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Critiques de Cornélia de Preux (8)
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Le chant du biloba

Je remercie les éditions "Plaisir de lire" pour leur participation à la masse critique Babelio qui m'a permit de découvrir ce petit livre Suisse.

Un livre bourré de bons sentiments et de bonnes idées. C'est l'histoire de Tiwi, une adolescente adoptée qui se sent abandonnée par ses parents adoptifs. Sa mère aux tendances anorexiques passe son temps au travail ou à courir, son père de même. Alors un jour de vacances, qu'elle passe encore seule dans l'appartement blanc et trop bien rangé, Tiwi décide d'accompagner un ancien voisin tsigane à un défilé de coccinelles VW. En emportant son arrière-grand-mère qui plus es!

Des bonnes idées, oui... Mais qui malheureusement pour moi sont assez mal utilisées, pas mises à profit. On parle de beaucoup choses mais rien en profondeur. Les difficultés de l'adolescence, l'anorexie, les problèmes de couples, alzheimer, souvenir de la seconde guerre mondiale, et même réunion de passionné de voitures anciennes tout ça est survolé, tout juste effleuré et c'est tout. Quel dommage!!

Raconté comme un road-trip cela aurait pu être un moment initiatique pour Tiwi, adolescente qui se cherche un peu. Mais non. Pas d'évolution, que des fuites. Pas de remise en question, pas vraiment de questionnement. Pareillement pour les deux accompagnateur de Tiwi : le tsigane et la mamie allemande. On leur découvre un passé presque en commun et pourtant aucun rapprochement se fait. Les sentiments n'évoluent pas. Peut être est-ce à cause de ce manque d'évolution dans les personnages que j'ai eu du mal à m'accrocher à eux. A moins que ça soit le fait qu'il ne soit pas assez creusé. On en sait que trop peu. L'adoption de Tiwi, on ne l'utilise pas! Le passé allemand de la mamie, on l'évoque sans nous donner d'explication. La vie de Lupesco qui vit dans son camion VW, inconnue! Encore une fois quel dommage d'avoir tant de possibilité et de ne pas les utiliser!

Il faut aussi dire que j'ai eu du mal avec le style d'écriture. Un peu haché, heurté. Les passages entre les paragraphes sont comme des secousses, des coupures. L'enchainement des phrases pas toujours fluide. Et même certaines tournures me semblaient bizarres. peut être parce que c'est suisse?

Et enfin, ce qui a valu une étoile en moins sur la note finale, la fin justement. Abrupte, obscure, frustrante! Rien ne nous expliqué, on nous laisse en plan avec nos questions. On assiste pas au retrouvailles entre Tiwi et ses parents, on se sait pas comment le couple va faire pour se reconstruire derrière ça, comment vont évoluer les rapports entre les personnages après ça. Et puis ce dernier paragraphe que j'ai pas bien compris, qui semble venir comme un cheveu sur la soupe.

En refermant ce livre je me suis demandé si j'étais passé à coté d'une certaine poésie qu'il devait contenir. On y ressent de la tendresse, et des relations fortes. Mais la mauvaise exploitation des situations m'a tellement gâché ma lecture que je pense que la frustration l'a emporté sur le reste.

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Le chant du biloba

Je crois que c'est la première fois que j'ai l'impression de lire du suisse (français) : dans le vocabulaire, dans les tournures de phrases (une m'a laissée particulièrement perplexe...). C'est pour moi le plus grand charme de cette histoire aux personnages plutôt colorés qui donnent envie de les suivre sur leurs chemins respectifs : l'aïeule et son passé, la mère et l'obsession du sain et du propre, le père qui préfère être loin de la maison, la fille adoptive adolescente esseulée, le tsigane dans son combi Volkswagen... Malheureusement, le choix de l'autrice n'est pas d'explorer ces pistes mais de les effleurer en donnant une fin qui transforme la perspective de ce qu'on a lu, ainsi que d'enseigner quelque chose au lecteur. Ce n'est pas désagréable du tout mais ça ne fait pas un coup de coeur.
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L'Aquarium

Ouf ! Je recommence à respirer ! Quelle tension ce huis-clos ! Je m'y suis plongée corps et âme pour en ressortir comblée par une fin surprenante. J'ai dévoré ce premier roman de Cornélia De Preux qui a une belle plume, franche, directe, simple.
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Le chant du biloba

Quand on se sent délaissée et incomprise comme Tiwi, on a parfois envie de prendre la tangente afin d'élargir un horizon étriqué qui ne nous satisfait plus. L'adolescente, âgée de quinze ans, a décidé de mettre à profit sa semaine de vacances pour voir du pays et braver les interdits culinaires imposés par ses parents adoptifs en se gavant de junk food. Ne manquant pas de ressources et d'imagination, elle arrive à convaincre son ancien baby-sitter et complice de toujours de l'embarquer à bord de Cucarachita, son antique bus VW fraîchement relooké. Récupérant la grand-mère de l'adolescente au passage, voilà Tiwi, Groumma et Lupu en chemin pour la Coccinellomania, bien décidés à vivre de folles aventures sur les routes de Suisse, enfiévrés par les ritournelles entraînantes de la bombesque Shakira et pourchassés par un tandem de flics aux allures de Laurel et Hardy...



