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Critiques de Colleen Coover (12)
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Les petites faveurs

Annie est une jolie jeune femme qui aime les femmes mais n’ose pas trop se déclarer. Alors, solitaire, elle est très hédoniste et passe le plus clair de son temps à se donner du plaisir en solitaire. Elle est amoureuse de sa jolie voisine, célibataire aussi. Mais un jour, quand elle se caressait en matant Yuriko, la voisine, Annie s’enfonce dans l’herbe jusqu’à disparaître dans le sol. C’est la Reine de sa conscience qui l’a attirée en sous-sol. La Reine la qualifie de dévergondée car à vingt-et-un ans, Annie a déjà fait usage de toute son allocation de masturbation de toute sa vie. La Reine lui présente alors une jeune femme de quelques trente centimètre de haut en lui affirmant que c’est la stricte gardienne de sa conscience. Elle s’appelle Nibbil, plutôt bien proportionnée avec une coiffure de lionne. La Reine qualifie alors Annie de Masturbo-nymphomane et avec son bras droit, une femme à l’allure strict de fonctionnaire, Janus, elle lie Nibbil, la conscience d’Annie à cette dernière pour le restant de ses jours. Mais Nibbil, même si elle a le même rôle que Jiminy Criquet, n’en a pas la rigueur. Très vite, elle est émoustillée par les photos d’Annie qui se masturbe, celle que la Reine tenait pour preuve de débauche. Nibbil, de toute petite taille, se déshabille et s’emballe sur un téton d’Annie. Très vite, Annie devient la maîtresse et l’amante de sa conscience. Ca conscience se montre aussi accro par le sexe que celle qu’elle devrait en principe réfrénée et moralisée. Nibbil n’a pas fini de surprendre Annie, elle peut aussi, quand elle le souhaite, avoir une taille humaine normale. Les deux jeunes femmes découvre la joie de la vie de couple et les plaisirs du sexe à deux mais Janus doit aussi prendre une taille normale pour venir inspecter le travail de la conscience d’Annie, Nibbil. Seulement, janus se trompe d’adresse et rentre chez Yuriko, la jolie voisine qui était en train de se caresser en rêvant d’Annie…



Dans la préface, cette bande dessinée est présentée comme étant créée par une femme qui aime les femmes… pour les femmes. Mais nous, les hommes, sommes invités à dévorer ce récit avec gourmandise. Du porno pour les femmes, mais oui 8 Mais aussi du plaisir pour tous. C’est vrai que dans ce livre, vous ne trouverez aucune trace de testostérone, pas un mâle à l’horizon. C’est une bande dessinée à sketchs, remplie d’érotisme et de pornographie saphiques mais aussi d’humour et d’amour. Si Annie ne connaissait que le plaisir solitaire, elle va découvrir grâce à sa conscience, l’amour et les joies du sexe partagé. C’est encore mieux à deux que toute seule visiblement. Je ne connais pas le monde lesbien mais il faut croire que le désir entre femme est supérieur à celui de l’appel sud mâle. La libido d’Annie et Nibbil n’a pas de limite. Mieux, elle se transmet à d’autres femmes qui parfois, viennent partager leur plaisir et leur en donner d’avantage dans de jolies partouzes lesbiennes. Mais au final, Annie est tellement amoureuse de sa conscience dévergondée qu’elle préfère souvent rester seule avec Nibbil et s’inventer des situations érotique qui éveillent le désir entre elles. Le graphisme est vraiment sympa, c’est très bien dessiné. L’imagination érotique de l’Autriche semble sans limite. Parfois, à la chaîne, les historiettes se suivent sans se ressembler mais rencontre parfois l’excès du trop. Peut-être qu’il ne faut pas lire cette bande dessinée d’une traite au risque de l’écœurement. Mais en même temps, c’est drôle et certains sketchs sont tellement érotiques qu’ils en deviennent émoustillants. Si cette bande dessinée est une ode au plaisir libre et sans tabou, c’est vraiment réussi. Pourquoi se mettre des barrières et unir frustrée (comme c’’est un livre qui raconte l’amour entre femme, je l’écris au féminin. C’est aussi écrit sous forme de conte moderne, s’inspirant de Pinocchio et d’Alice au pays des merveilles. Annie qui s’enfonce dans le sol pour y rencontrer des personnages de petites tailles qui sont pourtant le fruit de sa conscience. Nibbil, bien que plus que délurée, devrait en principe tenir le même rôle que Jiminy Criquet, rôle qu’elle n’assure pas du tout, se transformant très vite en tentatrice plutôt qu’en moralisatrice. Mais si sa mission est d’empêcher Annie d’abuser de la masturbation, sa mission pourrait être considérée comme réussie puisqu’Annie néglige le plaisir solitaire pour enfin découvrir l’amour partagé. Finalement, ce livre est amusant, juste qu’il faut sans doute éviter de le lire d’une traite car des temps morts dans une bande dessinée à la libido exacerbée ne fait pas de tord et permet de l’apprécier d’avantage. Bref, un bon livre, même s’il ne laissera pas de souvenir impérissable. Lu en format KINDLE avec une superbe numérisation.



