Le lendemain matin, la pluie s’abattit sur Auvers. Mais plus rien ne pouvait l’arrêter. Il s’éloigna vers Méry et s’attaqua avec passion à une toile qui pouvait paraître presque informe à ses contemporains. Un vol de corbeaux, encore eux, animait le centre. Et pour finir ce Paysage d’Auvers sous la pluie, il zébra violemment la toile de traits noirs comme autant de larmes, ou comme s’il voulait raturer la peinture qui était sa passion et sa perte.
Chapitre 5. Noirs corbeaux