Constance Orbeck-Nilssen

Ceci est un livre jeunesse de 48 pages pour les enfants à partir de 5 ans.



Je pense que pour l'âge indiqué, c'est surtout les parents qui feront la lecture à leur petit. Il est bien adapté pour une lecture du soir avant de dormir par exemple. Il y a en plus des illustrations pour compléter le texte.



Pour les plus grands, ceux qui ont une facilité pour la lecture pourront découvrir en autonomie ce livre. Par contre, il pourrait être difficile pour les enfants qui ont un peu de mal avec la lecture. Ecriture noire ou blanche et plutôt petite.

C'est un excellent album aux émotions bien rendues par les images autant que par le texte, bien écrit, au rythme un peu sacadé qui évoque peut-être la respiration difficile du petit. Illus bien pensées avec cette composante de 4 couleurs : noir qui souligne l'ambiance sinistre et angoissante de l'ascenseur, orange qui met bien en évidence le personnage principal, son père et les pensées qui vont le rassurer et lui permettre de surpasser ses peurs et trouver une solution. Il ne se passe pas grand chose et en même si, dans la tête de ce petit garçon.

Qui n’a jamais eu peur d’être coincé dans un ascenseur ? C’est ce qui arrive à ce petit garçon, qui pour ne pas inquiéter sa mère et rentrer à l’heure à pris seul l'ascenseur alors que ce dernier n’a pas le droit de le prendre sans sa mère. Coincé seul dans cet ascenseur et dans le noir le petit garçon à peur et si la cage de l’ascenseur tombe et s’écrase ? Il s’inquiète que va penser sa mère lorsqu’elle ne le verra pas rentrer. Doit-il enfreindre la règle de sa mère et appuyer sur le bouton interdit de l’ascenseur ? Pour se sortir de cette situation et affronter ses peurs, le petit garçon va se remémorer un souvenir avec son père qui lui donnera du courage pour affronter cette épreuve.



Dans le noir de l’ascenseur s’adresse aux enfants de 5 ans qui se lit rapidement, dont les parents peuvent en faire la lecture le soir avant d’aller se coucher. J’ai beaucoup apprécié le graphisme de cet ouvrage notamment le rappel des couleurs noires, gris et bleu qui rappellent des couleurs sombres permettant de nous imaginer ce que ce petit à pu ressentir seul dans le noir de cet ascenseur.


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Enfermé dans l'ascenseur.



Un jeune garçon se retrouve coincé dans un ascenseur en panne. En raison de son jeune âge, il n'est pas autorisé en principe à emprunter seul l'appareil. Seulement, il était en retard et avait peur que sa maman s'inquiète...



Enfreindre une règle, se retrouver seul, avoir peur, voici l'enchaînement des situations. Alors que peut-il faire ensuite ?



De nombreuses personnes, de tout âge, ont vécu cette expérience qui peut être traumatisante.



Dans ce récit, le jeune garçon va trouver dans ses souvenirs, une aide improbable mais efficace.



Car est-on jamais seul ? Il lui faudra aussi prendre une autre décision concernant ce bouton de l'ascenseur sur lequel sa mère lui interdit d'appuyer.



Un bon ouvrage qui permet de discuter avec l'enfant sur les interdits, savoir quand les dépasser et avec quelles conséquences possibles.



À la fin de la lecture, l'enfant peut être rassuré et comprendre que ses parents, même absents, sont toujours avec lui pour l'aider à grandir et l'accompagner dans les épreuves de la vie.

Car tout n'est pas prévisible.



Les dessins représentent merveilleusement bien la situation d'inconfort du héros, mais aussi la résolution du problème.


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Même si je n’ai pas été séduite par les illustrations, j’ai beaucoup apprécié la construction de l’histoire et la synchronisation des émotions avec les illustrations. Cette couleur noire qui engloutit tout dès la couverture, la 2e et la 3e de couverture, nous plonge immédiatement dans l’angoisse du petit garçon. Le bleu et le blanc alternent suivant que l’enfant imagine ou se souvient… Sa casquette orange reste le point de repère jusqu’à ce qu’elle soit rejointe par celle du papa, protecteur, rassurant, qui permet de trouver la force cachée au fond du petit garçon. Le dénouement se passe de texte. Je serai curieuse de connaître l’avis de psychologues pédiatriques sur l’approche utilisée par les auteurs norvégiens. Ce livre peut peut-être servir de base à des ateliers ou des discussion avec des enfants pour apprendre à surmonter une peur paralysante.

Ce petit livre sensé s’adresser aux enfants peut aussi toucher les adultes. Les illustrations sont de pures merveilles, sobres, élégantes. Les textes sont sans réponses. Un enfant questionne sans arrêt, ce livre est un peu frustrant pour lui puisqu’il n’y apporte aucune réponse. La collection s’intitule Philo et autres chemins. JB

Un petit album plein de charme au trait extrêmement fin et délicat, très proche de la bande dessinée, qui illustre avec tendresse, émotion et beaucoup de justesse, une malheureuse aventure qui fera peut-être émerger chez certains quelques réminiscences...
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Un album intelligent sur les peurs irrationnelles, la prise d’autonomie, l’apprentissage en somme.
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William est un petit garçon un peu solitaire qui se pose beaucoup de questions. Ses grands-parents tiennent une place importante dans sa vie et il a un lien particulier avec sa grand-mère paternelle. C’est à elle qu’il pose les grandes questions et ensemble, ils parlent de leurs peurs. Ce livre nous montre les rapports privilégiés qu’un enfant peut avoir avec ses grands-parents et les questions importantes que l’on peut se poser à tout âge ! G