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Drawing Lines

Ce tome est une anthologie regroupant 16 récits courts autobiographiques en noir & blanc, initialement parus en 2006. Le projet a été supervisé par Diana Schutz qui a rédigé une nouvelle illustrée par 4 petits dessins d'Amanda Conner. Cette anthologie présente la particularité de ne contenir que des bandes dessinées réalisées par des autrices.



Portrait d'une artiste et de son processus créatif : 1 page, par Chynna Clugston Flores. Une journée passée à faire la fête pour finir par dessiner quelques pages au milieu de la nuit. - Triangle amoureux, 4 pages, par Jill Thompson. Une sirène est amoureuse d'un marin, ce qui ne plaît pas à la jeune femme qui a aussi des vues sur lui. - Fièvre jaune, 6 pages, par Colleen Doran. Moe est une jeune femme qui a développé une fascination pour les idoles pop japonaises, en particulier les jeunes chanteurs. Elle finit par en rencontrer un qui préfère la compagnie de la narratrice. - Histoire vraie du salon de coiffure, 6 pages, scénario de Gail Simone et dessins de Rebecca Woods. Une jeune coiffeuse accueille la mère d'une cliente qui n'a pas mis les pieds chez un coiffeur depuis 60 ans, la dernière fois à l'occasion de son mariage. - Le croquemitaine, 8 pages, par Colleen Coover. Une jeune femme seule vaque à ses occupations quotidiennes et banales, tout en décrivant à quoi ressemble le croquemitaine pour elle. - Hands on : 6 pages Carla Speed McNeil. Une jeune guérisseuse prend à parti des individus assistant à une célébration religieuse et elle en guérit quelques-uns de manière brutale. - L'œil du cyclone pour la rebelle, 6 pages, par Lee Marrs. Pudge est une jeune femme bien en chair, bénévole lors d'une action humanitaire pour aider des personnes coincées dans leur maison par une inondation. Elle se retrouve coincée dans l'une d'elle avec un bénévole beau et musclé. - Les filles de Jeff Macey, 12 pages, nouvelle écrite par Diana Schutz, avec 4 petits dessins d'Amanda Conner. À l'été 1992, Jeff Macey donne une réception chez lui pour tout le quartier, tout en pensant à ses filles, ces jeunes femmes qui posent dans son jardin pour des photographies de charme consultables moyennant un abonnement à son site.



