Delphine Apiou

C'est une lettre.



Une lettre que Delphine Apiou adresse à l'enfant qu'elle n'a jamais eu. Elle lui parle avec tendresse, avec amour, et avec une belle dose de vérité, celle qu'on ne doit qu'à soi-même.



Elle lui raconte sa vie de femme, accomplie et bancale, une femme parmi tant d'autres qui aurait pu être la mère de ce tout petit. Mais ici, point de pathos, c'est une femme de son temps qui se raconte, entre humour et réalité, à cet enfant qui n'est jamais venu.



Ce tout petit, éternel absent, illumine ces quelques pages de sa lumière, de sa douloureuse non-présence, comme on imagine quelqu'un d'indispensable, follement absent.



J'ai été touché, pour de multiples raisons, par ce court récit, de par ces sentiments étranges, intimes dont on parle peu, de ceux qui ont fait partie du camp des non parents, celles dont forcément il manquera toujours quelque chose aux yeux de la société.



Un livre sur cet enfant jamais apparu, pourtant peut-être attendu, et sur le regard, parfois blessant, sous couvert de bienveillance, de normalité de ceux qui ne rendent plus compte parfois du cadeau que leur a fait la vie.

Touchant, parfois un peu bouleversant évidemment, il faut bien l'avouer, mais la plupart du temps d'une justesse éblouissante, ce livre rejoint ces livres amis dont on se souvient avec gratitude. Pour nous avoir un peu parlé de soi.



Ce tout petit livre, pour rappeler de vivre avec l'absence, celle née de choix, sans savoir à l'avance s'il s'agissait des bons. Un livre au sujet casse-gueule mais qui se lit comme une élégance, celle des non-dits, celle d'un amour privé de l'objet de son affection, et qui pourtant bat quelque part dans la poitrine. Avec cet humour, qui peut-être sauve de tout …



Un livre pour être moins seul, un peu moins orphelin à l'envers, ou pour savourer cette chance d'être parent. Et se souvenir, à chaque seconde, que chaque femme, chaque homme, trace sa route, quoi qu'il lui en coûte.

Avec ou sans tout petit.



Mais avec une trace en soi de ce qu'il aurait pu être …


Lien : https://labibliothequedejuju..

Un cancer, ça va

Trois cancers, bonjour les dégâts.



Slogan que l'on pourrait reprendre, car cette jeune femme nous conte ses malheurs avec beaucoup de dérision, la vie continue, mais oui !



L'écriture est souvent thérapeutique, après coup, une fois le combat terminé, pour mieux s'en éloigner. Mais je retiendrai, une fois de plus, que l'humour sauve.



L'humour salutaire, meilleur moyen aussi de raconter aux autres sans tomber dans le pathos.



Juste dire,

et puis en rire.

Ce pamphlet, plein de colère, traite de la double invisibilisation des femmes de plus de 50 ans, à la fois dans le monde du travail et dans les relations amoureuses. L'auteure nous décrit son propre cheminement à la recherche d'un emploi et en quête de l'amour, tout en s'appuyant sur des études sociologiques à portée générale.

Le titre fait bien sûr référence au titre de la chanson de Cookie Dingler, " Femme libérée " (1984) qui parle probablement plus à des femmes dans la soixantaine auxquelles Delphine Apiou fait un clin d’œil sororal, qu'à des jeunes filles de 20 ans. Mais le mot positif "libérée" est remplacé par l'affreux mot "périmée" qui réduit la femme à une denrée périssable qui a dépassé sa DLC (date limite de consommation). C'est ce titre provocateur qui m'a immédiatement donné envie de lire ce livre.

L'auteure est en colère contre un système qui rejette les seniors, et plus particulièrement les femmes seniors, du monde du travail, qui les isole, qui les rejette à la marge de la société productive. Et il est impossible de se battre seul(e) contre cet état de fait. Les solutions proposées par les politiques sont des mesurettes ridicules, des emplâtres sur une jambe de bois, comme des stages de formation alors que les seniors ont une expérience forgée au fil des années qui est utilisable immédiatement.

