La mystérieuse noblesse des opprimés, des malades, des faibles, des gens désarmés, des vieillards, des femmes, des enfants, l'Allemand la perçoit, la sent, l'envie et la redoute, peut-être plus qu'aucun peuple d'Europe. Et il en tire vengeance. Il y a une sorte d'avilissement voulu dans l'arrogance et la brutalité de l'Allemand, un profond besoin d'auto-dénigrement dans son impitoyable cruauté, une fureur d'abjection dans sa "peur" mystérieuse.