L'art de lâcher prise, 6 pages, scénario de Sarah Grace McCandless et dessins de Joëlle Jones. Cette jeune femme subit son quotidien de célibataire, n'éprouvant pas d'empathie pour les gens qui l'entourent, se sentant peu impliquée dans la vie. - Haseena Ross, jeune détective, 7 pages, Trina Robbins. Le frère de Heather Wu est accusé d'avoir volé le sac à mains d'une professeure. Haseena Ross va mener l'enquête avec elle au lycée pour découvrir la vérité. - Lucy au centre commercial & Les garçons sont tellement embêtants, 2 pages, par Violet Kitchen. Une jeune fille pas encore adolescente va acheter des lunettes au centre commercial, puis doit se débarrasser de son grand-frère qui l'empêche de regarder son feuilleton télévisé. - Sans rites, 7 pages, par Madison Clell. En prenant son petit-déjeuner, cette jeune femme pense au sort des enfants dont l'avis de disparition figure sur la brique de lait. - Esther rencontre son créateur, 6 pages, par Leela Corman. Une enfant va porter une robe dans une maison où les femmes accueillent des clients masculins. - Camelia, 6 pages, par Roberta Gregory. Camelia, une jeune femme, abandonne ses études et le domicile familial pour se mettre en couple. Son premier homme et le deuxième ne sont pas très respectueux. - Vous ne me faites pas confiance ?, 4 pages, par Laurenn McCubbin. Dans un présent dystopique, une jeune femme se rend à un rendez-vous pour un avortement clandestin.



Dans les années 2000, l'éditeur Dark Horse conçoit et publie plusieurs anthologies dont celle-ci qui a pour objectif de prouver l'existence d'autrices de comics, et de montrer la diversité de leurs créations. Le lecteur découvre donc 16 récits courts, voire très courts, allant d'une page humoristique, à 7 pages pour les bandes dessinées, avec une nouvelle en prose de 12 pages au milieu de l'ouvrage. Chaque histoire met en scène une femme comme personnage principal, la plupart du temps elle a une vingtaine d'années. Il y a quelques exceptions avec des enfants, et il n'y a qu'une seule femme âgée, la cliente chez la coiffeuse, mais elle n'est pas le personnage principal. Les autrices abordent plusieurs genres : l'autobiographie sur un mode humoristique avec une autodérision caractérisée, ou un moment de leur vie raconté de manière directe, la fiction (la guérisseuse en mode combat), le récit pour enfant (l'enquête de Haseena Ross), le conte ou le récit métaphorique ou la réflexion sur un aspect de la vie humaine. Les dessins vont du plus caricatural pour une exagération comique maximale avec le premier récit, au plus réaliste pour le salon de coiffure, en passant par des dessins de récit pour enfants pour l'enquête, à une simplification très élégante pour Colleen Coover, jusqu'à un registre expressionniste pour Madison Clell. Il est vraisemblable que la responsable éditoriale ait commandé ces récits spécifiquement pour cette anthologie et qu'elle ait discuté avec les artistes pour s'assurer de cette variété. Quoi qu'il en soit, le lecteur découvre des histoires dans des registres variés, et des esthétiques différentes, sans aucun superhéros à l'horizon.



Bien sûr avant de commencer la première histoire, le lecteur se dit qu'une telle anthologie comporte une dimension féministe, ne serait-ce que du fait du choix de n'avoir que des créatrices. Il s'attend donc à ce que certains récits soient ouvertement revendicatifs, dans un registre ou un autre. Dans les faits, il n'y a pas de prise en otage du lecteur ou de la lectrice, pas de récit s'apparentant à du militantisme combatif. Certains thèmes relèvent directement de la condition féminine, comme le dernier sur l'avortement clandestin dans des conditions horrifiques (ce n'est pas un cintre, mais les taches de sang sur la blouse ne mettent pas en confiance), celui où un homme contraint une jeune femme par l'intimidation et la force (avec une vengeance finale relevant du conte), ou encore cette jeune fille effectuant une livraison de vêtement dans une maison close. En fait les autrices laissent le lectorat se positionner par lui-même. Par exemple, dans la nouvelle de douze pages, Diana Schutz décrit le comportement banal de ce chef d'entreprise qui a monté un des premiers sites de charme d'internet, avec accès à des photographies de femmes nues moyennent abonnement ou paiement au coup par coup. Les images de Conner sont sympathiques, sans nudité, ni maltraitance. Le texte expose factuellement la manière dont Jeff Macey fait tourner son entreprise, et le rôle qu'y jouent les femmes. Difficile pour un parent de souhaiter ce genre de vie pour sa fille, ou pour une femme d'y voir une carrière prometteuse.



