. Ils vont côtoyer, deux jeunes magrébins, dont le premier fait croire au second qu'ils sont en pèlerinage pour la Mecque alors qu'il est là seulement pour être au plus près de son amoureuse secrète, deux lycéennes et une femme sortie du cancer récemment.

Ce drôle d'équipage va devoir apprendre à se connaitre, à se supporter et à aller au-delà des conflits pour réussir à arpenter les 1 800 km du parcours et atteindre la destination visée.

C'est rempli de quiproquo, bourré de stéréotypes et de clichés, mais cela fonctionne. L'ambiance est légère, le sourire est au rendez-vous, la lecture est facile et rapide : c'est une bonne lecture détente.

Il y a un film issu de ce livre (à moins que cela ne soit l'inverse), je ne l'ai pas vu mais à l'occasion je pense que cela peut valoir la peine rien que pour admirer les paysages pyrénéens.
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Un livre pour la détente. On se met vite à aimer ces personnes qui se retrouve à faire le chemin vers Compostelle. Malgré les gros mots, l'écriture est simple et rapide à lire. On se rend compte que faire le chemin de Compostelle amène à une réflexion sur sa vie et permet de revenir meilleur. J'ai trouvé la fin un peu brutale, j'aurais aimé aller plus loin dans la psychologie des personnages et dans le règlement de leurs problèmes. Un livre plaisant qu'on peut allier avec le film ensuite.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
- Le français numéro un, c'est pour parler chez toi, avec ta famille, tes copains, dans la rue... Le français numéro deux, c'est pour trouver du travail, pour écrire, parler à la télévision, c'est le français des riches pour dire : "On est mieux que les pauvres." Il faut que tu l'apprennes un peu.
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Autrefois les Bretons, les Cévenols, les Berrichons, en arrivant de leur province à la capitale, avaient aussi un accent rocailleux. A Paris leur français se fanait, amputé des riches mots du patois de l'enfance. Mais au fil des ans et des générations, le refoulé rompait les digues, envahissait leur langue qui redevenait une fontaine d'où jaillissaient des mots nouveaux fortement teintés de barbarie patoisante fécondant la langue officielle. C'était le "Parigot".
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Une solidarité lie ceux qui ont entrepris cette folie de marcher mille huit cents kilomètres pour rien, pour rien d'achetable en tout cas, pour détricoter leur vie, la repenser avec leurs pieds et leur tête.
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- Les cailles c'est des mecs qui se la pètent dans les rues à comparer leurs téléphones portables, à se vanter d'avoir fait ceci, d'avoir fait cela, et pendant ce temps c'est leur mère qui leur fait à bouffer, qui leur change leurs draps, et qui vont les voir en prison quand ils ont fait des conneries.
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- Si féministe, ça veut dire que les humains sont tous égaux, alors oui je suis une salope de féministe.
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