AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Dathan Auerbach (144)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Bad Man

Voilà cinq ans qu’Eric alors âgé de trois ans disparaît dans un supermarché à côté de son frère Ben. Ce dernier omnibulé par sa disparition n’aura de cesse de le chercher, hanté par cette disparition et qui semble laisser de marbre les enquêteurs. À la recherche d’un emploi, c’est finalement au sein même dudit supermarché que Ben trouvera un poste en tant que magasinier. Ce qui accentuera son obsession pour Éric.



Bad man... Thriller psychologique où il ne se passe pour ainsi dire rien. On nage dans du surplace tout le long du livre. Le supermarché est un endroit sombre avec des personnages ambigus qui donnent la part belle à la paronïa. Roman d’ambiance sur fond de disparition mais qui ne m’a pas du tout embarquée du fait de beaucoup trop de longueurs, d’innactions, de personnages assez creux, et une fin sans grande surprise et abracadabrante.

L'écriture de l’auteur est pourtant fluide et intéressante, de petits chapitres, un thème qui aurait pu susciter intérêt. Rendez-vous manqué pour ce roman qui m’a ennuyée plus que passionnée.



Les amateurs de thriller noir devraient davantage s’y retrouver ici.



Merci à Babelio et les éditions Belfond pour la lecture de ce roman.
Commenter  J’apprécie          979
Bad Man

Deux frères dans un supermarché hanté

*

Je ne vous cache pas que j'ai suivi les sirènes de la bonne publicité autour de ce roman. De plus, l'histoire se passant dans un supermarché et nous vantant une atmosphère à la "Shining" de King, je n'ai pas pû résister.

Alors qu'en est-il ? Je sors vraiment perplexe de cette lecture. On m'avait prévenu que le prologue cachait des propos sibyllins. Qu'après l'épilogue, il prendrait tout son sens. Effectivement. L'ambiance oppressante du début donne le ton. Un cadavre découvert par deux jeunes garçons.

*

Deux frères dans un supermarché. Le plus jeune disparaît définitivement. Ben l'aîné, culpabilise énormément. C'est pourquoi, cinq ans après, il postule pour un emploi dans ce même supermarché. Et c'est là que démarre vraiment l'intrigue.

De suspicions en enquêtes, Ben cherche activement son petit frère Eric.

Entouré de personnages étranges et charismatiques, ce grand frère perd petit à petit la raison. On suspecte tout le monde. Qui ment? Qui détient la vérité? Le lecteur se sent piégé, happé dans cette grande machine qu'est le magasin.

*

L'auteur a très bien retranscrit cette atmosphère sombre, étouffante, moite (la chaleur de la Floride) et sinistre. J'ai tourné en rond. Est-ce voulu? J'ai eu l'impression de me retrouver dans ces allées vides de clients à la merci d'un employé zélé. Vous savez, comme dans une série TV d'horreur où le tueur à la tronçonneuse déambule dans les rayons.

*

Le récit est lent, dénué d'actions flamboyantes. Je n'ai pas eu ce frisson de peur. J'attendais la chute, un dénouement qui apporterait une fin nette. C'est à nous, lecteurs, d'imaginer la suite et les circonstances de cette disparition d'enfant. C'est clair que ça apporte une dynamique mais globalement, je suis sortie frustrée.

*

La plume de l'auteur est fluide avec des chapitres courts, un seul narrateur.

Je me rends compte que cette façon de raconter est déstabilisante, voire angoissante. Encore une fois, cette construction originale - pour l'instant, il n'y a que Stephen King qui y a réussi - a eu pour but de nous créer des sensations de malaise et de petit frisson mais pour moi, il a raté son effet.

*

Et au final, je ne sais même pas si c'est un thriller ou un roman d'épouvante/terreur . Etait-on dans la réalité ou dans le délire de Ben ?

*

Merci à Netgalley et les éditions Belfond.

Commenter  J’apprécie          661
Bad Man

Un roman noir surprenant !



Le petit frère de Ben, Eric, disparaît alors qu’ils sont tous les deux en train de faire les courses au supermarché. Alors qu’ils viennent d’arriver en caisse, Eric a soudainement envie d’aller aux toilettes alors qu’il a refusé quelques minutes à peine plus tôt quand Ben le lui a demandé. En plus, il laisse tomber Stampi, sa peluche dans la cuvette, énervant encore plus Ben qui doit le laver et le faire sécher. Quelques secondes d’inattention et le petit disparaît.



Ben le cherche dans tous le magasin ; méfiant, il a refusé l’aide d’un homme qui lui proposait de l’emmener lui-même aux toilettes à deux reprises.