À plusieurs reprises, la lectrice ou le lecteur assiste ainsi à un instant de vie d'une femme, intimement lié à son genre : l'incidence d'une coupe ratée par un coiffeur pour le mariage, le comportement implicite imposé par le collège et par le lycée, les représentations mentales masculines de la féminité. Les artistes ont l'art la manière de présenter ces moments de vie sous l'angle de la protagoniste, sans exagérer le comportement des individus, homme ou femme, autour d'elle. Pour autant leur comportement fait ressortir ce qu'il y a de prescripteur, tout comme les forces systémiques qui pèsent sur elle. Les récits et les images ne sont pas conçus pour montrer chaque jeune femme comme une victime : chacune dispose de son libre arbitre et peut agir de sorte à prendre la situation en main, en fonction de l'autonomie associée à son âge. Avec ce point de vue en tête, il y a un récit qui dénnote par rapport aux autres : celui de la sirène, réalisé par Jill Thompson qui se focalise sur une rivalité entre deux femmes, dans laquelle le marin n'est plus qu'un objet à conquérir, en neutralisant la concurrente.



La plupart des récits parlent aussi bien aux lectrices qu'aux lecteurs, avec des thèmes qui ne sont pas spécifiques au sexe de l'individu. Le lecteur sourit en voyant la dessinatrice s'éclater toute la journée pour se mettre à sa planche à dessin au tout dernier moment avec une narration visuelle de type comique. Il compatit avec la pauvre Moe aveuglée par sa fascination pour les vedettes, et des dessins aux contours un peu bruts. Il lui faut un petit temps d'adaptation en accompagnant la jeune femme dans la banalité de son quotidien avec des dessins très agréables à l'œil, alors que l'autrice utilise les phylactères pour lui faire dérouler un discours sur le croquemitaine, afin qu'il puisse ressentir cette angoisse existentielle face aux drames arbitraires d'une existence, une histoire très touchante. Il sourit devant les dessins un peu sales de cette guérisseuse de choc, et devant ceux plus lâches de la jeune femme bien en chair profitant de l'isolement pour sauter sur un beau mâle. Il accompagne celle qui entame une phase de processus de deuil pour accepter la réalité de son quotidien de célibataire. Il suffoque avec celle qui contemple l'image des enfants disparus sur son carton de lait, avec des images expressionnistes, des instants déconnectés laissant sous-entendre une terrible violence. Il est sous le coup de la séduction de l'interdit avec la jeune adolescente découvrant l'intérieur de la maison de passe, avant l'arrivée des clients. Quel que soit son sexe, il frémit devant la table d'avortement, à la fois pour l'épreuve physique, mais aussi pour cette sensation écœurante de confiance trahie.



Est-il encore besoin de prouver que les femmes savent faire des bandes dessinées aussi diversifiées et sophistiquées que les hommes ? Non bien sûr, sauf que le métier reste majoritairement masculin dans le monde des comics. Cette anthologie atteint-elle son objectif ? Oui bien sûr, à la fois de montrer que les créatrices et autrices féminines n'ont rien à envier à leurs collègues, masculins, mais plus simplement en proposant des histoires très prenantes, chacune avec une sensibilité personnelle qui s'exprime à la fois dans l'histoire, à la fois dans la narration visuelle.
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Les petites faveurs

J'ai reçu ce livre via la masse critiques Janvier. Ravie de cette trouvailles car il est rare de pouvoir avoir quelques chose qui parle de l'homosexualité je me suis empressé de le lire. Déception totale !



