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Citation de Soleney


— Vous n'avez besoin de rien, dame Pol ? demanda-t-il avec une courbette ironique, les yeux brillants de malice. Quelque petite chose que je pourrait vous rapporter – puisque je vais faire des courses, de toute façon ?
Tante Pol réfléchit un instant.
— Le niveau de certains de mes pots à épices est un peu bas, en effet. Et il y a un marchand d'épices tolnedrain dans le passage des Fenouils. [...]
— Le voyage risque d'être bien déshydratant, admis plaisamment le vieil homme. Et bien solitaire, aussi. Dix lieues sans personne à qui parler, ça fait long.
— Vous pourrez toujours parler aux oiseaux, suggéra platement tante Pol.
— Les oiseaux sont assez doués pour écouter, répondit gravement le vieillard, mais ils répètent toujours la même chose et leur discours devient vite ennuyeux. Et si j'emmenais le gamin pour me tenir compagnie ?
Garion retint son souffle.
— Il prend déjà bien assez de mauvaises habitudes comme ça, rétorqua aigrement tante Pol. Je ne tiens pas à ce qu'il profite des conseils d'un spécialiste.
— Allons, dame Pol, objecta le vieil homme en s'emparant, comme par inadvertance, d'un beignet. Là je vous trouve injuste. Ça ne pourrait pas lui faire de mal de voir du pays ; ça élargirait son horizon, si vous voyez ce que je veux dire.
— Son horizon est déjà bien assez étendu comme ça, merci.
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