Si épuisé. La sensation rugueuse des draps bon marché, l'odeur de moisi que dégage ce vieux motel, des oreillers trop fermes, mais il parvient quand même à dormir, heureusement, et quand il se réveille, il fait nuit dehors. La désorientation d'une sieste au milieu de l'après-midi, se réveiller à la fin d'un moment indistinct, le sentiment d'avoir perdu quelque chose. Mais calmé à présent, après son repos, plus autant de désespoir.
Il bande et il a besoin d'uriner. Il essaie de se branler mais n'arrive à penser à rien, et il n'a pas de porno à regarder, alors il abandonne. Il se demande s'il baisera encore avant de mourir. Sans doute que non. Mis sur le banc de touche.