L'auteure manie l'ironie corrosive, l'humour grinçant avec maestria, ce qui n'empêche pas un constat imparable. J'ai souri et même ri à plusieurs reprises même si le sujet ne s'y prête pas vraiment. Derrière la colère et l'amertume, il y a l'envie de se battre, l'envie de faire évoluer les choses.

Un cri de colère à méditer qui redonnera du pep's aux femmes de plus de 50 ans et fera réfléchir les moins de 50 ans. Sans oublier, les hommes qui trouveront certainement également matière à réflexion.

Sympathique, drôle, ne se prenant pas au sérieux et au style enjoué. Un petit ouvrage qui s'amuse tantôt à se moquer d'autrui ou au contraire à nous pointer du doigt, tantôt à nous nous conforter dans nos ressentis ou à nous sortir de notre apathie. Divertissant, et peut être pas si léger qu'il n'y parait.

SP

Un petit guide politiquement incorrect qui se donne pour but de mettre à mal tous les clichés, « toutes les idées débiles », qui empoisonnent bien souvent la vie des femmes, comme par exemple de penser qu’il est possible et même plus que souhaitable pour une femme de faire moins que son âge, de croire qu’un régime peut être efficace, d’espérer qu’on résoudra tous nos problèmes « en étant nous-mêmes », d’imaginer pouvoir vivre de son blog ou de sa maison d’hôtes, de tout miser sur l’éducation positive, de n’exister qu’à travers les réseaux sociaux…L’auteur attaque avec une ironie souvent bien grinçante tous les travers actuels, tous les diktats imposés aux femmes (bien souvent par elles-mêmes d’ailleurs)…et honnêtement il y a un petit côté « exutoire » qui fait un bien fou !
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..

Un sujet terrible pour un livre terrible! La maladie et l'humour pour un livre fort, remuant, profond et léger. Aucun paradoxe, pas d'oxymore. La vie est belle même si la maladie est souffrance.



Un livre qui passe le cancer à la moulinette du ridicule, du convenu, des sentiments et des espoirs.
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C'est rigolo. Oui, c'est rigolo.



Mais c'est un poil léger (l'humour et le contenu. Pour ce qui est de l'humour, léger, c'est bien. Mais pour ce qui est du contenu... c'est un peu léger, donc !). Il faut toutefois reconnaitre aussi que ce livre ne semble pas prétendre à autre chose. Donc, oui, c'est un petit livre léger et bien sympathique.



Idéal pour un petit après-midi au soleil ou pour éveiller les esprits des invités, posé à côté des cagoinces.
Lien : http://noid.ch/prends-moi-po..

Merci pour ce récit, pour ce témoignage. Le cancer est une maladie bien présente dans la vie, dans probablement chaque famille, mais finalement difficile à aborder.



Merci de l'avoir fait avec une note d'humour.

Alors que je traverse moi-même l'épreuve du cancer, avec les examens, les opérations, les rayons et tout le package compris avec la maladie, je suis tombée sur ce livre.

Un titre qui m'a parlé tout de suite, une couverture sobre qui sent bon la simplicité et la féminité. D'entrée, on sait qu'on va entré dans une mise à nu.



Pas de mélodrame, beaucoup d'humour, de la réalité à l'état brut, de l'espoir entre les lignes de la maladie, de l'amertume entre les lignes de "la vie d'après".



Lu en 2h, ce livre sera ma bible durant toutes les étapes de ma guérison.

Merci Delphine Apiou !

Ce court roman est la lettre de Delphine Apiou à l'enfant qu'elle n'a pas eu.

L'autrice nous parle de sa famille, son parcours professionnel, ses rencontres amoureuses.

Cette lettre est souvent émouvante, quand elle parle de ses parents, parfois drôle, oui oui, très touchante, mais jamais triste. Elle nous parle de la société et de ses fameuses cases à remplir, de l'amour, du féminisme, d'adoption et de PMA.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, qui devrait être lue par les nullipares, les primipares, les multipares et même les hommes.

