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EAN : 9782842715212
216 pages
La Musardine (19/01/2012)
2.75/5   8 notes
Résumé :
La BD pour les filles qui aiment les fillesAnnie aime se faire du bien. Et elle n’a besoin de personne pour se donner du plaisir. Du moins le pensait-elle jusqu’à l’apparition de Nibbil… Cette jeune femme, créée à partir de sa conscience et capable de changer de taille à volonté, va emmener Annie dans une exploration sans précédent de sa sexualité. Ensemble, elles vont lui faire découvrir des plaisirs insoupçonnés...Aussi enjouée qu’explicite, Les Petites faveurs es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Annie est une jolie jeune femme qui aime les femmes mais n'ose pas trop se déclarer. Alors, solitaire, elle est très hédoniste et passe le plus clair de son temps à se donner du plaisir en solitaire. Elle est amoureuse de sa jolie voisine, célibataire aussi. Mais un jour, quand elle se caressait en matant Yuriko, la voisine, Annie s'enfonce dans l'herbe jusqu'à disparaître dans le sol. C'est la Reine de sa conscience qui l'a attirée en sous-sol. La Reine la qualifie de dévergondée car à vingt-et-un ans, Annie a déjà fait usage de toute son allocation de masturbation de toute sa vie. La Reine lui présente alors une jeune femme de quelques trente centimètre de haut en lui affirmant que c'est la stricte gardienne de sa conscience. Elle s'appelle Nibbil, plutôt bien proportionnée avec une coiffure de lionne. La Reine qualifie alors Annie de Masturbo-nymphomane et avec son bras droit, une femme à l'allure strict de fonctionnaire, Janus, elle lie Nibbil, la conscience d'Annie à cette dernière pour le restant de ses jours. Mais Nibbil, même si elle a le même rôle que Jiminy Criquet, n'en a pas la rigueur. Très vite, elle est émoustillée par les photos d'Annie qui se masturbe, celle que la Reine tenait pour preuve de débauche. Nibbil, de toute petite taille, se déshabille et s'emballe sur un téton d'Annie. Très vite, Annie devient la maîtresse et l'amante de sa conscience. Ca conscience se montre aussi accro par le sexe que celle qu'elle devrait en principe réfrénée et moralisée. Nibbil n'a pas fini de surprendre Annie, elle peut aussi, quand elle le souhaite, avoir une taille humaine normale. Les deux jeunes femmes découvre la joie de la vie de couple et les plaisirs du sexe à deux mais Janus doit aussi prendre une taille normale pour venir inspecter le travail de la conscience d'Annie, Nibbil. Seulement, janus se trompe d'adresse et rentre chez Yuriko, la jolie voisine qui était en train de se caresser en rêvant d'Annie…

Dans la préface, cette bande dessinée est présentée comme étant créée par une femme qui aime les femmes… pour les femmes. Mais nous, les hommes, sommes invités à dévorer ce récit avec gourmandise. du porno pour les femmes, mais oui 8 Mais aussi du plaisir pour tous. C'est vrai que dans ce livre, vous ne trouverez aucune trace de testostérone, pas un mâle à l'horizon. C'est une bande dessinée à sketchs, remplie d'érotisme et de pornographie saphiques mais aussi d'humour et d'amour. Si Annie ne connaissait que le plaisir solitaire, elle va découvrir grâce à sa conscience, l'amour et les joies du sexe partagé. C'est encore mieux à deux que toute seule visiblement. Je ne connais pas le monde lesbien mais il faut croire que le désir entre femme est supérieur à celui de l'appel sud mâle. La libido d'Annie et Nibbil n'a pas de limite. Mieux, elle se transmet à d'autres femmes qui parfois, viennent partager leur plaisir et leur en donner d'avantage dans de jolies partouzes lesbiennes. Mais au final, Annie est tellement amoureuse de sa conscience dévergondée qu'elle préfère souvent rester seule avec Nibbil et s'inventer des situations érotique qui éveillent le désir entre elles. le graphisme est vraiment sympa, c'est très bien dessiné. L'imagination érotique de l'Autriche semble sans limite. Parfois, à la chaîne, les historiettes se suivent sans se ressembler mais rencontre parfois l'excès du trop. Peut-être qu'il ne faut pas lire cette bande dessinée d'une traite au risque de l'écoeurement. Mais en même temps, c'est drôle et certains sketchs sont tellement érotiques qu'ils en deviennent émoustillants. Si cette bande dessinée est une ode au plaisir libre et sans tabou, c'est vraiment réussi. Pourquoi se mettre des barrières et unir frustrée (comme c''est un livre qui raconte l'amour entre femme, je l'écris au féminin. C'est aussi écrit sous forme de conte moderne, s'inspirant de Pinocchio et d'Alice au pays des merveilles. Annie qui s'enfonce dans le sol pour y rencontrer des personnages de petites tailles qui sont pourtant le fruit de sa conscience. Nibbil, bien que plus que délurée, devrait en principe tenir le même rôle que Jiminy Criquet, rôle qu'elle n'assure pas du tout, se transformant très vite en tentatrice plutôt qu'en moralisatrice. Mais si sa mission est d'empêcher Annie d'abuser de la masturbation, sa mission pourrait être considérée comme réussie puisqu'Annie néglige le plaisir solitaire pour enfin découvrir l'amour partagé. Finalement, ce livre est amusant, juste qu'il faut sans doute éviter de le lire d'une traite car des temps morts dans une bande dessinée à la libido exacerbée ne fait pas de tord et permet de l'apprécier d'avantage. Bref, un bon livre, même s'il ne laissera pas de souvenir impérissable. Lu en format KINDLE avec une superbe numérisation.

