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La Belgariade tome 1 sur 5
EAN : 9782266174657
352 pages
Pocket (21/02/2008)
  Existe en édition audio
4.1/5   1357 notes
Résumé :
Et les dieux créèrent l'homme, et chaque dieu choisit son peuple. Mais Torak, le dieu jaloux, vola l'Orbe d'Aldur, le joyau vivant; façonné par l'aîné des dieux, et ce fut la guerre. Le félon fut châtié; à Cthol Mishrak, la Cité de la Nuit, il dort toujours d'un long sommeil hanté par la souffrance. Le fleuve des siècles a passé sur les royaumes du Ponant. Les livres des présages sont formels : Torak va s'éveiller. Et justement l'Orbe disparaît pour la seconde fois.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (144) Voir plus Ajouter une critique
4,1

sur 1357 notes
Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
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J'ai lu le cycle (la décalogie) au fur et à mesure de sa sortie, il y a fort, fort, fort longtemps... A une époque où j'aimais (ou pas) les livres que je lisais sans me poser de questions, vu que je n'avais pas à écrire d'avis dessus !

Il m'avait laissé un souvenir "d'excellent", mais j'avoue que 26 ans plus tard, j'avais un peu (beaucoup, passionnément) oublié pourquoi.

Et bien je le sais de nouveau !

C'est assez génial, en fait, même pour un tome d'introduction. Avec suffisamment d'action pour ne pas qu'on s'ennuie. Suffisamment de mystères pour qu'on reste accroché. Suffisamment de dialogues pour que ce soit super-vivant. Suffisamment d'humour pour que ce soit un plaisir à lire. Et avec des personnages hauts en couleur, attachants (ou pas), mystérieux, à multiples facettes, une quête dont on connait les grandes lignes mieux que Garion le petit garçon lui-même, sans pour autant trop savoir où l'auteur veut en venir.

En bref, tout ce que j'aime dans la fantasy de divertissement, pas prise de tête, facile à lire sans être simpliste.

Par contre, je crois que j'aurais pas du (re) commencer. J'ai envie de savoir la suite (que j'ai oubliée aussi) alors que j'ai trop d'autres choses à lire en même temps ! AAAAAAAARGH !

Je sais qu'aujourd'hui, les bouquins dans le genre sont légions. Mais à l'époque, il n'y en avait pas beaucoup, je les pistais, je les cherchais, je les suivais de très près (en allant souvent en librairie, et oui, une autre époque). Alors je pense que certains jeunes gens qui lisent ça peuvent se permettre d'être blasés et de dire que c'est naze ou moyen, mais moi, qui me souviens encore de mon état d'esprit quand je lisais ça, ou Elric, ou "les dragons de Pern", émerveillée, bah je réitère avec la note max, le coup de coeur, paf. Point fin.
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Ce livre m'a été conseillé par yann72000, avec qui j'ai beaucoup de concordances au niveau des lectures. Je connaissais les Eddings de nom mais je n'avais jamais ouvert un de leurs livres.
Bon, j'ai trouvé des longueurs, surtout dues au fait que nous découvrons le héros dès sa prime enfance et que ce 1er tome se finit alors qu'il a 15 ans. L'histoire, l'univers, les personnages, en bref tout se met en place. Et j'ai beaucoup aimé ! L'histoire est captivante même si elle ne fait que démarrer, l'univers est très réussi, les personnages sont travaillés (quoique que très manichéens) et soit attachants soit détestables , et l'écriture est très fluide.
Ce livre m'a semblé être une délicate mise en bouche pour la suite de la série. Eh oui, parce qu'il faut le dire, j'ai été conquise. C'est une bien belle découverte et je rajoute de suite le tome 2 dans ma PAL.

Pioche de Juillet 2021 choisie par Sflagg
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On ne s'ennuie pas, dans le monde, créé par David Eddings !... Et pour cause : dès la première page, il nous emmène dans le monde d'Eddings, qui déploie, au fil des pages, une grande variété de tonalités, comique, onirique, fantastique, dramatique, contant une épopée, qui s'inscrit, dans un monde très vivant et somme toute plutôt complexe et élaboré.
Les personnages, sont l'une des plus grandes réussites, d'Eddings, car ils s'avèrent très vite bien plus complexes, qu'il n'y paraît, à première vue... On a toujours envie d'en savoir plus sur eux, d'autant plus, qu'ils sont souvent, un peu plus mystérieux, qu'ils ne le semblent à première vue... Et lorsque l'histoire, se fait, par trop sérieuse, Eddings, trouve toujours une réplique un peu ironique, un peu cynique, parfois, même, pour désamorcer, ce qui menace, d'être excessif.
L'une des choses les plus passionnantes, l'un des côtés les plus intéressants de ce roman, reste pour moi, son côté initiatique, avec le personnage de Garion, qui découvre petit à petit ce qu'il est, et ce qu'est le monde qu'il entoure... Certes, ce n'est pas nouveau, mais cela n'a pas empêché, ce côté, du texte, de m'intéresser.
Un très beau roman de David Eddings !...
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La fantasy est un genre que je connais assez mal. Mes connaissances sur le sujet s'arrêtent à la trilogie de Tolkien que j'ai lue il y a bien des années et au premier tome de la saga d'Elric de Michael Moorcock qui ne m'avait pas emballé outre mesure. Pourquoi dans ce cas ai-je jeté mon dévolu sur David Eddings lors de la dernière opération Masse Critique ? Sans aucun doute pour la première de couverture que je trouve simplement magnifique même si je dois reconnaître que la quatrième de couverture a habilement su attirer mon attention et orienter mon choix.