Cinq ans plus tard, ayant terminé le lycée, il dépose son CV au magasin, persuadé qu’on ne retiendra pas sa candidature, mais les gens ne se précipitent pas vers un travail de manutentionnaire, la nuit… il est donc embauché au grand dam de ses parents, surtout sa belle-mère Deirdra, la mère d’Eric.



Ben cherche à tout prix à retrouver son petit-frère, depuis toutes ces années. Il appelle régulièrement le policier, qui était chargé de l’enquête (et qu’il trouve inefficace), alors que celui-ci le pense coupable d’avoir tué Eric…



Ben, ce gros nounours, qui a été marqué à vie par un accident qui lui causé des dommages irréversibles sur sa jambe, victime de discrimination car il est obèse et handicapé, tourmenté car il se sent responsable de la disparition de son petit-frère, est un personnage attachant que l’on suit volontiers dans sa quête, ses efforts pour imprimer et distribuer des avis de recherche.



Les autres personnages sont également corsés : le père est le seul à rester connecté avec la réalité, alors que Deirdre, est dans le déni, entretient la chambre d’Eric, lui parle, lui achète chaque année de nouveaux jouets pour les fêtes, oblige les autres à souffler les bougies du gâteau d’anniversaire…



Le directeur du supermarché est bien dans son rôle de parfait harceleur au travail, constamment de mauvaise foi, suspicieux, Marty et Franck les collègues de Ben ne manquent pas de piment non plus, et la palme revient à Beverly, qui tient le rayon boulangerie pâtisserie, sans oublier Daniel, le camarade de classe, brillant sportif que Ben admire alors que lui-même avance péniblement au son du clic clic de son attelle.



Dathan Auerbach nous tient en haleine avec ce roman, car tout le monde est plus ou moins suspect, à tour de rôle, qui est sincère et qui ment ? Comment s’y retrouver avec des indices insolites qui font leur apparition à tout moment, dans un climat de suspicion générale ? et qui se cache derrière ce « Bad Man » ?



Le pitch faisant référence à Stephen King, je m’attendais à plus d’étrangeté, de paranormal, mais ce roman m’a bien plu, je ne l’ai pas lâché. Le seul bémol, que je mettrais, c’est la lenteur, parfois étouffante, on n’a l’impression de ne pas avancer, ou du moins d’avancer avec autant de difficulté que Ben distribuant ses tracts et arpentant la forêt avec sa jambe malade. Je pense que c’est voulu par l’auteur, pour que l’on s’imprègne de l’ambiance régnante.



Au passage, je retiens aussi que l’auteur parle très bien de l’espoir, comme de la douleur, de la maladie ou de la mort.



C’est le premier roman, publié en français de Dathan Auerbach et il a su créer une ambiance particulière qui piège le lecteur malgré lui et donne envie de découvrir « Penpal »



Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond !



#BadMan #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          590
Bad Man

Une lecture décevante, il m'a fallu une bonne semaine et demie pour lire ce roman qui ne fait pourtant que 448 pages et qui promettait le frisson. Oui bien pour moi pas de frisson au cours de ma lecture mais du découragement en voyant le nombre de pages qu'il me restait à lire. J'ai déjà eu du mal à entrer dans le roman, la mise en place de l'intrigue prend un peu de temps et une fois commencer on ne peut pas vraiment dire que ce roman soit un page-turner. J'ai eu l'impression de faire du yo-yo durant ma lecture mon intérêt ne cessant de s'éveiller quand enfin un évènement se produisait enfin avant de redescendre au cours de la trentaine, quarantaine de pages suivantes où il ne se passe pas grand-chose pour ne pas dire strictement rien de très intéressant ce schéma se répétant presque tout le long du roman. En réalité le seul moment où les pages se sont réellement mises à tourner plus vite fut lors de les dernières 50 pages le rythme s'accélérant enfin, est étant tout de même curieux de connaître le dénouement de cette histoire et avouons l'eut, ravie aussi d'arrivée enfin à la fin de ce roman. Moi qui aime bien les fins claire et nette avec toutes les réponses aux questions que je me pose, on ne peut pas vraiment dire que j'ai été servi avec celle-ci. J'avoue de même avoir manqué pour le coup totalement d'empathie pour Ben, le personnage principal le long de ma lecture ce qui n'a pas aidé non plus a tourné les pages plus vite.

Je reconnais néanmoins que l'écriture de Dathan Auebarch n'est pas désagréable (heureusement car j'aurai sinon je pense abandonner le roman) et que celui-ci a su rendre une ambiance assez oppressante au fil de sa lecture avec ce magasin paraissant si sinistre que je n'ai pas été déçu de quitter en me lançant dans la lecture d'un roman plus léger.