Je remercie Julien @La_Bibliotheque_de_Juju pour cette découverte.

C'est dur de faire une critique en disant autre chose que "merci"....

Et pourtant j'ai fais un billet, par là
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Voici un petit livre plutôt sympathique et assez amusant, mais qui m'a laissé un sentiment de frustration. Pourquoi ? Et bien je ne sais pas si c'est l'auteure qui a décidé de faire ce format court, ou bien si c'est l'éditeur qui a imposé un nombre de pages, mais pour beaucoup de sujets j'ai regretté que l'auteure ne puisse pas développer son idée / sa pensée davantage. J'avais l'impression qu'elle pouvait en dire plus, et nous amuser plus. Du coup, plusieurs fois dans le livre elle se sent obligée de justifier ou expliquer ses propos, alors que si elle avait eu plus de place, cela se serait peut être fait naturellement.

Dommage, parce que l'auteure est amusante et touche a beaucoup de sujets actuels sur lesquels il est intéressant d'avoir un avis franc.

le livre se passe en deux parties, la première est intitulée Ça y’est c’est mon tour , elle relate avec beaucoup d’humour la découverte du cancer du sein, l’annonce aux proches, le périple médical et les réflexions saugrenues des uns et des autres. L’auteure réussie dans cette partie à rendre tout cela drôle et léger, à aucun moment, c’est larmoyant ou déprimant



Pour la deuxième partie de ce livre, on passe à un sujet très peu abordé dans ce contexte : C’est pas tout ça, mais faut que je trouve un mari, et oui, ce n’est pas parce que l’on a un cancer, que l’on doit pour autant oublier son côté femme, comment annoncer que l’on a un sein reconstruit suite à cancer sans que le bonhomme prenne ses jambes à son cou, comment se sentir belle et désirable après un tel chamboulement physique, et le sexe dans tout ça ? J’ai particulièrement apprécié le témoignage d’un homme dont la femme a eu un cancer du sein et qui a eu le courage de rester quand tant d’autres s’enfuient.



Un livre qui donne une belle leçon de courage et qui nous fait relativiser beaucoup de choses
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Sur un ton humoristique, Delphine Apiou revient sur les injonctions faites aux femmes : il faut être jeune, mince, sensuelle, être soi-même, avoir confiance en soi, auto-entrepreneur (-euse ?), mère parfaite d'enfants surdoués, tout en acceptant d'être moins payée que les hommes. Injonctions que les femmes s'assènent elles-mêmes parfois.



Mais dans l'ordre :

Faire son âge n'est pas interdit, et de toutes façons, la vie n'est pas une cure de jouvence,

Le régime plaisir n'existe pas, et non, la chrono-nutrition ne dit pas "10h10, je me ferais bien un sandwich au camembert",

Il n'est pas nécessaire de poser avec une moue sensuelle sur les réseaux sociaux,

Etre soi-même est très relatif, et on connaît forcément quelqu'un qui est lui-même, mais qu'on aimerait bien qu'il soit quelqu'un d'autre,

Ne pas avoir confiance en soi peut être signe d'intelligence, et en avoir trop peut être signe de c.., heu..., bêtise,

Blogueuse ou gérante de chambre d'hôte, c'est un métier, cela ne s'improvise pas d'un claquement de doigts,

L'éducation positive à ses limites et on peut avoir parfois une réaction de mère "normale",

Un gamin qui sait écrire son prénom à cinq ans n'est pas forcément surdoué,

Quant à l'inégalité salariale : si les hommes avaient eu à traiter ce problème pour eux-mêmes, cela aurait été réglé en 3-4 ans.



Tout est drôle et léger, quelques bonnes punchlines font sourire (test : comment distinguer un pervers narcissique d'un enfoiré).



Une lecture rapide dont on sort requinquée.