Déjà on commence en lisant l'introduction de l'auteur et on se retrouve avec une explication qui décrit bel et bien que ceci est une bande dessiné pornographique. Je me dis qu'avec de la chance ce mot est utilisé mais que ce n'est pas tant que ça... A la rigueur érotique, ce qui est loin de dérangeait, un peu adulte car on risque de voir un petit peu. Ah en faite c'était bel et bien le bon mot...



Dès le premier chapitre on se trouve dans le monde de Annie, une jeune femme de 20 ans environ qui espionne sa voisine et qui se retrouve à se masturber avec une truelle de jardin. Suite à cela, on se retrouve dans sa conscience où celle-ci râle sur Annie car elle est trop dépravée. Une petite conscience nommée Nabil se retrouve comme mission de suivre l'héroïne et de tenter de contenir son côté "nymphomane". Mais par un hasard totale même sa conscience est une dévergondée et se retrouve finalement à faire l'amour avec elle. Mais ce n'est pas censée être sa conscience ça ? C'est un peu de la masturbation toujours dans un sens non ?



Bref. Passons se détail, ça va passé. De chapitre en chapitre ca invente tous les prétextes pour coucher ensemble. Et même parfois non ! Un chapitre commence avec la case qui dit "Pas le temps on commence direct les parties coquine". Fantastique même l'auteur n'a plus d'idée pour introduire les scènes de sexes !



On s'accroche, on peut le faire on continue ! Arrivée dans nouveau personnage ! Une demoiselle qui se nomme Saga et qui est triste car elle n'a pas de copine. Bien entendu, après un moment, elle croise nos deux premières héroïnes. Mais le peu d'histoire ne dure pas longtemps puisque là, Saga se met à imaginer qu'elle parle aux filles, part avec et couche avec. Dans la réalité, elle a juste laissé tombé sa jupe au milieu de la rue ! Pas de problème, Nibil et Annie veulent simplement la garder, tel un chiot trouver sur le trottoirs et l'adopter.



A partir de la s'en suis des donnes de parties de jambes en l'air à trois, avec toujours aucune excuse valables. Et va y qu'on est au parc à faire un pique nique et qu'on fait crac crac sur la pelouse ou n'importe qui peut passer...



Pour résumé, un auteur masculin qui mes sur papiers ses fantasmes de femmes couchant ensemble qui ne reflètes absolument pas la réalité. Une bande dessiné qui à première vue à l'air mignonne et qui est bel et bien pornographique. A lire donc si vous êtes vous mêmes une personne qui veut se masturber et qui n'a plus internet à la maison !
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Les petites faveurs

J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critiques de janvier, merci à Babelio et à La Musardine!

Avant de sélectionner ce titre dans les ouvrages proposés je m'étais renseigné un peu dessus, néanmoins j'ai été surprise en lisant cette bande dessinée. En effet la quatrième de couverture et les choses que j'avais pu lire à son sujet laissaient penser que Small Favors était une bd érotique, avec un VRAI scénario. Ce n'est malheureusement pas la cas. L'ouvrage est composé de plusieurs scénettes mises bout à bout sans qu'il y ai de réel fil conducteur à part les deux personnages principaux. Et je regrette que leurs psychologies ne soit pas plus creusées.

On est loin d'un livre qui parle à des filles de filles qui aiment les filles. Malgré tout, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, les illustrations sont crues mais assez jolies et si on prend un peu de recul certaines péripéties sont assez cocasses!

A recommander à ceux et celles qui chercheraient une bande dessinée pornographique fun et remplie de jeunes filles délurées.

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Les petites faveurs

Vulgarité et manque d’imagination : est-ce vraiment ainsi que “les filles aiment les filles”?

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Le trait est grossier, malhabile, même s’il se veut d’inspiration manga. Les dialogues, d’un ridicule consommé, prêteraient à rire si ça ne devenait pas franchement affligeant au bout de 10 pages. Cependant, on ne bouquine pas une bande dessiné érotique pour la profondeur des dialogues, n’est-ce-pas?