Après avoir exploré la carte des "Royaumes du Ponant et territoires angaraks" et compulsé le prologue quelque peu nébuleux, je suis entré dans ce premier tome de cette saga avec une facilité déconcertante. Dès le départ, j'ai été happé par l'histoire, conquis par ces personnages aux caractères bien trempés et surtout me suis senti concerné par le destin de Garion, héros de cette épopée en cinq tomes qui répond au nom de la Belgariade.

David Eddings était un grand admirateur de Tolkien et cela s'en ressent tant dans la description des peuplades que dans son approche des personnages. La comparaison s'arrête toutefois là, car si influence il y a, Eddings possède un univers qui n'appartient qu'à lui et qu'il dépeint avec une plume habile, efficace, jamais avare en anecdotes sur les protagonistes de l'histoire. Et c'est d'ailleurs la grande force de ce premier tome. Il y a bien entendu de l'action, mais c'est véritablement dans les dialogues entre les personnages que l'intrigue prend toute son ampleur, se plaisant à détricoter au compte-gouttes un mystère dont on devine rapidement les contours, mais dont on savoure le moindre détail.

En matière de lecture, la longueur d'un roman est avant tout une affaire d'appréciation. Un roman soporifique de 150 pages peut sembler incroyablement plus long qu'un chef d'oeuvre de 500. Ici, les 349 pages passent en un éclair et il est difficile de s'arrêter une fois qu'on a commencé la lecture. David Eddings impose d'emblée un rythme à l'histoire auquel il ne déroge que rarement si ce n'est lorsqu'il y a un peu d'action. En découle une fluidité dans la lecture que l'on doit à un découpage assez équilibré, 21 chapitres en 350 pages, et à au fait que Garion reste au centre des événements tout au long du roman.

Lorsqu'un univers, qu'il soit fantasy ou S.F., est créé de toute pièce par son auteur, cela a tendance à réfréner mon envie de plonger dans un roman. Si j'aime que la magie ou que des créatures imaginaires fassent partie du décor, j'ai besoin d'un minimum de repères pour réellement succomber, des repères que la situation initiale du roman m'ont apporté et c'est sans doute pour cette raison que j'ai autant aimé ce premier tome de la Belgariade.

