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3.16/5 (sur 57 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Deborah O'Connor a grandi dans le nord-est de l'Angleterre et vit maintenant à Londres avec son mari et sa fille.

Après avoir produit plusieurs émissions de télévision, elle est désormais responsable du développement dans une société de production.

"L'enfant de mon mari" est son premier roman.

Source : http://www.franceloisirs.com
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Bibliographie de Deborah O`Connor   (1)Voir plus

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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Au début de notre relation, quelque chose d'aussi banal que d'inviter des amis à un barbecue nous paraissait inconvenant. A nos yeux, c'était une sorte d'aveu.
Comme si nous affirmions au reste du monde que nous acceptions ce qui s'était passé. Mais il est vrai qu'à l'époque le simple fait de respirer, manger ou dormir nous semblait incongru.

Peu à peu, je m'étais aperçue que nous pouvions mener des existences à peu près normales sans pour autant oublier nos enfants. Que rien ne nous obligeait à vivre dans le purgatoire que nous avions créé autour de nous. Certains gestes du quotidien, pourtant, continuaient à sonner faux. Comme si nous jouions un rôle, avec des épées en carton et un rideau en guise de cape.
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La disparition d'un enfant défie toute logique rationnelle et vient ranimer nos peurs les plus obscures. La peur que, même si l'on fait tout pour protéger ceux que l'on aime, quelqu'un ou quelque chose les arrachera peut-être à notre affection sans que nous puissions rien y faire.
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Les médias n'avaient cessé d'expliquer que ces tests de paternité pouvaient détruire à tout jamais certaines familles. C'était étrange, quand on y pensait. Notre culte presque servile de l'ADN.
A mes yeux, nos souvenirs et nos expériences façonnaient bien plus notre identité qu'une série de gènes et de chromosomes.
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Tous les couples qui fêtent leur anniversaire de mariage vous diront la même chose : à un moment de la soirée, l'un des époux se fait une joie de raconter le début de leur relation dans les moindres détails. Tous deux s'attardent alors, les yeux brillants, sur le moment où ils ont commencé à flirter. Ils se racontent en boucle l'histoire de leur rencontre (…) Ils finissent les phrases de l'autre. (…)

Mais ce n'est pas comme ça pour nous, et ça ne le sera jamais.
Aucun de nous deux n'a jamais osé l'avouer, mais si nos chemins se sont croisés, c'est seulement parce que nous étions présents à la même conférence : "La Sécurité des enfants avant tout." Et si nous assistions à ce colloque, c'est parce que nous avions chacun perdu notre enfant.
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A mes yeux, si la presse et les forums sur Internet s'étaient acharnés sur Vicky [la mère de Barney, le fils disparu de Jason],
c'était parce qu'ils n'avaient aucune idée de ce qui avait bien pu se passer.
La disparition d'un enfant défie toute logique rationnelle et vient ranimer nos peurs les plus obscures. (…)
En faisant de Vicky une suspecte, les journalistes donnaient une explication à un drame qui, autrement, les aurait terrifiés tout autant que leurs lecteurs.
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Je scrutai l’enfant. Il avait les yeux du même brun foncé, presque noir que ceux de Jason, et les dents de bonheur.
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Je regardai le réveil. 6 h 03.
Lauren avait disparu alors qu'elle faisait du vélo près de la caravane de mes parents. J'avais choisi ce moment précis, ce moment maudit, pour aller préparer le déjeuner à l'intérieur. Je ne m'étais absentée que deux minutes à peine.
Où le petit garçon de l'épicerie avait-il passé la nuit ?
Je m'aperçus que Jason avait cessé de me coiffer. A nouveau, j'eus peur qu'il ne puisse lire dans mes pensées. Puis je vis l'heure.
Quand le chiffre des minutes passa du 6 au 7, je pris une décision.
Il fallait que j'aille voir comment allait le petit garçon. J'avais besoin de vérifier. J'avais besoin d'être sûre. A la première occasion, je retournerais à l'épicerie.
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