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J'ai reçu ce livre via la masse critiques Janvier. Ravie de cette trouvailles car il est rare de pouvoir avoir quelques chose qui parle de l'homosexualité je me suis empressé de le lire. Déception totale !

Déjà on commence en lisant l'introduction de l'auteur et on se retrouve avec une explication qui décrit bel et bien que ceci est une bande dessiné pornographique. Je me dis qu'avec de la chance ce mot est utilisé mais que ce n'est pas tant que ça... A la rigueur érotique, ce qui est loin de dérangeait, un peu adulte car on risque de voir un petit peu. Ah en faite c'était bel et bien le bon mot...

Dès le premier chapitre on se trouve dans le monde de Annie, une jeune femme de 20 ans environ qui espionne sa voisine et qui se retrouve à se masturber avec une truelle de jardin. Suite à cela, on se retrouve dans sa conscience où celle-ci râle sur Annie car elle est trop dépravée. Une petite conscience nommée Nabil se retrouve comme mission de suivre l'héroïne et de tenter de contenir son côté "nymphomane". Mais par un hasard totale même sa conscience est une dévergondée et se retrouve finalement à faire l'amour avec elle. Mais ce n'est pas censée être sa conscience ça ? C'est un peu de la masturbation toujours dans un sens non ?

Bref. Passons se détail, ça va passé. de chapitre en chapitre ca invente tous les prétextes pour coucher ensemble. Et même parfois non ! Un chapitre commence avec la case qui dit "Pas le temps on commence direct les parties coquine". Fantastique même l'auteur n'a plus d'idée pour introduire les scènes de sexes !

On s'accroche, on peut le faire on continue ! Arrivée dans nouveau personnage ! Une demoiselle qui se nomme Saga et qui est triste car elle n'a pas de copine. Bien entendu, après un moment, elle croise nos deux premières héroïnes. Mais le peu d'histoire ne dure pas longtemps puisque là, Saga se met à imaginer qu'elle parle aux filles, part avec et couche avec. Dans la réalité, elle a juste laissé tombé sa jupe au milieu de la rue ! Pas de problème, Nibil et Annie veulent simplement la garder, tel un chiot trouver sur le trottoirs et l'adopter.

A partir de la s'en suis des donnes de parties de jambes en l'air à trois, avec toujours aucune excuse valables. Et va y qu'on est au parc à faire un pique nique et qu'on fait crac crac sur la pelouse ou n'importe qui peut passer...

Pour résumé, un auteur masculin qui mes sur papiers ses fantasmes de femmes couchant ensemble qui ne reflètes absolument pas la réalité. Une bande dessiné qui à première vue à l'air mignonne et qui est bel et bien pornographique. A lire donc si vous êtes vous mêmes une personne qui veut se masturber et qui n'a plus internet à la maison !
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C'est un peu surprise que j'ai ouvert le colis (sans expéditeur ni note d'accompagnement) pour découvrir « Small Favors », ne me rappelant que plus tard que je devais la faveur en question à Babelio et Masse Critique. du coup avant d'aller plus loin, je tiens à remercier le site, ainsi que l'éditeur qui pour le coup a fait un joli travail (l'objet livre est beau) et dont la ligne éditoriale reste plus audacieuse et aventureuse que bien d'autres.

C'est donc curieuse que j'ai démarrée ma lecture de cette BD « pour les filles qui aiment les filles ». Autant le reconnaître tout de suite, je ne suis pas vraiment une adepte de la pornographie. Je ne pense pas la pratique honteuse mais ce n'est pas un « format » qui marche pour moi, notamment parce que j'ai besoin d'un minimum d'investissement émotionnel / intellectuel. Or ici, on ne peut pas dire que la narration stimule d'une quelque façon le cerveau (pourtant le premier organe sexuel !) car c'est bien simple elle est inexistante.

Passé les premiers segments, l'auteur ne se donne même plus la peine de justifier les parties de jambes en l'air de ses héroines, ni de donner une cohérence interne à ses saynettes. Pourtant l' « histoire » démarre avec un semblant d'idées, une jeune fille jugée un peu trop dépravée par sa propre conscience qui se retrouve à coucher avec un avatar de cette même conscience, le tout dans une mise en scène Lewis Carollienne. Une façon de traiter (et d'évacuer proprement) la question de la culpabilité associée au sexe plutôt maligne mais qui donne de faux espoirs pour la suite, qui ne propose rien. Ni évolution des personnages, ni de leurs relations. Peut-être l'idée du recueil ne fonctionne-t-elle pas ; la BD a de toute évidence était diffusée par épisodes, et la lecture d'une traite est franchement impossible, tant on se lasse vite.

