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Citations de Deborah E. Harkness (249)


-(...) La normalité, c'est une fâble que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf normal.
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-C'est donc ce que nous sommes, alors? Des amis?

-Je crois. Les amis se disent la vérité, même quand c'est difficile.

Déconcertée par le sérieux de la conversation,je me mis à tripoter les cordons de mon sweat-shirt.

-Les vampires ne sont pas particulièrement doués pour l'amitié, reprit-il, de nouveau irrité.

-Écoutez, si vous voulez que je vous laisse tranquille...

-Bien sûr que non, coupa-t-il. C'est juste que les relations des vampires sont... compliquées. Nous sommes protecteurs, possessifs, même. Cela pourrait ne pas vous plaire.

-Un peu de protection me parait très bien en ce moment.

Ma réponse sembla l'attendrir.

-Je vous le rappellerai le jour où vous commencerez à vous plaindre, plaisanta-t-il.

Il prit Holywell Street et gagna les portes de l'université. Fred jeta un regard à la voiture et sourit avant de se détourner. J'attendis que Matthew ouvre la portière et vérifiai que je ne laissais rien derrière moi, pas même un élastique à cheveux, afin de ne pas le contraindre à repartir en Écosse.

-Mais tout cela ne s'arrête pas à Knox et au manuscrit, dis-je pendant qu'il me donnai le tapis.

-Cela peut attendre, Diana. Et ne vous inquiétez pas. Peter Knox ne vous approchera plus.

Il avait parlé d'un ton sinistre en touchant l'ampoule sous son pull. Il fallait que nous passions du temps ensemble. Pas à la bibliothèque mais en tête à tête.

-Voulez-vous venir dîner demain? Demandais-je. Nous pourrions parler de ce qui s'est passé.

Il se figea, déconcerté et en proie à une émotion que je ne pus identifier. Il tripota légèrement l'insigne avant de le lâcher.

-Cela me plairait, dit-il lentement.

-Très bien. Souris-je. Sept heures et demie?

Il hocha la tête avec un sourire timide. Je parvins à faire deux pas avant de me rappeler qu'il fallait résoudre une autre question avant demain soir.

-Que mangez-vous? Demandais-je en rougissant.

-Je suis omnivore, dit-il, le visage éclairé d'un grand sourire qui me fit battre le coeur.

-Alors à sept heures et demie. (Je me détournais en riant et en secouant la tête devant cette réponse qui ne m'aidait guère.) Et une dernière chose, ajoutais-je en me retournant. Laissez Miriam faire son travail. Je peux vraiment me débrouiller toute seule.

-C'est ce qu'elle m'a dit, dit-il en retournant vers sa voiture. J'y songerai. Mais vous me trouverez salle Duke Humphrey demain, comme d'habitude.

Il monta, et comme je ne bougeais pas, il baissa sa vitre.

-Je ne pars pas tant que vous ne serez pas rentrée, dit-il d'un ton réprobateur.
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-Professeur Clairmont?

Le vampire leva les yeux.

-Merci, dis-je tout simplement en plongeant mon regard dans le sien.

-Je vous en prie, répondit-il, un peu surpris.

La seconde était plus calculée. Si Matthew Clairmont avait besoin de moi, c'était réciproque. Je voulais qu'il me dise pourquoi l'Ashmole 782 attirait autant les convoitises.

-Peut-être pourrie-vous m'appeler Diana, ajoutais-je précipitamment avant de perdre contenance.

Il sourit. Mon coeur s'arrêta une fraction de seconde. Ce n'était pas le petit sourire poli que je connaissais. Celui-ci fendit son visage jusqu'aux oreilles, illuminant son visage. Mon dieu, qu'il est beau, songeais-je à nouveau, un peu éblouie.

-D'accord, dit-il. Mais appelez-moi Matthew, alors.

J’acquiesçai, le coeur battant la chamade. Quelque chose déferla en moi, balayant les dernières inquiétudes qui subsistaient après ma conversation avec Agatha Wilson.

Les narines de Matthew palpitèrent et son sourire s'agrandit. Il avait senti ce qui se passait en moi. Et il semblait avoir compris de quoi il s'agissait. Je rougis.

-Passez une agréable soirée, Diana.

Sa voix s'attarda sur mon prénom, qui me parut exotique et étrange.

-Bonsoir, Matthew, répondis-je avant de battre en retraite.
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Il leva la tête et haussa les sourcils d'un air surpris.

-Docteur Bishop. Bonjour.

-Professeur Clairmont.

