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Citation de fbalestas


Le premier, peut-être, Courbet a peint la jouissance de la femme. On la voit qui monte dans La femme à la vague ; elle y est à la fois vague et ce que l’on perçoit d’emporté, de délivré, d’ouvert sur le visage de celle qui accueille la vague et qui, peut-être la dirige. Il y a surtout une étude pour La femme au perroquet, où c’est le drap, en ébauche fougueuse, qui jaillit blanc comme l’écume et submerge la fille aux seins levés. Elle a les yeux mi-clos. On lui voit des cils étonnamment nombreux et longs, qui ont je ne sais quelle audace végétale. Mais ce n’est pas au bordel qu’on voit jouir les femmes. Si on y a mis le prix, en revanche, on peut les regarder dormir. Combien de ces dormeuses dans l’œuvre de Courbet ?
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