Rouvim portait la tanche. Elle pendait lourdement à son épaule et dégoulinait. L'éclat de ses écailles aveuglait autant que les coupoles dorées de l'ancien monastère qui était visible à trente kilomètres à la ronde par temps clair.
Nous traversâmes les prés pour passer volontairement à proximité des faneuses. Nous apercevant, elles s'arrêtèrent de travailler ; elles regardèrent la tanche, la paume des mains devant les yeux, comme pour se protéger d'un soleil insupportable.