Je songeai qu'il avait entendu tout ce qui s'était dit dans le halletant donné qu'il avait l'oui d'une chauve-souris. Je refusai de croiser son regard et continuai à sortir mes affaires pour construire une petite muraille entre lui et moi. Clairmont me regarda élever mes fortifications jusqu’à je sois à court de matériel, puis il reprit sa lecture.
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« -Je veux m'allonger, dis-je en serrant les dents tandis qu'un autre soubresaut me saisissait et menaçait de me déchirer en deux. Où est Marcus?
-De l'autre côté du couloir, répondit Matthew.
Je me rappelai vaguement avoir expulsé Marcus de la chambre quand les contractions s'étaient intensifiées.
-Si j'ai besoin d'une césarienne, il peut arriver à temps? demandai-je.
-Vous m'avez appelé? dit Marcus en entrant avec sa blouse.
Son sourire chaleureux et son air imperturbable me calmèrent aussitôt. Maintenant qu'il était revenu, je ne me rappelais plus pourquoi je l'avais chassé.
-Qui a déplacé ce fichu lit? soufflais-je durant une autre contraction.
Le lit était apparemment au même endroit, mais ce devait être une illusion, car il me fallait une éternité pour y arriver.
-Matthew, répondit Sarah d'un ton désinvolte.
-Mais certainement pas! protesta-t-il. »
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« -Mais le livre pourrait très bien détenir la clé de toutes tes interrogations, dis-je, surprise qu'il puisse s'en séparer maintenant qu'il savait ce qu'il contenait.
-Pas toutes. Il y en a une à laquelle toi seule peux répondre.
-Laquelle? demandai-je interloquée.
-As-tu le mal de mer, ou bien es-tu enceinte? demanda-t-il avec un regard lourd, orageux comme le ciel, et strié d'éclairs.
-Tu le saurais mieux que moi.
Nous avions fait l'amour quelques jours plus tôt, peu après que je me fus rendu compte que j'avais du retard.
-Je n'ai pas vu d'enfant dans ton sang, pas encore. C'est le changement de ton odeur que j'ai remarqué. Tu ne peux pas être enceinte de plus de quelques semaines.
-J'aurais pensé que ma grossesse te donnerait plus que jamais envie de conserver le livre. »
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-Vous ne serez pas non plus seul, Philippe de Clermont, murmurai-je avec emphase. Je trouverai un moyen d'être avec vous dans l'obscurité, je vous le promets. Et au moment où vous penserez que le monde vous a abandonné, je serai là et je vous tiendrai la main.
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Comment auriez-vous pu ne jamais avoir été aimé autrefois, alors que je vous aime autant ?
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La "normalité", c'est une fable que les humains se racontent pour se réconforter, quand ils sont confrontés à la preuve que presque tout ce qui les entoure est tout sauf "normal".
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- Je fais confiance au jugement de mon épouse, affirma Matthew.
- C’est ce que Philippe dit de mère-grand, murmura Gallowglass. Juste avant que l’enfer ne se déchaîne.
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- tu penses que les historiens peuvent mieux comprendre l’essence du moment present que les hommes qui le vivent ? Demanda Matthew, sceptique.
- oui, m’indignai-je. C’est souvent le cas.
- ce n’est pas ce que tu as dit ce matin lorsque tu n’arrivais pas à comprendre pourquoi il n’y avait pas de fourchettes dans la maison, observa-t-il.
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Comme de bien entendu. Trois hommes adultes et une femme, et devinez qui se retrouve à s’occuper du dragon ?
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J’adorerais rencontrer Shakespeare. L’un de mes cretins de collègues est convaincu que c’est la reine Élisabeth qui a écrit Hamlet. Et à propos de collègues : comment, après avoir acheté année après année des bavoirs et des moufles aux couleurs de Harvard, ai-je une fille qui a fini professeur à Yale ?
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Si tu aimes réellement quelqu’un, tu chériras ce qu’il méprise le plus en lui-même.
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Ce n'est pas le plus fort de l'espèce qui survit, ni le plus intelligent.
C'est celui qui sait le mieux s'adapter au changement.
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On nous a demandé, à tous, de grandir trop vite. C'est ainsi que les dieux nous rappellent que la vie, si longue soit-elle, n'en demeure pas moins rien de plus qu'un souffle.
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La sensation exaltante qui accompagnait la minuscule tasse ne l'avait pas quitté pendant des heures. Il allait associer pour toujours le café avec les conversations pleines d'esprit et la lecture des nouvelles. Passer une heure assis à la City Tavern avec les marchands et hommes d'affaires de Philadelphie était pour Marcus ce qui s'approchait le plus du paradis.
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Si un homme boit assez de rhum ou que l'on éveille suffisamment de peur et de haine dans son cœur, il sera prompt à tuer. Mais ce même homme fuira le champ de bataille à la première occasion s'il ne croit point corps et âme à ce pour quoi il se bat.
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Cesse de regretter ta vie et commence à la vivre.
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Un rêve est un cauchemar à l'envers. Vois si tu peux rêver de quelqu'un que tu aimes au lieu d'un monstre et dans tes rêves, cette personne te paraîtra plus proche, même si elle est très loin.
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