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Restent les situations. Cette BD s’adresse aux filles qui aiment les filles, certes, mais les femmes hétérosexuelles peuvent être friandes de scénarios homosexuels (contrairement aux hommes); de même qu’on peut apprécier les BD érotiques faites par des hommes pour les hommes. Il faut juste y mettre une bonne dose de sophistication, de fantasme, de beauté qui manquent cruellement à cette BD. Qu’on est loin de Manara et ses femmes pulpeuses et sensuelles, ses scénarios précurseurs et originaux comme Le déclic… Rien de tout cela dans Small favors, compilation sans intérêt de Comics, dont l’effet de répétition est lassant et horripilant. Des vagins en gros plan à toutes les pages sont aussi attirants que des carcasses de bœufs sur l’étal du boucher: il faut une grosse dose d’imagination pour les transformer en steak tartare appétissant.

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Le plus pénible, finalement, n’est pas tant la lecture de cette BD que la frustration de se dire que si les femmes ne sont capables que de produire ce genre de navet, on continuera de se rabattre sur les bandes dessinées produites par des hommes.

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Les opérations Masse Critique de Babelio sont toujours attendues avec autant d’impatience dans la blogosphère! Grâce aux partenariats qu’ils nouent avec des maisons d’édition, on fait des découvertes. Un grand merci pour leur travail, et merci également à La Musardine pour l’envoi de cette BD, et dont je testerai plutôt la collection “Osez…” la prochaine fois!
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Les petites faveurs

Cette critique est issue de l'opération Masse critique spécial BD de Babelio avec la participation ici des éditions La Musardine. Je tiens donc à remercier tout particulièrement Babelio et La Musardine de m'avoir sélectionné pour cette bande dessinée.



Small Favors de Colleen Coover des éditions La Musardine est une BD pornographique.

Colleen Coover qui est une femme, annonce "la couleur" dans une sorte de prérequis. En effet, selon ses propos, c'est une BD pour les filles qui aiment les filles, dessinée et scénarisée par une fille.

On aurait pu s'attendre à quelque chose de plus érotique. D'ailleurs, c'est ce qui est sous entendu dans la 4e de couverture. Et bien non !! On y retrouve plein de scènes pornographiques entre filles. Tout les prétextes sont bons pour se mettre nue et prendre part à des orgies.

Il y a quand même un effet crescendo dans le sens où on commence par avoir des scènes de masturbations, puis en couple puis à trois puis à plus ...

C'est rigolo au début, puis au bout d'un moment on commence à saturer. Il faut dire que la bande dessinée fait aux alentours de 200 pages. C'est peut être un peu beaucoup pour le peu de scénario que l'on retrouve.

Pour revenir au scénario, on ne peut pas dire qu'il n'y avait pas d'idée au début. Mais finalement, comme l'avait annoncé l'auteur, c'est juste pour se faire plaisir entre filles.

Quant aux scènes pornos, on a presque l'impression de retrouver les fantasmes d'hommes. C'est à se demander si l'auteur est vraiment une femme ...

Pour ma part je ne sais pas si les filles qui aiment les filles se retrouveront dans cette BD, mais je dirais que cet ouvrage pourrait être beaucoup plus court.

La qualité des dessins est correct. L'auteur nous donne quelques esquisses des premiers jets de la BD. Ce fut assez intéressant, néanmoins, ce ne sont pas des dessins exceptionnels et je trouve que ce n'est pas suffisant pour dépasser les 3 étoiles. Même les quelques notes humoristiques ne le permettent pas.

Je m'attendais à du sexe, mais peut être pas tout le temps, donc je suis un peu déçu de ce côté là.
Lien : http://boutentraindelalectur..
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Les petites faveurs

Les petites faveurs est une BD pornographique vraiment rafraichissante tant le sexe s'y pratique avec humour et insouciance ! Voilà qui nous change de toute cette Dark romance et autre où la toxicité semble être le must de l’excitation. Ce qui est très agréable à la lecture de ces aventures (à ne pas lire d'une traite pour en garder toute la saveur et éviter l'indigestion), c'est que nous ne sommes pas dans un rapport de domination entre deux êtres, où bien alors sous forme uniquement de jeu sexuel.

