Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , le 09/03/1948
Né(e) à : Montréal , le 09/03/1948
Biographie :
Peintre de formation, Danyelle Morin a obtenu un Baccalauréat en Arts Visuels, en 1976, à l’Université Laval, à Québec. Elle a participé à des expositions de groupe dont Corridart, en 1976, et réalisé quelques expositions solo.
Elle œuvre dans le milieu culturel depuis plus de trente ans et a cofondé en 1990 un organisme culturel voué au développement de la relève littéraire québécoise, le Camp littéraire Félix, dont elle en est la directrice générale depuis la fondation.
Elle a collaboré à plusieurs collectifs de haïkus, tous publiés aux Éditions David, et elle a fait paraître des textes de prose poétique dans plusieurs revues littéraires, dont Arcades, Brèves littéraires, Moebius et Les écrits.
Peintre de formation, Danyelle Morin a obtenu un Baccalauréat en Arts Visuels, en 1976, à l’Université Laval, à Québec. Elle a participé à des expositions de groupe dont Corridart, en 1976, et réalisé quelques expositions solo.
Elle œuvre dans le milieu culturel depuis plus de trente ans et a cofondé en 1990 un organisme culturel voué au développement de la relève littéraire québécoise, le Camp littéraire Félix, dont elle en est la directrice générale depuis la fondation.
Elle a collaboré à plusieurs collectifs de haïkus, tous publiés aux Éditions David, et elle a fait paraître des textes de prose poétique dans plusieurs revues littéraires, dont Arcades, Brèves littéraires, Moebius et Les écrits.
Source : http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/morin-danyelle-1249/
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Citations et extraits (7)
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Mon désir de toi
d’une hanche
à l’autre
T’ai-je déjà dit
te toucher
à peau nue
Te le dire
comme on dit être en joie
en espérance en vie
Me tendre vers toi
épouser tes formes
reconnaître les miennes
d’une hanche
à l’autre
T’ai-je déjà dit
te toucher
à peau nue
Te le dire
comme on dit être en joie
en espérance en vie
Me tendre vers toi
épouser tes formes
reconnaître les miennes
Dans la clarté à peine ambrée du jour,
affleure ce que tu croyais à jamais fini.
l’éveil de ton corps, si amoureux jadis,
la traversée des apparences, l’envie de t’approcher,
de tendre la main. Encore. Le plaisir de l’attente
et des sens, le chemin à parcourir.
Instants fugaces. Sauf ce chagrin de dame
vieillissante, dans l’écorché du renoncement.
Tu pressens que le temps des rouges fous
des passions dévorantes, du cœur en laisse
et des espaces chagrins n,est plus.
Un désert où tu t’enfonces lentement.
affleure ce que tu croyais à jamais fini.
l’éveil de ton corps, si amoureux jadis,
la traversée des apparences, l’envie de t’approcher,
de tendre la main. Encore. Le plaisir de l’attente
et des sens, le chemin à parcourir.
Instants fugaces. Sauf ce chagrin de dame
vieillissante, dans l’écorché du renoncement.
Tu pressens que le temps des rouges fous
des passions dévorantes, du cœur en laisse
et des espaces chagrins n,est plus.
Un désert où tu t’enfonces lentement.
Bientôt, les grandes marées d’octobre où tu crains
d’être emportée toi aussi par vagues successives.
Ton quotidien s’efface et n’arrive plus à t’enserrer,
ni à te protéger du vide.
Bercée par ce qui te retient, tu fermes les yeux
et tu contemples ce que tu sais encore de l’horizon.
d’être emportée toi aussi par vagues successives.
Ton quotidien s’efface et n’arrive plus à t’enserrer,
ni à te protéger du vide.
Bercée par ce qui te retient, tu fermes les yeux
et tu contemples ce que tu sais encore de l’horizon.
Entre les plis et les replis
ce jamais plus
deux mots
pires que la mort
Qu’une envie
Prendre le large
m’abandonner
au feutré d’un regard
poser ma main sur une peau
Avant la nuit
ce jamais plus
deux mots
pires que la mort
Qu’une envie
Prendre le large
m’abandonner
au feutré d’un regard
poser ma main sur une peau
Avant la nuit
Pour des petits riens
dans la lumière du jour
la nuit au plus sombre
Quelque chose
de toi
qui s’attarde
dans la lumière du jour
la nuit au plus sombre
Quelque chose
de toi
qui s’attarde
Au seuil de ma porte
mes envies de toi
déposées
À l’ombre de ton corps
ma vie
incendiée
mes envies de toi
déposées
À l’ombre de ton corps
ma vie
incendiée
Sur le bord d’un silence
Mon attente
que je voudrais
comme une infime passerelle
entre le monde et moi
Mon attente
que je voudrais
comme une infime passerelle
entre le monde et moi
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