Citations de David Koepp (18)
Il y a certaines choses sur lesquelles il vaut mieux ne pas mettre de mots.
Les civilités étaient réduites au strict minimum, car il n'y avait aucune place pour l'hypocrisie, et on y gagnait un temps fou.
Rien ne remplaçait l'expérience. Prenez une vie de compétences acquises, assaisonnez-là de la sagesse des ans, ajoutez quelques bons instincts et réflexes -- ceux-là, on ne les apprend pas, il faut les amener à la fête -- et vous obtenez un agent sacrément efficace.
Avez-vous la patience de rester parfaitement immobile jusqu'à ce que l'eau s'éclaircisse autour de vous? Non, pas avant cinquante ans.
Elle tolérait les autres, tant qu'elle n'avait pas besoin de les regarder ou de les écouter.
Roberto leva les yeux au ciel, plissa le gauche et fixa un point imaginaire légèrement sur sa droite, comme il le faisait toujours lorsqu'il partait à la pêche aux souvenirs à moitié oubliés. Il trouva une pépite d'information partiellement immergée et la tira hors du marécage de sa mémoire.
La blatte américaine possède plusieurs caractéristiques évolutives remarquables, en plus de sa capacité à survivre à un hiver nucléaire. L'une d'elles est de pouvoir subsister jusqu'à une semaine sans sa tête. Elle respire alors par de petits orifices se trouvant sur chacun de ses segments....
Elle aimait consulter le New York Times au réveil pour voir si le monde s'était amélioré au cours des huit dernières heures.
Un homme stable et inaccessible en milieu de trentaine avait plus d'arguments à faire valoir qu'un troufion de vingt-quatre ans avec une trique d'enfer infoutu d'aligner trois mots.
Atchison avait eu son heure de gloire, mais elle se résumait aujourd'hui à un centre vile déserté et à un taux de chômage dépassant les trente pour cent. La plupart des gens voyaient dans l'ébriété un mécanisme de survie valable. Ils n'avaient pas tort. Ça marche. À court terme, en tout cas.
[...] Il n’existait qu’une poignée de labos en Occident équipés pour stocker des agents pathogènes de niveau 4. Atlanta et Galveston le rejetteraient immédiatement, le classant à tort comme extraterrestre en raison de son séjour à l’extérieur de l’atmosphère.
La jeunesse n'était que bruits et mouvements inutiles; plus vous donniez l'impression de faire quelque chose, plus cela devait être vrai, alors que c'était souvent l'inverse.
Le vieillissement avait ceci de bien que l'on accordait plus d'importance à la conservation de l'énergie, au fond plus qu'à la forme.
Enfin le bébé était né, et ... eh bien, c'était un bébé.
Il avait sonné le glas de leurs années de liberté. Qu'est devenue cette époque où il n'y avait que nous? Où est parti le bonheur des premiers jours où nous profitions de notre jeunesse, de notre beauté, de notre liberté et de nous-mêmes, et tiens, puisqu'on en parle, où est passé le sexe, bon sang?
[...] Seize ans plus tard, en 2003, la DTRA décida que le complexe de la mine était une relique de la guerre froide dont on pouvait se passer. L’endroit fut vidé, nettoyé, repeint et vendu à une entreprise de stockage privée.
[...] Le champignon s’était développé. À une vitesse infiniment lente. Le temps avait passé.
[...] — C’est comme ces saloperies de zombies. Naomi se sentait plus encline à la raison.
— OK, pour commencer, les zombies n’existent pas.
— Les zombies existent. Ils existent à cent pour cent.
— Non, Travis. Ils n’existent qu’à la télé, dans les films.
— Oui, et certains sont excellents, soit dit en passant.
Votre honneur, j’ai capté. Je veux dire, vous avez devant vous un mec *qui capte*.