Apollinaire, plus brillant, s'est montré plus lapidaire : "Ce fauve est un raffiné." Il l'a décrit peignant avec solennité plusieurs toiles à la fois, un quart d'heure pour chacune, citant Claudel et Nietzsche s'il se trouvait des étudiants dans la pièce.
L'Espagnol, lui, est silencieux. Il s'exprime beaucoup avec ses yeux, et ses yeux se moquent. Il est sauvage quand le Français est poli. Fuyant les cercles et les salons. Passionné et le montant.