Dani Torrent

Parmi les livres trouvés pour ma petite fille de deux ans et demi, c'est celui-ci qu'elle préfère que je lui raconte...



Déjà, les illustrations sont superbes et l'attirent beaucoup: les tonalités chaudes de jaune et d'orange, les visages en gros plan qui rendent bien les émotions, les tourbillons du vent et les vaches qui semblent s'envoler.



L'histoire aussi lui plaît car il est question de l'affection d'une petite fille envers son chien Harrington. Un jour de tempête, il disparaît, et malgré les intempéries, elle part à sa recherche. Elle finit par le retrouver et de retour chez elle, c'est lui qui la veille, lorsqu'elle s'endort, fatiguée.



Cette entraide tour à tour entre un enfant et un animal est rassurante pour les petits et l'image finale réconfortante.



Un album coloré superbe, qui fait la part belle aux sentiments.

La tempête siffle, souffle fort dans cet album aux couleurs automnales. Je vous conseille de bien tenir ce livre car il risque lui aussi de s'envoler. La preuve est que nous pouvons voir sur une des pages, ce livre ouvert, échappé sans doute des mains d'un lecteur ! L'héroine du livre, une petite fille, est quant à elle très attentive. Cette enfant nous raconte ce jour de grand vent où surmontant sa peur, elle a sauvé son vieux chien Harrington. Comment son amour pour lui, plus fort que tous les éléments déchaînés, l'a rendue forte et courageuse.

Le texte en peu de lignes rend compte de la puissance de ce qui se passe ; Les grandes images en double pages expriment avec force aussi bien l'effroi de la petite fille quand son chien disparaît que le sentiment de quiétude après les retrouvailles.

J'aime beaucoup le travail de la maison d'éditions belge Alice Jeunesse qui parle avec talent et justesse des émotions et de l'épanouissement psychique de l'enfant afin qu'il se (re)connaisse et que nous adultes, le comprenions.

Dans le même registre j'ai lu 'tant que le loup" qui aborde le sujet difficile de la mort, en l' occurence la disparition d'un grand-père.

Alors "Des histoires comme ça" je veux en lire encore.

Je ne sais pas vous mais déjà, moi, je trouve cette couverture très belle : ce duo fille-chien qui regarde dans la même direction, statique, les pieds ancrés dans le sol pour résister à la tempête. Je la trouve en complet décalage avec le titre de l’histoire comme si elle représentait la conclusion de l’histoire.



A l’ouverture de l’album, le lecteur en deviens le héros. L’utilisation magnifique du « je »nous immerge complètement. On brave les éléments, on a peur : de ne pas retrouver Harrington, d’être à son tour emporté. Et lorsque la conclusion arrive, c’est avec soulagement que nous câlinons Harrington le chien.



Ingrid Chabbert sait manier les mots à n’en pas douter. Il y a du rythme, de l’émotion. Tout pour retenir l’attention des jeunes lecteurs. Quand aux illustrations de Dani Torrent, elles déclinent presque uniquement des couleurs chaudes (jaune, brun, ocre) et donnent une grande luminosité à l’ensemble.



Un très bel album pour lequel je remercie Babelio et Masse Critique car je serais surement passée à côté sans eux.
Lien : http://boumabib.fr/2014/11/2..

Une bien belle comptine, joliment illustrée, qui séduira nos enfants initiés à l’importance de la compagnie de notre plus fidèle ami, le chien de la maison…

Ce qui veut aussi dire qu’elle est louable par son concours à l’éducation de nos chers bambins face à nos amis les bêtes, souvent victimes de la négligence humaine quand ce n’est pas pire… A faire lire voire lire et commenter sans réserve dans un petit moment de douce complicité.

Ma petite fille, Elena, fait un gros calin à Babelio et aux Editions Alice et moi je les remercie très vivement pour cette belle découverte.

Il faut beaucoup de talent, de doigté et de finesse pour aborder dans un album jeunesse un sujet aussi difficile que l’autisme. Et autant Anne-Gaëlle Féjoz, l’auteure de L’enfant derrière la fenêtre, que Dani Torrent, qui a illustré l’album, ont été plus qu’à la hauteur de cet ambitieux projet. L’album est une réussite totale.



Déroutant, dérangeant, l’album nous présente un enfant qui vit dans sa propre tête, laquelle est ici représentée par une cabane avec des fenêtres bien fermées qu’il a bâtie pour se protéger d’autrui. Mais jusqu’à quel point? Et pour combien de temps? Pourra-t-il à jamais faire fi de tout ce qui déroule hors des murs qu’il a dressés?



Avec douceur, mais en tenant compte de la peur tout autant que de la curiosité qui anime le jeune garçon, l’auteure s’est appliquée à le faire évoluer. À le laisser se faire apprivoiser. À ne pas le bousculer et à suivre son rythme. Jusqu’à ce qu’il soit enfin prêt à franchir la distance qui le sépare de ceux qui l’aiment et qui attendent depuis longtemps le jour de son envol.



Le résultat est un album bouleversant dont les dernières images – remarquables – vous resteront en tête longtemps, très longtemps. Un titre qui devrait se retrouver sur les rayons de toutes les bibliothèques publiques et scolaires.
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Fort et touchant...
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Tout en délicatesse l' auteure aborde le sujet délicat de l' autisme afin que le petit lecteur est une approche de ce trouble si grave.

En décrivant les peurs on entre dans l' imaginaire du petit garçon qui essaye de se rassurer et de s'ouvrir au monde par une petite fenêtre.

Une réussite que je recommande fortement.