Je remercie les Éditions Belfond et Babelio pour l'envoi de ce roman.
Commenter  J’apprécie          537
Bad Man

J’aime beaucoup lire des thriller de temps à autre pour entrecouper avec mes genres littéraires de prédilection. J’en lis à petite dose pour, je pense, ne pas avoir le syndrome de Sherlock, comme je l’appelle, à savoir : deviner tout dès les premières pages. Avec Bad Man, impossible de savoir où on met les pieds, en qui avoir confiance, on en vient même à un moment donné à douter de ce qui nous entoure (enfin, à douter de ce qui entoure le personnage principal), si bien que je n’ai pas du tout vu venir la conclusion. Et pour moi, c’est déjà un pari gagné. Par contre, le roman a des défauts selon moi qui gâche un peu cette réussite.



J’ai toujours un peu de mal avec les disparitions d’enfants, comme beaucoup je pense, pourtant le résumé de Bad Man avait quelque chose d’intrigant et de différent. J’avais envie de savoir ce qu’il s’était passé et encore plus d’avoir le fin de l’histoire. Les critiques négatives que j’avais pu lire ne m’ont même pas arrêtée. Je voulais me faire ma propre idée.



Si le prologue est un peu étrange et très peu compréhensible, tout comme les inter-chapitres, le reste du roman m’a tout de suite happé. Dès le départ, on sent une ambiance se créer et elle ne va pas nous quitter. Comme un brouillard poisseux, une gêne qui ne disparaît pas, le sentiment que quelque chose ne va pas. Les personnages que l’on croise, le supermarché même sont un amoncellement de paranoïa, d’étrangeté, de culpabilité et d’angoisse. On ne peut se fier à personne, même pas à ce magasin qui semble avoir une conscience. Le tout se prête très bien à ce genre de thriller, et plus on avance, plus on sent la folie gagner peu à peu, Ben, le personnage principal. Mais est-il vraiment fou en fin de compte ?



Les protagonistes sont, avec l’ambiance, les deux points que j’ai beaucoup aimé. Réalistes, et psychologique aboutis. Cela fait toute la différence dans les thriller, car un personnage bâclé peut faire s’effondrer l’intrigue en un rien de temps. Bien que l’on suive l’histoire à travers les yeux de Ben, et que l’auteur est choisi de restreindre le côté omniscient d’une narration à la troisième personne, on arrive à comprendre chacun des personnages. On voit combien l’enlèvement a pu les toucher de près ou de loin et tout ce qui a pu en découler. L’enquête même de Ben est minutieuse dans le traitement et finement menée avec ses hauts et ses bas.



Mais, car il y a un mais, certains détails du roman ont fait que je n’ai pas adhéré à 100%. Il y a de nombreux passages qui ne sont pas utiles et qui alourdissent le roman. Ils coupent même le rythme et n’ont pas leur place, ajoutant des détails superflus qui n’ont aucun rapport avec l’enquête. Certains points ne sont pas non plus expliqués. Je n’ai pas eu beaucoup de questions sans réponses, contrairement à ce que j’ai pu lire dans certains critiques, mais j’aurais trouvé intéressant que l’auteur aille au fond des choses. Pourquoi insérer un élément qui est en liaison avec la disparition pour ensuite ne pas aller jusqu’au bout ? La fin est aussi trop ouverte. Je ne m’attendais pas forcément à ce qu’on retrouve Eric (mort ou vivant). Je m’étais préparé à cela. Mais l’auteur choisit de répondre à LA question que l’on se pose depuis les premières pages, pour finir avec un twist sans conclusion et qui nous ramène au point de départ d’une certaine façon… J’ai été frustrée, ni plus, ni moins. Comme si, on avait volé ma conclusion à ce roman pourtant si addictif…



Ben oscillera entre réalité et folie jusqu’à la dernière seconde, nous plongeant dans un état de suspicion propice au thriller. Il est attachant et déterminé, souvent à côté de ses pompes mais d’un réalisme qui fait toute la différence. Mener l’enquête avec lui a été un plaisir, malheureusement un peu gâché par la conclusion et des longueurs.
Commenter  J’apprécie          504
Bad Man

Je n’ai pas tardé à embarquer pleinement dans « Bad Man » tellement le texte était happant. Bien écrit, intéressant, on joue tout de suite cartes sur table. Le contexte est clair et bien développé.



Floride. Eric, trois ans, disparaît au supermarché du coin, alors qu’il était sous la supervision de son frère adolescent, Ben. Pendant des années, celui-ci fera tout ce qui est en son pouvoir (bien mieux que la police !) dans l’espoir de le retrouver. Empli de remords et de désespoir, son petit frère devient son obsession. Entre distribution d’avis de disparition, de portraits vieillis, et appels au commissariat, Ben décide d’aller plus loin, de retourner aux sources; il se dégotte un boulot de nuit là-même où Eric s’est volatilisé. Peut-être y trouvera-t-il des indices, des traces, des gens ayant vu quelque chose…car le mystère plane toujours.



