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4.11/5 (sur 32 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Verrières-le-Buisson , le 11/09/1917
Mort(e) à : Paris , le 23/10/1917
Biographie :

Daniel Wildenstein, né à Verrières-le-Buisson le 11 septembre 1917 et mort à Paris le 23 octobre 2001, est un marchand d'art et un historien de l'art français. Il est le fils de Georges Wildenstein.
Daniel Wildenstein est né dans une famille d'amateurs d'art.
Au début du XXe siècle siècle, Wildenstein & Co s'implante à New York et à Londres. Daniel Wildenstein étudie à la Sorbonne et débute sa carrière comme responsable des manifestations publiques du musée Jacquemart-André, à Paris, et au Musée de l'Abbaye de Chaalis, en forêt d'Ermenonville.
De 1963 à 2001, il dirige la Gazette des Beaux-Arts, vénérable institution créée un siècle plus tôt et appartenant à sa famille depuis une trentaine d'années. La prestigieuse revue a disparu en 2002. Dans le même registre, Wildenstein crée avec sa sœur Miriam Pereire, en 1970, une fondation d’histoire de l’art, le Wildenstein Institute, qui publie le catalogue raisonné de nombreux artistes, dont le catalogue complet des œuvres de Claude Monet, et qui est aujourd'hui encore un centre documentaire d'histoire de l'art de tout premier plan, avec plus de 400 000 ouvrages. Dans les années 1960, Wildenstein avait fermé ses bureaux parisiens et fait de New York le quartier général de son commerce.
Wildenstein possédait une collection extraordinaire de peintures des maîtres de l’Impressionnisme bien qu'il ne se limitât pas à cette période.
En 1981, il fait donation au Musée Marmottan d'une collection de plus de 200 enluminures rassemblées par son père Georges Wildenstein.
En 1993, la Pace Gallery et Wildenstein créent la filiale PaceWildenstein, galerie de Manhattan spécialisée dans l'art contemporain.
Daniel Wildenstein n'est pas un historien de l'art des plus banals. Possédant à titre personnel plus d'œuvres que bien des musées, il fut un homme d'affaires avisé, mais aussi un érudit peu avare de ses connaissances
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Claude Monet n'a pas attendu le rejet de sa demande de bourse pour entreprendre le voyage de Paris et visiter le Salon qui a ouvert ses portes le 15 avril 1859. Par la même occasion, il prend contact avec les artistes auprès desquels il est introduit par des lettres de recommandation. Au lendemain de ses premières rencontres, il écrit à Boudin le 19 mai, moins pour lui rendre compte des impressions, encore sommaires, recueillies au Palais de l'Industrie, que pour lui parler de ses entretiens.
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À part Turner, aucun artiste n’a comme Claude Monet (1840–1926) autant travaillé à capturer la lumière sur la toile. De tous les impressionnistes, celui dont Cézanne disait qu’il n’était «qu’un œil, mais bon Dieu, quel œil!», est le seul à ne jamais s’être écarté du principe de fidélité absolue à la sensation visuelle, peignant au plus près de ce qu’il voyait.

On dit que Monet a réinventé les possibilités de la couleur. Que ce soit à travers son intérêt précoce pour les estampes japonaises, le temps qu’il passé pendant son service militaire sous la lumière éblouissante de l’Algérie ou le fait qu’il connaissait personnellement les plus grands peintres de la fin du XVIIIe siècle, il est vrai que ce que Monet a créé tout au long de sa carrière a changé pour toujours notre manière de percevoir le monde tel qu’il est et ce qui nous entoure. Il atteint le sommet de ses recherches avec la série tardive consacrée aux nymphéas peinte dans son jardin de Giverny, qui, par la manière dont elle se détache quasiment de la forme, constitue véritablement l’origine de l’art abstrait.
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Le travail auquel Monet va se livrer à son retour de Pourville dément les affirmations selon lesquelles, passé les années d'apprentissage, il n'aurait pas terminé de paysages en atelier. Ses lettres à Durand-Ruel, en même temps qu'elles attestent formellement le contraire, permettent de constater que les choses sont rondement menées.
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A Londres, après des débuts difficiles, les choses s'arrangent assez rapidement. Dans un café fréquenté par les Français, Monet fait la rencontre de Daubigny qui le présente à Paul Durand-Ruel également réfugié outre-Manche en précisant: «Voilà un homme qui sera plus fort que nous tous... Achetez, je m'engage à vous reprendre [les toiles] dont vous ne vous déferez pas et à vous donner de ma peinture en échange». Les achats n'ont pas lieu aussitôt, mais la première exposition annuelle de Durand-Ruel à Londres qui ouvre ses portes le 10 décembre 1870. New Bond Street, accueille une toile de Monet, L'Entrée du port de Trouville.