Le dessin est à l'unisson et se présente en noir & blanc avec un trait directement issu de la culture des comics indépendants américains.

Bref, de la pornographie joyeuse, tolérante et inclusive, cela nous change des standards machistes et violents de rigueur dans ce milieu moribond et borderline.
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Les petites faveurs

C’est un peu surprise que j’ai ouvert le colis (sans expéditeur ni note d’accompagnement) pour découvrir « Small Favors », ne me rappelant que plus tard que je devais la faveur en question à Babelio et Masse Critique. Du coup avant d’aller plus loin, je tiens à remercier le site, ainsi que l’éditeur qui pour le coup a fait un joli travail (l’objet livre est beau) et dont la ligne éditoriale reste plus audacieuse et aventureuse que bien d’autres.



C’est donc curieuse que j’ai démarrée ma lecture de cette BD « pour les filles qui aiment les filles ». Autant le reconnaître tout de suite, je ne suis pas vraiment une adepte de la pornographie. Je ne pense pas la pratique honteuse mais ce n’est pas un « format » qui marche pour moi, notamment parce que j’ai besoin d’un minimum d’investissement émotionnel / intellectuel. Or ici, on ne peut pas dire que la narration stimule d’une quelque façon le cerveau (pourtant le premier organe sexuel !) car c’est bien simple elle est inexistante.



Passé les premiers segments, l’auteur ne se donne même plus la peine de justifier les parties de jambes en l’air de ses héroines, ni de donner une cohérence interne à ses saynettes. Pourtant l’ « histoire » démarre avec un semblant d’idées, une jeune fille jugée un peu trop dépravée par sa propre conscience qui se retrouve à coucher avec un avatar de cette même conscience, le tout dans une mise en scène Lewis Carollienne. Une façon de traiter (et d’évacuer proprement) la question de la culpabilité associée au sexe plutôt maligne mais qui donne de faux espoirs pour la suite, qui ne propose rien. Ni évolution des personnages, ni de leurs relations. Peut-être l’idée du recueil ne fonctionne-t-elle pas ; la BD a de toute évidence était diffusée par épisodes, et la lecture d’une traite est franchement impossible, tant on se lasse vite.



En bonus la mise en scène se paye le luxe d’être agaçante, se sentant obligée de préciser à ses lecteurs lorsque telle ou telle scène est imaginée. En revanche, difficile de nier la qualité du dessin, ses lignes claires, et son sens du détail sans jamais être surchargé. Colleen Coover a un joli coup de plume, dommage qu’elle n’ait rien à raconter pour aller avec

A vrai dire ce qui m’a le plus déçue / étonnée aura été de découvrir que l’auteur était une femme, tant j’ai eu l’impression de lire la mise en images d’un fantasme masculin, et il m’est arrivée d’être un peu choquée non par le sexe en soit, mais par la hiérarchisation des pratiques (il faut pénétration par un substitut masculin pour que l’acte soit qualifié de « vrai », et l’idée de domination est toujours associée à ce même substitut pénien. Ajoutez à cela la nécessité d’atteindre la toute dernière page (sur près de 200, ça tient de l’effort de longue haleine pour qui comme moi n’a pas aimé le livre) pour se voir délivrer un semblant de tendresse. C’est ce qui selon moi fait le plus cruellement défaut à Small Favors, la tendresse, dans les actes mais aussi et surtout dans les mots, il y a tellement de façon de parler pendant le sexe, et ce « baise moi » constant résume bien l’idée : on ne va jamais plus loin que la baise, et c’est d’autant plus « frustrant » que le format et la longueur permettait une vraie évolution narrative vers quelque chose de plus.