Joelle Goron avec Delphine Apiou



La mamie qui dit tout haut ce que les grands-mères pensent tout bas. Éditions Denoël.





Dans ce savoureux petit livre l'auteur nous invite à un panorama sur l'art d'être grand-mère au XXIe siècle. Sans langue de bois, elle aborde tous les thèmes sur les relations avec filles, fils, bru, gendre sous le prisme des petits enfants.





On rit beaucoup, on se reconnaît ça c'est certain. Et on se sent libérée de toutes nos vilaines pensées qui sont universelles tout autant que notre amour immodéré pour nos petits-enfants.





Mention spéciale pour le test du nouveau grand père j'ai reçu le super gros lot avec mon Doudou papy😊





#joellegoron #delphineapiou



#lamamiequidittouthautcequelesgrandsmèrespensenttoutbas. #editionsdenoël #essai



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Beaucoup d’humour, de piquant et de vérités dans ce livre.

C’est bourré d’évidences que nous connaissons toutes à notre âge au niveau professionnel et personnel mais cela fait du bien de le voir écrit et de le lire.



Thème pleinement d’actualité : comment éviter l’âgisme, ce mépris de l’âge, ce mépris de l’expérience acquise qui donne de la valeur bien souvent sous-estimée…non, les femmes quinquas ne sont pas « finies » et ont encore beaucoup de choses à transmettre et apporter….



Je garde une note d’espoir en me disant que 50 ans, c’est le nouveau 40 ! Et qu’il faut rester positive et continuer d’avancer et surtout vivre et aimer !



Et rappelez vous cette phrase très juste que nous rappelle Delphine Apiou • « Toute femme de 30 ans aura 50 ans un jour. »

Petit manuel de savoir rire (et profiter) de son âge 😊.



🔹Pourquoi, dans une société où l'on vit de plus en plus longtemps, est-on considérée comme vieille de plus en plus jeune ? L'impression de devenir invisible au regard des hommes à partir de 50 ans est-elle réelle ? Comment éviter la déprime quand les enfants quittent la maison, gérer un conjoint fraîchement retraité vissé à son canapé ou créer une relation (enfin) apaisée avec sa propre fille tout en trouvant son rôle de grand-mère ? En somme, comment profiter à fond de la deuxième moitié de sa vie ?

Attention, les "nouvelles vieilles" débarquent ! Elles sont fortes, dignes, libres et n'ont plus rien à prouver !



🔹Un réel moment de plaisir détente et rigolade pour cet ouvrage sur les femmes de plus de 50 ans ! Même si j'en suis encore loin (enfin 6 ans encore... Mais c'est loin !!!), j'avoue que c'est amusant de connaître l'opinion de la société en général sur les quinquagénaires de maintenant !

Joëlle Goron aborde avec dérision et bienveillance tous les thèmes qui touchent à la femme, de près comme de loin, de la vie professionnelle à la vie privée en passant par la ménaupose, la sexualité, les copines, la vie de couple, le devenir "mamie", la retraite mais aussi le moment peut-être tant redouté : la mort !



Même si l'autrice dépeint parfois un portrait pas très réjouissant de la femme sur le déclin, j'avoue avoir beaucoup souri car ce livre est vraiment rempli de bonne humeur !

Joëlle dissémine par-ci par-là, des conseils, nous propose des petits tests rigolos, des "modes d'emploi", etc... Bref, un petit manuel drôle, pertinent pour aborder de manière légère et sereine le passage à la cinquantaine !



Un ouvrage à vous procurer de toute urgence 😉 !


Lien : https://www.instagram.com/p/..

« Le pire ennemi de la femme ne serait-il pas devenu la femme elle-même ? » C’est ce que Delphine Apiou va tenter de nous démontrer, avec humour, toujours.



« Dans ce petit livre, j’ai voulu dénoncer un certain nombre d’idées reçues qui, sous couvert d’émancipation, de liberté et de vie meilleure ne sont en fait que source de frustrations… J’ai aussi voulu en rire, comme pour mieux m’en débarrasser. » Rire pour mieux s’en débarrasser, cela ne vous rappelle rien ? Moi, cette citation m’a rappelé son premier roman, Avant, j’avais deux seins, qui traitait d’un sujet plus délicat… le cancer du sein.