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C'est dans l'atelier de la rue La Condamine que Monet met la dernière main aux toiles qu'il destine au Salon; il s'agit de La Pie et d'une marine à laquelle il travaille en présence de Z. Astruc. Le 22 mars 1869. les noms des membres du jury sont connus: Gleyre et Daubigny sont du nombre. A la fin de la première semaine d'avril. Bazille annonce à son père que si sa Vue de village est acceptée grâce à Cabanel, Monet est entièrement refusé. Le responsable de cet échec et de beaucoup d'autres serait le redoutable Gérorne. élu en tête de liste, qui a traité de «bande de fous» les représentants de la jeune école.
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Monet affirme avoir arrêté ses études vers quatorze ou quinze ans, soit vers la fin de l'année scolaire 1855-1856, mais il a tendance à se rajeunir dans l'évocation de ses souvenirs de jeunesse, et il est très possible qu'il soit resté élève du collège et d'Ochard en 1856-1857. Toutefois les croquis n'ont pas été réalisés clans le cadre normal d'un cours du collège, car ceux qui portent des mentions précises de lieu et de date ont été exécutés un dimanche, du moins pendant les six premiers mois de 1857, sans qu'on puisse savoir si le jeune Monet a choisi seul les motifs qu'il représente.
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Celui en qui de Lostalot se refuse «à voir un anarchiste de la peinture» se débat à Poissy clans les habituelles difficultés matérielles. Forcé de quitter sa maison au 15 avril, il se met en campagne pour trouver une nouvelle résidence qu'il voudrait assez éloignée pour ne se rendre à Paris qu une fois par mois, et surtout fixe afin que cessent une bonne fois les éternelles et épuisantes pérégrinations. Il ignore encore jusqu'à quel point ce rêve de stabilité va se réaliser.
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Au début de 1900, le bruit d'une participation éventuellement forcée parvient aux oreilles vigilantes du dernier carré des impressionnistes. On ne sait au juste si ces messieurs ont été pressentis pour la seule «Centennale», comme le fait penser une lettre de Renoir, ou si, comme le suppose Durand-Ruel, les pouvoirs publics ont également pensé à la «Décennale»80. La seule chose sûre est que l'initiative officielle à peine subodorée déchaîne chez nos peintres un beau tollé. Eux qui se plaignaient jadis d'être refusés, protestent maintenant avec la dernière énergie contre la violence — toute républicaine et modérée pourtant — qui leur serait faite. Soutenu par Pissarro toujours radical dans ses opinions, Monet oppose un refus catégorique à Roger Marx, un des principaux responsables des expositions des Beaux-Arts. En fait, il reproche surtout aux organisateurs de ne l'avoir pas consulté et redoute que, tout juste tolérés, lui et ses amis ne soient mal accrochés.
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Dès le séjour de Monet à Londres en 1870-1871, c'est-à-dire bien avant la manifestation collective de 1874, Paul Durand-Ruel avait décelé le talent du jeune peintre et acquis deux de ses oeuvres. Le soutien que, tout en courant de grands risques, il lui apporta par la suite ainsi qu'à ses camarades, dans les moments les plus pénibles, permet de penser que sans lui, sans sa confiance, les conditions de vie difficiles des artistes eussent été pires et auraient duré plus longtemps, puisque c'est grâce à l'initiative de Paul Durand-Ruel que furent remportés les premiers succès aux Etats-Unis, entraînant un rayonnement inespéré pour l'époque. Aujourd'hui, en raison de la quantité et de la qualité des documents conservés, nul ne peut aborder l'histoire de l'impressionnisme sans avoir recours à cette source.
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Parallèlement aux ennuis domestiques, les difficultés financières : au moment où Monetfait part à Paul Durand-Ruel de son intention de se rendre à Dieppe éclate le krach de l'Union Générale. La grande banque d'affaires, dont les actions s'étaient effondrées au cours du mois de janvier, a cessé ses paiements. Le 1er février, le procureur fait arrêter son animateur, Eugène Bontoux, et Jules Feder, le directeur en titre; le lendemain, la faillite d'office est décidée. Or Fecler, amateur de peinture, avait consenti à Durand-Ruel d'importantes avances que celui-ci va devoir rembourser avant de lui venir en aide de ses propres deniers. C'est dire que, en février 1882, le grand marchand peut envisager l'avenir avec quelque inquiétude.
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