Adoption, conflits intergénérationnels et séquelles de l'holocauste figurent parmi les thèmes abordés par l'auteure dans ce court roman. Des problématiques posées sur un mode léger où l'imaginaire et la poésie se substituent au réel, Cornélia de Preux adoptant la structure narrative du conte initiatique : "[...] regarder en face la folie, l'intolérance, l'oppression, le racisme, l'orgueil, la couardise. A apprivoiser la séparation, la maladie, la mort. Les contes aident à grandir. "

Voilà un roman qui devrait trouver son lectorat en séduisant les jeunes lecteurs ou les adultes à la recherche d'un livre qui les plongera dans l'univers ouaté du merveilleux. Pour ma part, j'ai pris plaisir à découvrir ce récit, savourant cette pause douceur avant de m'en retourner vers des lectures plus sombres !



Merci à Marie-Delphine de Babelio et aux éditions Plaisir de lire pour la découverte de cet ouvrage.
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Le chant du biloba

Dans ce second roman de Cornélia De Preux, on part à l’aventure avec un trio improbable.

Tiwi, adolescente en vacances, un peu délaissée par ses parents adoptifs trop occupés, décide de faire prendre l’air à son arrière grand-mère Gretel. C’est un drôle de lascar, nommé Lupesco, qui prend le volant de son vieux bus VW, direction un rassemblement de voitures Coccinelles.



Ce road-trip va permettre aux personnages de se découvrir, de se révéler, car pour faire face au temps qui passe, les attitudes ne sont pas toutes similaires.

Grandir, s’épanouir, vieillir sont tant de difficultés que l’on rencontre !



L’auteur offre au lecteur un conte inter-générationnel pigmenté de suspens. Une histoire qui semble simple, mais qui prend sa force au fil des pages. Rien n’est laissé au hasard et, dès les premières pages (qui se passent dans la chambre 63 de l’aïeule) jusqu’au chapitre 63 (qui conclut le roman), on suit avec tendresse et humour les péripéties des personnages si attachants.



Un roman qui peut être lu par des jeunes et des moins jeunes, avec le même plaisir !
Lien : http://mabibliothequebleue.c..
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Le chant du biloba

J’ai apprécié ce livre par les thèmes abordés et son côté un peu décalé. Une ado enlève sa grand-mère et part avec un original à une rencontre de voitures coccinelles. A la fois réflexion sur les relations entre générations, angoisse d’une mémoire qui baisse, besoin de transmission, solitude des jeunes et des vieux. Ce roman est très agréable à lire et peut être une base de discussion sur plusieurs problèmes de société. Un peu déconcertée par la conclusion ! GB
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L'Aquarium

Ce roman commence comme une farce et l'on ne peut imaginer dès le départ le terrible huis-clos familiale qui va se jouer.

Le père avait tout prévu, sauf l'imprévu ...



Cette famille "modèle" est décrite avec une écriture efficace, fluide, sans fioritures. Le rythme emporte le lecteur dans cette folie humaine et, malheureusement, en moins de temps que l'on ne voudrait, on tourne la dernière page avec le sentiment que bien des pistes d'intrigue restent peu développées et que la chute de l'histoire mériteraient une petite dizaine de pages supplémentaires.

Dommage, car le sujet est original et bien mené.

Un premier roman qui perturbe lorsque l'on se demande "qui tire les ficelles ?"


Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr
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L'Aquarium

L'idée de départ est originale. L'idée de Constantin pour faire croire au voyage jusqu'au bout était intéressante, car on pouvait s'attendre à ce que la famille, obligée de se côtoyer en vase clos, finisse par être plus soudée ou par se briser. Ces quinze jours sont comme une espèce d'épreuve de laquelle chacun sortira changé, au cours de laquelle chacun sera confronté aux autres et à lui-même.

L'idée est bonne, mais elle n'est pas nouvelle. Cela ne serait pas grave si elle était correctement exploitée. Ici, on devine trop de choses dès le départ pour être vraiment surpris par ce que chaque personnage finit par montrer.



En outre, aucun personnage n'est vraiment sympathique, à part Vladimir. Constantin est profondément perturbé, et ce depuis longtemps.

[...]

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