Dans ce second roman, Delphine Apiou interpelle à nouveau les femmes sur des thématiques plus légères, tout en les faisant rire. « Wonder women du monde entier, il est grand temps de rétablir la vérité et d’arrêter de gober toutes ces idées qui au final nous desservent. » N’êtes-vous pas d’accord ? Et si on arrêtait de s’apitoyer sur notre sort ? La vie est belle non, et bien trop courte. Pourquoi ne pas profiter de chaque instant ?



Elle nous explique qu’à vouloir être trop féministe, on en devient un peu cruche. Bien sûr, la lutte pour l’égalité des sexes et l’émancipation des femmes sont des combats qu’il faut soutenir. Personnellement, c’est plutôt tout le reste qui me faire rire… tout ce dont parle l’auteure. Et vous allez voir que sur ça, peu importe ce que l’on pense… on est toute pareille !



En quelques mots, l’auteure aborde des points « sensibles » qui touchent toutes les femmes tels que la peur de vieillir, de grossir, ou de ne plus susciter le désir chez l’autre. Alala… que les femmes sont compliquées ! Dites-vous que nous sommes comme des fleurs délicates. Avec l’âge, nous poussons, nous nous embellissons… puis fatalement… nous nous flétrissons. C’est le cycle de la vie. Cela ne nous empêche pas pour autant de rester magnifiques !



Delphine Apiou n’y va pas avec le dos de la cuillère… et TOUT y passe : les hommes, notre relation aux autres et aux réseaux sociaux, la sexualité, l’éducation des enfants… Elle nous parle sans détours de tous nos complexes pour pouvoir plus facilement les assumer. Du génie !
Lien : https://www.exquimots.fr/liv..

Ce livre est un condensé de 30 règles d'or pour nous aider à vivre -mieux- dans ce monde de stéréotypes, d'idées reçues, et de phrases toutes faîtes.

Nous nous retrouverons toutes dans ces règles, nous avons toutes entendu un jour, tu ne fais pas ton âge, la personne pense que c'est un compliment -pour dire tu fais plus jeune que ton âge- mais moi, j'assume mon âge, j'ai eu 20 ans et j'ai maintenant beaucoup plus et alors, les rides m'accompagnent dorénavant, alors, comme le dit justement Delphine Apiou dans le 1ère règle : faire son âge n'est pas interdit.



Ces situations - pouvoir vivre de son blog, les selfies, être une super maman, être une femme indépendante -sur fonds sérieux- sont toutes analysées avec beaucoup d'humour et de vérité. La plume de l'auteure et simple et efficace.



Bref, une lecture rapide, feel-good, pour passer un bon moment.
Lien : http://www.leslecturesdenini..

Difficile de faire un livre sur le cancer du sein, sans tomber dans le larmoyant ou le flippant. Et pourtant l’auteure arrive, avec un humour grinçant, à faire face à cette maladie et à la raconter. C’est vrai que l’humour peut faire passer beaucoup de choses… Elle décrypte ses relations avec le médecin (« vous devenez quelqu’un d’important ». « s’il vous propose un café… ce n’est pas une bonne nouvelle. Sil vous propose une vodka, partez en courant ».)

Il y a aussi le pseudo-kiné-zen, sûrement dangereux pour les patients vulnérables, les relations avec les autres malades et les proches.

C’est bien sûr touchant (la réaction de ses parents) amusant (le recueil d’âneries qu’on peut entendre). Ce n’est pas sans rappeler le livre « Où on va, papa ? » de Jean-Louis Fournier, sur le handicap de ses enfants. Un livre qui fait du bien, au moins pour les bien portants… (et qui leur expliquera ce qu’il ne faut pas faire ou dire) et qui fera peut-être sourire les autres.