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Citation de Colchik


Il faut laisser la liberté à son monde intérieur, lui ouvrir toutes les vannes et découvrir alors, avec étonnement, que notre conscience renferme bien plus de pensées, de sentiments et de forces poétiques que nous le supposions.
L’œuvre en gestation gagne en qualités nouvelles, se complique et s’enrichit au cours de sa progression même.
Cela ressemble au printemps dans la nature. La chaleur solaire est invariable. Or, la neige fond, puis l’air se réchauffe ainsi que le sol et les arbres. La terre s’emplit de bruissements, de clapotis, du jeu des gouttes, du ruissellement des eaux du dégel, de milliers de signes printaniers bien que, je le répète, la chaleur solaire demeure invariable.
Il en est de même dans la création littéraire. Notre conscience demeure constante quant à son essence mais elle provoque, au cours même de l’élaboration de l’œuvre à naître, des remous, des torrents, des cascades d’idées et d’images nouvelles, des sensations neuves et des mots interdits. L’auteur, parfois, est le premier surpris de ce qu’il a écrit.
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