(...) la vie sauvage est si simple, et nos sociétés sont des machines si compliquées! Le Taïtien touche à l'origine du monde, et l'Européen touche à sa vieillesse. L'intervalle qui le sépare de nous est plus grand que la distance de l'enfant qui naît à l'homme décrépit. Il n'entend rien à nos usages, à nos lois, ou n'y voit que des entraves déguisées sous cent formes diverses; entraves qui ne peuvent qu'exciter l'indignation et le mépris d'un être en qui le sentiment de liberté est le plus profond des sentiments.