Et c'était aussi un écrivain très délicat et légèrement délirant. Il écrivait comme il pêchait. Il se plantait au milieu du livre et ne bougeait plus. De temps en temps, on sentait un léger frémissement. Un poisson venait de mordre à l'hameçon. Le problème c'est qu'on ne voyait jamais le poisson. Il s'arrangeait pour le laisser filer en douce... [ ...] Et j'ai déposé sur la table, les vieilles bottes de co-boy de l'auteur de Tokyo-Montana Express.