Timide, renfermé mais garçon honnête au cœur bon, Ben possède d’excellentes capacités de déduction pour son âge, c’est un personnage que j’ai bien aimé côtoyer. Ses collègues Marty, Frank et la vieille Beverly sont également intéressants.



L’environnement de ce livre est plutôt confiné. En effet, il n’y a pas beaucoup de personnages et l’action se déroule en peu d’endroits différents. Les passages de jour sont souvent complètement absents et c’est sur le quart de nuit que l’on retourne inlassablement au supermarché, ce qui peut paraître lancinant après un moment. Il ne s’y passe pas grand-chose, les nuits sont longues, les personnages prennent au final plus de bon temps à glander qu’à travailler – mais qui suis-je pour juger, haha – et le patron, M. Palmer, n’est pas ce qu’il y a de plus sympathique.



On sent le temps passer, les rebondissements ne sont pas toujours extravagants. Parfois, Ben est complètement seul et cette atmosphère de solitude, de silence et de vide est bien décrite. Travailler seul de nuit doit être bien étrange, un moment favorable pour lâcher la bride de l’imagination.



À aucun moment, je n’ai ressenti de terreur. Dans « Bad Man », il ne faut pas s’attendre à avoir peur ou à vivre des expériences surnaturelles, nous sommes bien loin des frissons. Le tout reste étonnamment assez lucide, très terre-à-terre. Je pense qu’il faut plutôt voir ce roman comme un suspense, une recherche d’enfant disparu, à la différence ici que la police n’est plus très impliquée puisque cinq ans ont passé. Il s’agit d’une immersion dans une famille éclatée par un drame sans nom, des séquelles vécues par chacune des parties, et c’est du côté de Ben que nous observons les mécanismes lents d’une descente aux enfers. Psychologiquement, cela doit être vraiment dur à affronter.



Jusqu’aux trois quarts du livre, j’ai été captivée malgré le sentiment d’être une souris piégée dans une cage à tourner en rond. Mais pour la dernière partie, j’ai perdu intérêt parce que l’histoire prend une direction qui ne tient plus vraiment la route avec le début. C’est surtout cela qui m’a déplu. Dommage que la chute ait pris cette tangente.



Honnêtement, sans être le roman du siècle, je craignais m’ennuyer plus que cela…

Le texte est néanmoins bien manié et pour moi, cela aura amélioré globalement les manques.

Je pense que Dathan Auerbach reste un nom à surveiller.



CHALLENGE USA
Commenter  J’apprécie          384
Bad Man

On a voulu donner une chance à ce Bad Man, car l'auteur était présent à quais du polar et la promotion autour de ce livre était alléchante.

L'intrigue peut intéresser de prime abord, mais hélas, à la fin on se dit que cela ne tient pas vraiment debout. Décevant, mal construit, brouillon, pas très bien traduit, et avec aucun héros auquel s'attacher, ce bad man est également une "bad reading".. on oublie...
Commenter  J’apprécie          371
Bad Man

J'ai vraiment l'impression que ce roman est très clivant ou l'on adore ou l'on déteste et je fais plutôt partie de la seconde catégorie. Et pourtant j'en ai vu tellement d'avis élogieux je pensais adoré cette lecture moi aussi.



Il est question dans ce récit d'une disparition d'enfant celle d'Eric que son frère Ben a accompagné aux toilettes lors de courses au supermarché, nous débutons le récit 5 années plus tard au moment ou Ben se fait embaucher dans le fameux supermarché pour tenter de résoudre cette affaire et de retrouver son petit-frère.



Si les 100 premières pages sont intéressantes j'ai par la suite complétement décroché du récit, aucune attachement ou empathie pour Ben ni pour les autres personnages qui sont tous détestables au possible.



Si vous cherchez un roman d'action passé votre chemin il s'agit vraiment pour moi ici plus d'un roman noir ou d'un roman d'atmosphère ou l'on rentre dedans ou non.



J'ai vraiment dû me forcer pour aller au bout de cette lecture qui m'a duré une semaine c'est pour dire et j'avoue que même la fin m'a laissé complétement indifférente.
Commenter  J’apprécie          293
Bad Man

Très, très déçue.

La faute à qui ?

La mienne assurément.

