Dark Matter, based on the bestselling book by Blake Crouch
« Merde, j’ai tout bousillé. Avec mon travail. Avec Kate. Avec mes blessures de guerre jamais guéries, jamais soignées. Mais j’essaie, Theresa. Depuis que je me suis réveillé dans cette ville, j’essaie. J’essaie de te protéger, toi et Ben. J’essaie de vous aimer le mieux possible. J’essaie de faire les bons choix. » (p. 206)
Il est plus facile d'accepter ce qu'on ne peut changer que risquer le tout pour le tout et se confronter à l'inconnu.
Un unique besoin.
Theresa.
Chez lui, il se réveillait souvent au milieu de la nuit, sentait son bras contre lui, son corps collé au sien. Même les nuits difficiles, les nuits où il rentrait tard, les nuits de dispute, les nuits de trahison. Elle en faisait tellement plus que lui, tellement plus qu'il n'en ferait jamais. Elle aimait d'instinct, à la vitesse de la lumière. Sans hésitation. Sans regret. Sans condition. Sans réserve. Lui se retenait, maintenant une part de lui à l'écart, en retrait. Theresa se livrait entièrement. Tout le temps.
« À sa connaissance, il était le seul et unique résident de Wayward Pines à connaître la vérité. Son travail consistait d’ailleurs à s’assurer que rien ne change jamais. Maintenir la paix sociale à tout prix par le mensonge. » (p. 16)
Nous vivons tous au jour le jour, inconscients du fait que nous appartenons à une réalité bien plus vaste, bien plus étrange que tout ce que nous pouvons imaginer.
.« Il savait bien que les ténèbres régnaient partout où les hommes se rassemblaient. Le monde était ainsi fait. […] Cette apparente perfection était superficielle. L’épiderme. Il suffisait d’entailler quelques couches pour voir apparaître des motifs plus sombres. » (p. 26)
« Je sais ce dont le peuple a besoin. La perfection finirait par rendre fous. Même les villes les plus parfaites dissimulent toujours quelque chose d’affreux. Le rêve n’existe pas sans cauchemar. » (p. 192)
« Plus on en sait, plus ça devient étrange… et moins on en sait. » (p. 123)
« la quintessence de l’Amérique, une petite ville paisible, cernée par l’un des paysages les plus stupéfiants qu’il ait jamais vus. » (p. 25)
« Par moment, Wayward Pines semblait presque réelle. » (p. 14)