Vous allez laisser venir à vous cette phrase : « Je suis capable et valable à chaque instant. » Accueillez cette phrase et répétez-la dans votre tête. Plus vous vous la répétez et plus elle résonne en vous, dans votre tête et dans votre corps. Pour que cette phrase devienne comme une clef, un sésame qui ouvrira la porte sur toutes les sensations positives de confiance et d'estime que vous avez activées aujourd'hui, vous allez inspirer profondément, bloquer votre respiration et inscrire cette phrase dans votre tête. Puis soufflez doucement par la bouche pour diffuser ces mots dans tout votre corps et les ancrer profondément, durablement. Chaque fois que vous vous la répéterez, cette phrase-clef réactivera instantanément les sensations de confiance et d'estime que vous êtes allés retrouver pendant cette séance. Rappelez-vous : à chaque instant, vous êtes « capable et valable » de tout, pour tout.
Les gens passent leur temps à se juger entre eux. Pas de manière constructive et intelligente, non, de façon
dépréciative. Ils commencent par eux-mêmes, se dévalorisent en permanence, se comparent. L'autocritique est érigée en sport national, comme si des milliers d'oiseaux-juges venaient constamment picorer le cerveau pour l'appauvrir et le tuer de désespoir. Et quand l'autojugement devient insupportable, quand l'esprit ne parvient plus à supporter ce dénigrement de soi, il se reporte sur autrui. Pour qu'il puisse se dire que finalement, il n'est pas si mal que ça, pour se rassurer et se faire un peu de bien. Il devient un loup pour les autres.
- Et toi, tu devrais te concentrer sur tes émotions!
- Comment ca?
- Tu ne les écoutes pas.
- Je ne suis pas d'accord, j'ai appris et j'y travaille. Je les écoute, maintenant. Avant, je ne faisais, au mieux, que les entendre.
- Je me suis peut-être mal exprimé. Tu les écoutes, mais tu leur laisses tout le pouvoir. Les écouter n'est pas synonyme de les vivre avec violence, en te soumettant à leur intensité. Tu dois apprendre à les gérer positivement. Je ne te parle pas de les brimer, de les mettre sous contrôle; plutôt de les accueillir avec plus de sérénité, même celles qui sont intenses.
CHASSER LE SUPERFLU. Chasser le superflu, ok... mais qu'est ce qui est superflu et qu'est ce qui ne l'est pas? Vaste question! Il faut entendre par superflu tout ce qui nous empêche de revenir à l'essence même des choses. Ce qui est créé par notre mental, en somme. Et plus personnellement, tout ce qui n'est pas bon pour nous, ou ce qui nous semble bon mais perturbe en réalité notre équilibre, est également superflu et entraîne des tensions.
Ces tensions s'expriment en hyperstress, en ruminations, en cogitations, en vagues émotives et/ou négatives qui se répercutent sur le corps par ce mental qui ne cesse d'interpréter, d'analyser, de rationaliser. Alors, le corps se met à parler, à crier même parfois pour se faire entendre et plus on l'ignore, plus il crie fort.
Il faut donc se reconnecter à lui et reconnaître les pressions, les fausses croyances, les peurs et les colères pour ce qu'elles sont afin de pouvoir revenir à l'essentiel dans l'apaisement.
En opérant cette réduction nécessaire, vous vous sentirez tout de suite mieux, c'est promis!
On grille tellement d'énergie pour des choses inutiles qu'il ne nous en reste jamais assez pour l'essentiel. Nous sommes une société de fatigués mais parce que nous utilisons notre quota d'énergie dans du négatif, qui en consomme deux fois plus que le positif. Et comme l'énergie n'est pas illimitée, nous sommes à court de carburant pour ce qui est bon pour nous.
Aussi difficile que cela puisse paraître, toutes ces critiques ne doivent pas devenir une affaire personnelle, jamais. Si tu reconnais qu'elles ne sont pas toi, qu'elles ne définissent pas ta personne, tu ne leur accordes aucune crédibilité, aucune valeur et leur impact devient nul.
S'ils savaient comme la vie passe vite, pensa Yvette avec nostalgie. Si l'on avait conscience, vraiment conscience, dès le plus jeune âge, de la fugacité de la vie, on ferait certainement d'autres choix.
C'est le passage du Gois, expliqua Simon. Une route submersible de 4,2 kilomètres qui relie l'ile au continent. On ne peut l'emprunter qu'à marée basse. La plupart du temps, il est sous l'océan.
« Vous savez, parfois, la famille qui nous est assignée à la naissance n'est pas la bonne. C'est comme ça, il y a un mauvais tirage au sort mais cela ne vous empêche pas d'en créer un autre. »
Tout le monde écoute les rumeurs et même si on essaie de ne pas le faire, elles trouvent toujours un moyen pour ramper jusqu'à nous et instaurer le doute.