Les éditions Alice jeunesse veulent privilégier l’émotion dans leurs albums, c’est un pari réussi pour « L’enfant derrière la fenêtre ». Même si le mot n’est pas prononcé, on comprend que Tom est probablement autiste. C’est lui qui raconte son histoire, c’est donc sa compréhension du monde qui nous est offerte. Cela permet d’entrer dans ses pensées et de vivre avec lui cette sensation d’être enfermé dans son monde et de ne pas réussir à communiquer avec les autres.

S’il n’est jamais écrit que les autres personnages sont son frère et ses parents, la complicité des illustrations et des textes nous le font comprendre. Les étapes de la relation qui se crée avec son frère, petit à petit, pas après pas, sont des moments à la fois anodins, tragiques et intenses.

Les illustrations sont expressives, chaleureuses et lumineuses, elles apportent une intensité à l’histoire.

Cet album est un coup de cœur, le fait qu’il ne soit pas fait mention d’autisme, laisse le champ de l’imaginaire ouvert. D’ailleurs, au-delà du vécu de ce petit garçon, c’est notre perception de la différence et des relations les uns avec les autres que cet album interroge.

Un bel album autant par le graphisme que par le contenu. Il aborde une thématique difficile : à savoir l'autisme, mais d'une manière tout à fait juste, que les éducateurs spécialisés pourront très bien s'en emparer.

" Album pour les jours de pluie".

Un album à probablement se garder sous le coude pour les mois qui arrivent.

L'histoire se concentrera sur le dernier jour des vacances.

Le jeune héros nous confiera que c'est son préféré et d'ailleurs nous comprendrons bien que, selon sa philosophie, " demain viendra bien assez tôt, alors profitons bien puisque c'est le dernier jour. Et puis alors, demain sera un autre jour".

Cet état d'esprit du personnage nous imprégnera tout du long et gagnera aussi les autres membres de la famille -ou bien est-ce en réalité les autres qui l'installeront confortablement depuis longtemps dans ce carpe diem, aussi sûrement qu'il est câlé dans son fauteuil roulant?-.

La joie et l'optimisme est communicatif ici et la journée passera en famille. Cerise sur le gâteau: c'est aussi l'anniversaire du personnage. Rien d'étonnant à ce que la fin d'été n'est pas la même résonance pour lui.



Prenons le temps de profiter des illustrations.

Les couleurs de fond dorées sont un peu irréelles, presque celle d'un soleil sur le déclin, nous inspirant le sentiment chaud et vibrant d'un cocon.

Les formes rondes des personnages apporteront de la tendresse. Le sang circulent bien d'action ou d'émotion dans les joues et les doigts chauffés de rouge.

Ils ont l'amusante grace dodues des modèles des peintures flammandes et françaises du XVIIIème siècle, poignées d'amour et petits pains de mains aux doigts effilés.

Nous ressentirons donc de la délicatesse.



Notre petit personnage élu du jour portera une couronne et avec son cadeau d'anniversaire ( un appareil photo rouge), il va continuer à capturer des instantanés et rendre cette journée inoubliable.

Toute la famille se prêtera au jeu de la pose, tout en faisant preuve d'une vigueur toute enfantine à s'amuser.

Le personnage nous expliquera, membre par membre, ce que chacun fait de ses années et de son temps. L'auteur-Illustrateur espagnole Dani Torrent distillera une candeur chez l'enfant qui nous expliquera les choses avec ses mots.

Nous devrons parfois reconnaître les métiers ou interpréter des réponses d'adultes comme il le fait.



" ...Ben, oui, demain matin

nous irons tous au travail.

La maison restera vide

et silencieuse. Rufus sera son gardien.

Vous le voyez bien, demain

Rufus aura, comme tout

le reste, une tâche

très importante..."

Nous comprendrons que toutes ces photos serviront pour les jours de pluie. En attendant, notre personnage apprendra pour les prochaines fois à se servir de la caméra de son appareil photo.

On a aimé.

Pas d’excentricité dans l’histoire de ce petit album. Pas d’exubérance langagière, pas de descriptions alambiquées, simplement l’histoire. Comme l’héroïne, on entend siffler le vent, « un sifflement à vous rendre sourde ». En faisant virevolter les feuilles, voler les vaches et se dresser les vagues, le vent semble tout annihiler. Et ainsi, m’a un peu laissée sur ma faim…



En doubles pages, les illustrations de Dani Torrent sont douces et toutes en rondeur. Rondes les vagues, rondes les boucles souples de la fillette, rondes les feuilles tourbillonnantes, rondes les oreilles… Les personnages ont une anatomie bien particulière avec de grands yeux dans une grande figure. Un trait identifiable parmi d’autres. Une couleur domine : le jaune, qui donne une sensation de chaleur alors que le récit appelle plutôt des teintes froides amenées par la tourmente des éléments. Mais l’amour de cette petite fille pour Harrington suffit à réchauffer et à éclairer les pages. Le trait est original, mais il manque quelque chose pour les rendre vraiment belles, pour leur conférer un éclat particulier.



Une petite histoire sur le respect que les animaux méritent, sur l’amour pour un être. Et sur la force de l’amour qui lui permet d’affronter la nature et de porter son ami jusqu’à la maison pour qu’il soit enfin en sécurité.
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L’enfant, coiffé comme un vrai petit prince, l’œil dans le viseur, s’applique pour chaque cliché, à la fois témoin et acteur. Le texte, ses pensées ou ses paroles, est tout plein de la nostalgie de ce temps qui passe, ou qui est déjà passé. Et la parenthèse ensoleillée se referme dans la douce lueur du crépuscule. Un livre comme un souvenir retrouvé à la faveur d’un album photos feuilleté, un jour de pluie.
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un vrai coup de coeur pour cette histoire touchante dans cette atmosphère si particulière rendu par les tonalités jaunes. J'aime le dessin, la délicatesse de sentiment accessible aux plus jeunes.