Je me suis un peu fait avoir à cause de la référence à Stephen King. Je ne suis pas une perdrix de l’année et je le sais pourtant que ce genre d’argument ne veut rien dire. Certaines critiques particulièrement enthousiastes de lecteurs « happés » » sonnés « sidérés « 

ont finit d’emporter le morceau. Le thème aussi : un petit garçon mystérieusement disparu dans un super marché : Miam.



Celle de Dathan Auerbach ?

Alors là je sais pas. Il a su créer une ambiance parano et des personnages perturbants ( et perturbés ) L’etude psychologique sondant les profondeurs des victimes brisées par le chagrin et la culpabilité est plutôt pas mal. Bizarre mais pas mal.

Par contre, on tourne en rond quand on ne se tape pas des longueurs et qu’on ne rencontre pas des incohérences. Il y a des descriptions détaillées. Très, très détaillées. Celle du compresseur de carton,particulièrement minutieuse, m’a assommé à un point inimaginable.



Quelques maladresses ont finis par avoir raison de ma patience  « Les cheveux de Deirdra balayèrent le dos de sa robe d’albâtre « Hein ? T’es sérieux Dathan là ? On est dans un roman gothique ? Dans quoi on est d’ailleurs ? Un thriller ou un roman noir paranormal ?

Impossible de répondre. Je suis passée à côté, en plus de m’ennuyer ou peut-être que je me suis ennuyé parce que je suis passé à côté.



En réalité le plus fautif dans l’histoire de ma déception c’est quand même Stephen King.

Tellement habituée à ses atmosphères pleines de suspense et d’inquiétude, je suis devenue très difficile. Surtout, mon cher Stephen a une qualité rare pour un auteur, sa façon très personnelle de nous prendre, nous lecteurs, comme si on était le seul, par le bras pour nous raconter l’histoire arrivée à des potes à lui. De créer l’empathie ou la détestation. Dans Bad man les personnages n’ont rien provoqué chez moi de tel. Je les ai trouvé limite stéréotypés.



Bref, déception et ennui.

Commenter  J’apprécie          2812
Bad Man

Eric a disparu. Un jour comme un autre il y a cinq ans, au supermarché, le temps de quelques secondes d’inattention de son grand frère Ben. Et il n’a jamais reparu. Enlèvement ? Fugue ? Accident ? Peu importe car depuis, l’affaire est classée, oubliée… sauf pour Ben.



Car il ne se passe pas de journée où le souvenir d’Eric ne le hante pas, au propre comme au figuré, et il a souvent et bizarrement l’impression de ressentir les signes de sa présence. Notamment dans ce foutu supermarché où il est désormais employé la nuit avec Marty et Franck, pour remettre de l’ordre avant la réouverture du matin suivant, sous l’œil de Miss Beverly, la responsable dérangée du rayon boulangerie et des caméras de surveillance de Bill Palmer, le directeur.



Alors il continue à chercher, Ben, sans relâche, même si les flics l’envoient balader, même si Palmer semble protéger son supermarché et ses secrets, même si Marty a parfois des comportements bizarres, et même si son père et sa belle-mère semblent progressivement s’enfoncer dans la célébration morbide du fils disparu… Car Ben le sait, car Ben le sent : Eric est toujours vivant.



Dans Bad Man, Dathan Auerbach (traduit par Nathalie Peronny) revisite – après tant d’autres – le thriller-disparition, en y ajoutant une dimension de roman d’atmosphère psychologique déstabilisante et angoissante. C’est plaisant et bien construit, mais j'ai parfois regretté quelques longueurs et répétitions, m'amenant à tourner certaines pages un peu plus vite que les autres…



Comme souvent après un premier livre, j’attendrai le deuxième pour me faire une opinion définitive.
Commenter  J’apprécie          263
Bad Man

Il y a cinq ans, Éric, un petit garçon de trois ans a disparu. Il était sous la responsabilité de Ben, son frère aîné. L'adolescent n'a jamais ménagé ses recherches pour le retrouver, mais la piste s'arrête au supermarché dans lequel l'enfant s'est volatilisé.





Lorsque Ben cherche du travail, il n'y a justement que ce magasin qui lui offre un emploi de magasinier. C'est un poste de nuit. Ben tente de faire parler les murs, de savoir ce qui est arrivé à son petit frère. Il sent que les réponses se trouvent à sa portée, mais qu'il ne sait pas où les chercher. de plus, quelqu'un cherche à jouer avec ses nerfs. Ou alors est-ce lui qui nous manipule ?





Nous sommes plongés dans l'esprit de Ben et je me suis sentie aussi déroutée que lui. J'ai été très perturbée par Ben, lui-même, ainsi que par son entourage.