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Les petites faveurs

J’ai reçu ce livre grâce à la masse critique organisée par le site de Babelio. Je tiens donc à remercier le site Babelio ainsi que les éditions de La Musardine !



J’ai sélectionné cette BD lors de la masse critique car les illustrations me semblaient jolies ! Le résumé m’avait lui aussi beaucoup plu, une histoire cocasse sur fond érotique mettant en scène des jeunes filles attirées par des filles. Ce qui me laissait présager une lecture agréable en perspective !



Sauf que ! Une fois cette bande dessinée en main, grosse déception ! Il ne s’agit finalement pas d’une BD érotique, mais pornographique ! Une histoire (si je peux l’appeler ainsi !) cul-cul la praline, où toutes les deux pages, les personnages forniquent ! Tout est prétexte au sexe et il y en a tant que ça en devient ridicule ! Nous avons droit à des « baise-moi » pour un oui ou pour un non ! Seule, à deux ou à quatre tout y passe ! Je ne suis pourtant pas une petite nature, ni une sainte-nitouche, mais là c’est vraiment trop extravagant !



Pour vous mettre dans le bain, voici un petit résumé de la chose!



Dès le début de cette lecture ne rencontrons Annie, une jeune femme de vingt ans. Alors qu’elle est en train de jardiner, elle aperçoit sa jolie voisine qui étend son linge dans son jardin ! Elle se met alors à se masturber avec une truelle de jardin ! Oui, vous avez bien lu ! Nous passons ensuite à une « vision » ou Annie se fait engueuler par la reine de sa conscience parce qu’elle est trop dévergondée et ne pense qu’au sexe. Annie se voit donc assigner une mini-conscience prénommée Nibil qui est censée la guider et l’empêcher de se masturber ! Sauf que Nibil est tout sauf « sage »! S’enchainent alors des parties de jambe en l’air particulièrement absurdes !



Le pire est que l’auteure n’est absolument pas subtile pour introduire les scènes de sexe ! Le scénorio est très pauvre et ne parlons pas des dialogues ! Par exemple dans le chapitre quatre, Annie le personnage principal nous dit « Salut ! On n’a presque plus de place ! Il faut passer tout de suite aux trucs vraiment coquins ! » Et hop, baise, baise, baise ! Si ce n’est pas malheureux ! Le manque d’idée de l’auteure est vraiment frustrant pour le lecteur, d’ailleurs je n’ai pas terminé cette BD et je ne pense pas que je la terminerai un jour !



Seul point positif, les illustrations sont réellement agréables, les jeunes filles sont jolies et leurs expressions sont bien réalisées. Heureusement qu’il y a quand même ça, même si j’aurais préféré que ces illustrations soient en couleurs !



Bref, vous l’aurez compris, à moins que vous n’ayez vraiment rien d’autre à lire, je vous conseille de passer votre chemin !



/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/sma..
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Les petites faveurs

C'est certes rafraîchissant, voir même stimulant, mais le manque d'intrigue nous plonge dans une sorte de joyeux désordre scénaristique sans consistance ou l'on ne fait, au final, que glisser dans les ébats de ces jeunes femmes libérées et extraverties.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Banana Sunday

Un petit album étrange et un peu barré.



Kirby arrive dans son nouveau lycée accompagnée de ses trois singes savants. Et quand on dit savants… Ils parlent, font de la physique et de la philosophie et sont très très forts. Rien que ça.



Durant cette première semaine d’école l’adolescente va tenter de se faire des amis malgré les rumeurs qui commencent à courir sur elle et ses amis à poils.



Mais au fond, d’où viennent-ils réellement ces singes ? Les autres élèves n’ont-ils pas raison d’avoir peur d’eux ?



C’est un petit album sympa quoique pas mémorable.

Ça parle d’amitié, de surnaturel et de dragueur simiesque compulsif.

(lire la suite sur le blog)
Lien : http://kobaitchi.com/banana-..
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Les petites faveurs

Un album complètement débridé, à consommer sans modération !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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