Seuls quelques rares buissons retiennent encore de petits halos de gaz fluorescents. Un épouvantable silence s’impose. Dans le no man’s land, on n’entend plus que les bottes allemandes foulant et écrasant la mort. Partout l’on découvre des cadavres d’oiseaux, de lapins, de taupes, de rats ; tous ces animaux qui, pour mourir, ont quitté leurs repaires.