L'ambiance est anxiogène, mais je ne pouvais m'empêcher de continuer, d'essayer de comprendre. de nombreuses informations arrivaient sans que j'arrive à les relier. Tout le long du livre, je me suis demandé où m'emmenait l'auteur. J'ai, parfois, eu très peur, mais c'est surtout l'ambiance noire, limite glauque qui me tenait en alerte. Je suis devenue paranoïaque, j'ai soupçonné tout le monde.





J'ai senti que je passais à côté de quelque chose. D'ailleurs, je n'étais pas sûre d'avoir bien compris la fin. Mon amie La Plume de Lulu m'a rappelé un élément du début que j'avais oublié. A ce moment-là, je me suis aperçue que cela fermait la boucle. Mais à force de recevoir des informations et que mon esprit échafaude tous les plans, je pense que je n'ai pas fait attention à certains détails. Et de ce fait, je pense que ma compréhension du livre n'est pas complète.





Suite...
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
Commenter  J’apprécie          230
Bad Man

Je referme ce roman un peu déçue car il ne m’aura pas mis la grosse claque promise par tant de médias et bloggeurs littéraires mais j’avoue tout de même qu’il s’agit d’un thriller habillement, subtilement mené.

L’auteur réussit à entraîner son lecteur dans une ambiance poisseuse tant au niveau climatique qu’au niveau social. Nous sommes dans les milieux ouvriers flottant tout juste au-dessus de l’océan de la misère américaine. Ben, vingt ans, vient péniblement de finir ses études et tente de trouver son premier job, histoire d’aider son père, livreur de journaux, à honorer les diverses factures domestiques. Sa belle-mère, Deirdra, est par la force des choses devenue femme au foyer. En fait, elle a complètement craqué nerveusement suite à la disparition du demi-frère de Ben, Éric, alors âgé de trois ans, cinq années auparavant. Les deux garçons étaient en train de faire quelques courses dans un supermarché voisin quand le plus petit a disparu. Totalement volatilisé. Aucune trace, aucune piste n’ont été relevées par la police.

Alors quand Ben se retrouve embauché par le supermarché en question, en tant que magasinier de nuit, beaucoup d’éléments vont perturber le jeune homme et le pousser à prendre les rênes d’une enquête personnelle qui allègerait, peut être sa culpabilité et permettrait de remonter le temps afin que les événements se passent bien autrement.

Ben, ce géant de cent dix kilos au corps aussi abîmé que son âme va devoir se débattre dans un environnement bien trouble.



L’ambiance est très proche de celles instaurées par Stephen King : la personnification de la nature, le côté « Poker face » des personnages, l’enfance troublée, ainsi que la malfaisance humaine. J’ai aimé avoir à réfléchir sur le sens de l’intrigue, le fait que ce qui s’est passé ne saute pas aux yeux à la simple première lecture.



Bref, un thriller « habille » mais qui souffre de quelques longueurs !

Commenter  J’apprécie          231
Bad Man

J'ai énormément apprécié ce roman. L'ambiance est lourde, pesante. L'atmosphère est résolument noir.

On est ici dans la thématique de la disparition d'enfant. Ben, jeune ado, va perdre de vue son petit frère Eric dans un magasin et il ne le reverra pas. Cinq ans après, il se fait embaucher dans ce même magasin, plein de mystères.

Ce roman prend son temps pour mettre en place le décor, l'atmosphère devient de plus en plus pesante, de plus en plus glauque, de plus en plus noire. C'est un vrai régal. On se sent aspiré petit à petit, et il ne nous lâche plus jusqu'au dénouement.

J'ai adoré le personnage principal Ben, très attachant, très immersif. il est maladroit, pataud. Il est malheureux, très marqué par la disparition de son frère mais tenace, prêt à tout pour le retrouver. Sa quête frise la folie par moment, mais quel courage, quelle ténacité. Je suis encore admiratif, un personnage tellement atypique, mais tellement emblématique.

On est en permanence au bords du gouffre dans ce thriller psychologique, lourd, pesant mais tellement prenant. Un coup de cœur pour moi, je me rappellerai longtemps de ce récit et de ses personnages. Je vais suivre avec attention ce jeune auteur dont j'ai vraiment aimé la plume dans ce roman.
Commenter  J’apprécie          224
Bad Man

J'avais commencé l'année 2020 sur une excellente lancée, alors c'est en toute confiance que j'ai ouvert ce livre. Mais malheureusement, celui ci avait décidé de casser ma bonne série.

L'histoire pourrait être intéressante, les personnages sont plutot attachants et l'écriture est fluide et agréable à lire. Mais des longueurs terribles. 2 pages pour nous décrire comment rincer une peluche et la sécher sous l'air chaud ! Trop, c'est trop. Et pas d'action parmi toutes ces descriptions.