C'est à n'en pas douter ma plus belle lecture de l'année 2020 et je remercie pour cela les éditions Pocket ainsi que Babelio grâce à qui je vais sans doute dépenser quelques dizaines d'euros prochainement afin d'acquérir l'ensemble de cette saga et, sans doute, l'intégralité de l'oeuvre de ce David Eddings que je regrette infiniment de ne pas avoir découvert plus tôt.
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Garion se blottit près du feu, dans la chambre qu’il partageait avec tante Pol, dans l’espoir de réchauffer ses pieds gelés. Tante Pol était restée elle aussi près de la cheminée, à repriser l’une des tuniques de Garion, son aiguille étincelante voltigeant au-dessus du tissu.
— Qui était le roi de Riva, tante Pol ? lui demanda-t-il.
Elle s’interrompit, l’aiguille en l’air.
— Pourquoi me demandes-tu ça ? dit-elle.
— Silk m’a parlé des Nyissiens, expliqua-t-il. Il m’a raconté que leur reine avait fait tuer le roi de Riva. Pourquoi a-t-elle fait ça ?
— Tu poses beaucoup de questions, aujourd’hui, on dirait ? remarqua-t-elle, en recommençant à manier l’aiguille.
— On parle de tout un tas de choses, en route, Silk et moi, fit Garion en rapprochant encore un peu ses pieds du feu.
— Fais attention, tu vas mettre le feu à tes chaussures, l’avertit-elle.
— Silk dit que je ne suis pas sendarien, continua Garion. Il dit qu’il n’a pas encore réussi à voir d’où je venais, mais que je n’étais pas sendarien.
— Silk parle beaucoup trop, observa tante Pol.
— Tu ne me dis jamais rien, tante Pol, reprit-il, avec agacement.
— Je te dis tout ce qu’il faut que tu saches, répliqua-t-elle imperturbablement. Tu n’as pas besoin d’en savoir davantage pour l’instant sur les rois de Riva ou les reines de Nyissie.
— Tout ce que tu veux, c’est que je reste ignare, éclata Garion. Je suis presque un homme, et je ne sais même pas ce que je suis — ni qui je suis.
— Je le sais, moi, qui tu es, dit-elle sans lever les yeux.
— Alors, qui suis-je ?
— Tu es un jeune homme qui va mettre le feu à ses chaussures.
Il recula précipitamment les pieds.
— Tu n’as pas répondu à ma question, accusa-t-il.
— Non, fit-elle de la même voix calme et impassible qui l’exaspérait tant.
— Et pourquoi ne veux-tu pas me répondre ?
— Parce que tu n’as pas encore besoin de connaître la réponse pour l’instant. Je te le dirai le moment venu, pas avant.
— Ce n’est pas juste, protesta-t-il.
— Il n’y a pas de justice. Cela dit, puisque tu es un homme, maintenant, pourquoi n’irais-tu pas chercher un peu de bois ? Ça te fournirait un bon sujet d’occupation.
Il lui jeta un regard noir et sortit de la pièce en tapant des pieds.
— Garion, reprit-elle.
— Oui ?
— N’essaie même pas de claquer la porte.
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— Vous n'avez besoin de rien, dame Pol ? demanda-t-il avec une courbette ironique, les yeux brillants de malice. Quelque petite chose que je pourrait vous rapporter – puisque je vais faire des courses, de toute façon ?
Tante Pol réfléchit un instant.
— Le niveau de certains de mes pots à épices est un peu bas, en effet. Et il y a un marchand d'épices tolnedrain dans le passage des Fenouils. [...]
— Le voyage risque d'être bien déshydratant, admis plaisamment le vieil homme. Et bien solitaire, aussi. Dix lieues sans personne à qui parler, ça fait long.
— Vous pourrez toujours parler aux oiseaux, suggéra platement tante Pol.
— Les oiseaux sont assez doués pour écouter, répondit gravement le vieillard, mais ils répètent toujours la même chose et leur discours devient vite ennuyeux. Et si j'emmenais le gamin pour me tenir compagnie ?
Garion retint son souffle.
— Il prend déjà bien assez de mauvaises habitudes comme ça, rétorqua aigrement tante Pol. Je ne tiens pas à ce qu'il profite des conseils d'un spécialiste.
— Allons, dame Pol, objecta le vieil homme en s'emparant, comme par inadvertance, d'un beignet. Là je vous trouve injuste. Ça ne pourrait pas lui faire de mal de voir du pays ; ça élargirait son horizon, si vous voyez ce que je veux dire.
— Son horizon est déjà bien assez étendu comme ça, merci.
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— Barak ! hurla, depuis le milieu du mât, un homme corpulent qui regagna le pont en descendant à la force des poignets [...].
— Greldik ! rugit Barak en réponse.
Il mit vivement pied à terre, et le marin à l'air rien de moins que rassurant et lui échangèrent une accolade digne de deux ours.
— On dirait que messire Barak et le capitaine de notre navire se connaissent, commenta le comte de Seline.
— C'est très préoccupant, répondit Silk, d'un ton persifleur. J'espérai que nous tomberions sur un capitaine d'âge mûr, sobre, sensé et porté à sa circonspection. [...]
— Je me suis laissé dire que le capitaine Greldik était l'un des meilleurs marins de Cherek, lui garantit le comte.
— Comme quoi les critères cheresques peuvent se révéler fallacieux, Monseigneur, répondit Silk avec un regard de bête blessée.
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- Belgarath le sorcier a sept mille ans - peut-être même un peu plus. (Vieux Loup Solitaire)
- C'est impossible ! décréta Garion.
- Vraiment ? Et quel âge tu as, toi ?
- Neuf ans. Enfin, je vais les avoir à Erastide.
- Et en neuf ans, tu as eu le temps d'apprendre tout ce qui est possible et tout ce qui ne l'est pas ? Tu es un petit garçon remarquable, Garion.
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Garion regarda le vieil homme dont les cheveux et la barbe blanche semblaient briller d'une lumière intérieure sous le soleil du matin.
- Comment ça fait de vivre éternellement, grand-père ? demanda-t-il.
- Je ne sais pas, répondit sire Loup. Je n'ai encore jamais vécu éternellement.
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