En bonus la mise en scène se paye le luxe d'être agaçante, se sentant obligée de préciser à ses lecteurs lorsque telle ou telle scène est imaginée. En revanche, difficile de nier la qualité du dessin, ses lignes claires, et son sens du détail sans jamais être surchargé. Colleen Coover a un joli coup de plume, dommage qu'elle n'ait rien à raconter pour aller avec
A vrai dire ce qui m'a le plus déçue / étonnée aura été de découvrir que l'auteur était une femme, tant j'ai eu l'impression de lire la mise en images d'un fantasme masculin, et il m'est arrivée d'être un peu choquée non par le sexe en soit, mais par la hiérarchisation des pratiques (il faut pénétration par un substitut masculin pour que l'acte soit qualifié de « vrai », et l'idée de domination est toujours associée à ce même substitut pénien. Ajoutez à cela la nécessité d'atteindre la toute dernière page (sur près de 200, ça tient de l'effort de longue haleine pour qui comme moi n'a pas aimé le livre) pour se voir délivrer un semblant de tendresse. C'est ce qui selon moi fait le plus cruellement défaut à Small Favors, la tendresse, dans les actes mais aussi et surtout dans les mots, il y a tellement de façon de parler pendant le sexe, et ce « baise moi » constant résume bien l'idée : on ne va jamais plus loin que la baise, et c'est d'autant plus « frustrant » que le format et la longueur permettait une vraie évolution narrative vers quelque chose de plus.
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Vulgarité et manque d'imagination : est-ce vraiment ainsi que “les filles aiment les filles”?
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Le trait est grossier, malhabile, même s'il se veut d'inspiration manga. Les dialogues, d'un ridicule consommé, prêteraient à rire si ça ne devenait pas franchement affligeant au bout de 10 pages. Cependant, on ne bouquine pas une bande dessiné érotique pour la profondeur des dialogues, n'est-ce-pas?
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Restent les situations. Cette BD s'adresse aux filles qui aiment les filles, certes, mais les femmes hétérosexuelles peuvent être friandes de scénarios homosexuels (contrairement aux hommes); de même qu'on peut apprécier les BD érotiques faites par des hommes pour les hommes. Il faut juste y mettre une bonne dose de sophistication, de fantasme, de beauté qui manquent cruellement à cette BD. Qu'on est loin de Manara et ses femmes pulpeuses et sensuelles, ses scénarios précurseurs et originaux comme le déclic… Rien de tout cela dans Small favors, compilation sans intérêt de Comics, dont l'effet de répétition est lassant et horripilant. Des vagins en gros plan à toutes les pages sont aussi attirants que des carcasses de boeufs sur l'étal du boucher: il faut une grosse dose d'imagination pour les transformer en steak tartare appétissant.
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Le plus pénible, finalement, n'est pas tant la lecture de cette BD que la frustration de se dire que si les femmes ne sont capables que de produire ce genre de navet, on continuera de se rabattre sur les bandes dessinées produites par des hommes.
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Les opérations Masse Critique de Babelio sont toujours attendues avec autant d'impatience dans la blogosphère! Grâce aux partenariats qu'ils nouent avec des maisons d'édition, on fait des découvertes. Un grand merci pour leur travail, et merci également à La Musardine pour l'envoi de cette BD, et dont je testerai plutôt la collection “Osez…” la prochaine fois!
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critiques de janvier, merci à Babelio et à La Musardine!
Avant de sélectionner ce titre dans les ouvrages proposés je m'étais renseigné un peu dessus, néanmoins j'ai été surprise en lisant cette bande dessinée. En effet la quatrième de couverture et les choses que j'avais pu lire à son sujet laissaient penser que Small Favors était une bd érotique, avec un VRAI scénario. Ce n'est malheureusement pas la cas. L'ouvrage est composé de plusieurs scénettes mises bout à bout sans qu'il y ai de réel fil conducteur à part les deux personnages principaux. Et je regrette que leurs psychologies ne soit pas plus creusées.
On est loin d'un livre qui parle à des filles de filles qui aiment les filles. Malgré tout, je n'ai pas passé un mauvais moment de lecture, les illustrations sont crues mais assez jolies et si on prend un peu de recul certaines péripéties sont assez cocasses!
A recommander à ceux et celles qui chercheraient une bande dessinée pornographique fun et remplie de jeunes filles délurées.
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critiques presse (2)
Sceneario
10 juin 2019
C'est certes rafraîchissant, voir même stimulant, mais le manque d'intrigue nous plonge dans une sorte de joyeux désordre scénaristique sans consistance ou l'on ne fait, au final, que glisser dans les ébats de ces jeunes femmes libérées et extraverties.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Sceneario
13 février 2012
Un album complètement débridé, à consommer sans modération !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- On peut baiser un peu ? S’il te plait ? Aide-moi !
- Désolée, Nibbil, Je prépare des spaghettis. Le sexe et la cuisine sont quelque peu incompatibles.
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