Je mets quand même 2 étoiles pour l'écriture qui est agréable.
Commenter  J’apprécie          220
Bad Man

Chronique à chaud d'un thriller brûlant.



Un jour comme les autres, Ben, jeune adulte, va faire ses courses au supermarché du coin. Il emmène avec lui Éric, son petit frère âgé de 3 ans, qui ne cesse de lui casser les pieds avec ses parties de cache-cache. Arrivés à la caisse, Éric se plaint d'une envie pressante. Il entre aux toilettes... Et n'en ressortira jamais. Comme volatilisé. Pouf.

La famille est bouleversée, tous les panneaux d'affichage de la ville deviennent recouverts d'avis de recherche. Ben, le plus dévasté d'entre tous, entreprend une battue en solitaire interminable, à coups de demandes de renseignements et de coups de fil à la police. Cinq ans plus tard, Ben est embauché comme magasinier au supermarché du drame. Une lueur d'espoir, ou de terreur ?



Quel bouquin !

Mais quel bouquin !

Avec une précision toute démoniaque, Dathan Auerbach ficelle une intrigue diabolique. Tout le long du roman, nous sommes ballottés par l'auteur qui se délecte de notre naïveté. Qui aurait songé à une telle conclusion ? Contrairement à certains, je n'ai pas trouvé le livre long ou fade. Au contraire, le suspense est admirablement bien entretenu, et je ne me suis pas ennuyé une seule fois. Et, comme le promettait la vignette argentée sur la couverture, j'ai eu quelques frissons... Je viens de le terminer, et je suis encore sous tension depuis ma lecture.



Ben, personnage principal du bouquin, est très attachant de part ses plaies, ses bosses et ses coups durs. Ses sautes d'humeur et son grand coeur en font quelqu'un de complexé, mais paradoxalement fascinant. La flopée de personnages secondaires, eux, ont cette capacité de paraître sincères en toutes circonstances, mais ont en réalité tous quelque chose à cacher - ou presque. Le magasin est, lui aussi, un personnage à part entière. Tour à tour malveillant ou révélateur de vérités. A multiples facettes, au même titre que les autres personnages "humains".



De quoi ne plus regarder les supermarchés de la même façon.

Merci infiniment à Babelio, les éditions Belfond et M. Dathan Auerbach pour l'envoi de cet exemplaire dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée !



Bonnes lectures ! :-))
Commenter  J’apprécie          210
Bad Man

Bad Man de Dathan Auerbach a été pour moi une lecture ennuyante , pourtant l'histoire démarre bien avec une énigme dès les premières pages pour s'essouffler de chapitre en chapitre pour tout dire je n'ai vraiment pas réellement compris cette histoire. Une histoire que l'on ne peut réellement située dans le temps et à la fin de cette lecture je me demande le pourquoi de ce titre Bad Man.

Commenter  J’apprécie          200
Bad Man

« Bad Man » nous donne le ton dès les premières pages, sombre, angoissant, vaporeux (un peu comme une ambiance à la Stephen King dans Joyland), le lecteur est tout de suite agrippé par une écriture hypnotique dont on a du mal à se détourner pour faire autre chose. Cela est dû à cette aspect lent et en même temps captivant qui rend le lecteur accro au récit, l’écriture est vraiment maitrisée pour que nous ne nous ennuyons pas un seul instant, pourtant il n’y a pas forcement beaucoup d’action, c’est juste que d’être dans la tête du personnage principal et de suivre ses pensées et ses déductions est addictif.



Personnage pour lequel on se prend de compassion, notamment à cause de ses difficultés a avoir de vrais amis, du jugement des autres sur son physique ou encore à sa combativité pour retrouver son petit frère (ce qui l’empêche de s’intéresser aux autres), il est mentalement isolé, dans son monde. Nous allons le voir s’épanouir tout en ne sachant pas comment s’y prendre, nous découvrirons également qu’il ne suffit pas de vouloir quelques chose pour y parvenir.



L’histoire en elle-même peut paraître classique, mais attention il n’en est rien au vu de la direction qu’elle prend qui se révèle surprenante, parfois on à l’impression qu’il y a quelque chose de surnaturel dans l’air sans vraiment pouvoir définir de quoi il s’agit. Là ou nous voyons que le texte est bien écrit également, c’est avec la possibilité pour n’importe quel personnage d’être coupable. Pour chacun je me suis dit « c’est lui » pour finalement me le dire au suivant et au suivant, ce qui instaure un gros doute sur la capacité du lecteur a analyser les faits. La fin du roman est géniale car très inattendue.



Amateurs de thrillers, de romans noirs, d’histoires angoissantes, de suspense et de psychologie, vous ne pouvez absolument pas passer à côté de Bad Man.



Sur le blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          200
Bad Man

"On dit que, passé quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l'espoir n'est plus permis.

Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l'affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride.

Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s'est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n'a jamais cessé ses recherches.

Recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché même où Eric a disparu, Ben sent que les lieux ont quelque chose à lui révéler. Quelqu'un sait où est son frère, une personne qui prend un malin plaisir à se jouer de lui. Qui? Le directeur qui n'a jamais collaboré à l'enquête? Ses collègues auxquels il a accordé trop vite sa confiance? Mais il y a plus que ça, une présence impalpable, diffuse, qui brouille ses pensées...

Qui est ce bad man dont l'ombre inquiétante plane sur la ville?"



Une fois encore j'ai craqué sur les conseils de Séverine Lenté (de la chaîne YouTube "Il est bien ce livre").

L'enlèvement d'un petit garçon (Éric), les recherches menées par son grand frère (Ben) pour le retrouver, il ne m'en fallait pas plus pour me lancer dans cette histoire.

J'ai vécu cette lecture comme un découpage... Je m'explique.

J'ai trouvé que le premier tiers de l'histoire se focalisait énormément sur la machine à carton du supermarché (lieu où a disparu Éric et où travaille Ben).

Le deuxième tiers etait plus ciblé sur la personnalité de Ben (ses émotions, ses complexes,...). L'auteur insiste énormément sur le handicap de Ben et sur son surpoids... À tel point que j'ai fini par être dérangée par cette redondance qui, à mon sens, n'apporte rien d'essentiel à l'histoire et qui a fini par me rendre Ben presque antipathique.

Enfin, le dernier tiers nous révèle beaucoup de choses quant à la disparition du petit Eric. Des révélations parfois innatendues qui m'ont laissée perplexe et je dois le reconnaître, que je n'ai pas toujours comprises.

Pas très réjouissant comme bilan lecture me direz-vous?

Étonnamment, pas complètement négatif.

L'ambiance de ce roman, sa construction, est particulière mais assez unique.

Les personnages sont dérangeants et l'ambivalence de certains est assez déroutante, presque schizophrénique.

Difficile de nier que le récit est addictif et que la fin offre son lot de surprises.

Pour autant, je suis loin d'avoir été renversée par ce roman qui me laisse un sentiment plus que mitigé.
Commenter  J’apprécie          190
Bad Man

Bad Man raconte l’été de Ben, 5 ans après la disparition de Éric, son petit frère, alors sous sa garde. Il accepte un emploi dans le supermarché dans lequel l’enfant s’est volatilisé. Certains éléments vont l’amener à reprendre une enquête très personnelle.

Incontestablement, ce thriller est fortement influencé par l’univers de Stephen King : adolescence, personnification de la nature, des objets, des lieux.



On retrouve également une atmosphère poisseuse induite par la chaleur d’un été de Floride, une attraction vers le paranormal sans quasiment jamais quitter un univers cartésien : une belle performance.



Tous les personnages ont un rôle déterminant : les parents de Ben, ses collègues, son patron. L’auteur leur donne à tous une consistance qui perd le lecteur sur la piste du kidnappeur. La tension perdure ainsi jusqu’à la fin du roman.



#PicaboRiverBookClub






Lien : https://www.wikipen.fr/@Sall..
Commenter  J’apprécie          170
Bad Man

La publicité faite autour de ce roman nous promettait un livre proche de Shinning de Stephen King, mais ce grand auteur n’a pas à craindre la moindre concurrence avec ce thriller plus que décevant.



Le prologue est étrange et ne s’éclaire qu’avec le dernier chapitre. Ben a quinze lorsque son petit frère Eric, trois ans disparaît lors de courses au supermarché. Cinq ans plus tard, personne n’a le moindre espoir de le retrouver, sauf Ben justement, qui continue ses recherches. La police semble ne rien faire. Ben décroche un poste de magasinier de nuit dans le supermarché en question.



Les personnages sont étranges, mais plutôt creux, il ne se passe pratiquement rien. Marty, collègue et ami de Ben semble avoir des choses à cacher, tout comme l’antipathique patron du magasin, qui semble une entité vivante. La fin est totalement abracadabrante et ce livre distille un ennui profond tout au long de ses 450 pages, il m’a fallu quatre jours d’effort pour en venir à bout.



Je ne m’étendrai pas davantage sur cette lecture sans intérêt pour moi. Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour ce partenariat.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          160




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Dathan Auerbach (414)Voir plus

Quiz Voir plus

le medecin malgré lui

qui sont les personnages principaux?

geronte et lucas
martine et jacqueline
martine et sganarelle

10 questions
372 lecteurs ont répondu
Thème : Le médecin malgré lui de MolièreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}