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3.55/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Originaire d’un petit village d’Alsace, Denis Grienenberger, informaticien pour le compte d’un grand groupe pharmaceutique suisse, est fasciné par les mondes parallèles. Ce passionné de technologie, de musique et de sports de plein air nous livre ici un premier roman, un cocktail explosif où se mêlent enquête policière (pour public averti !), histoire contemporaine, nouvelles technologies, spiritualité et surnaturel.


Source : decitre
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Il repensa à une mauvaise blague d'humour noir "Quelle différence y-a-t-il entre une femme après l'amour et un cadavre? Aucune, on ne sait pas quoi faire du corps!"
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Quatre jours qu’il se battait, hacker émérite, craint par le CCC, le très réputé Chaos Computer Club allemand. À chaque fois qu’il avait cru avoir franchi la dernière barrière, une nouvelle s’était présentée à lui. Il s’était heurté à des obstacles intelligents à la rapidité d’action inhumaine. Lui-même avait envoyé des centaines de milliers de requêtes à la seconde, par le biais de serveurs répartis aux quatre coins de la planète. Les réponses étaient du même ordre, mais elles variaient de façon intelligente, comme si le programme cherchait à analyser et à connaître son impétrant.
Son implant intra-auriculaire lui faisait mal. Défaut de fabrication ou surchauffe ? Il figurait parmi les premiers pirates à détourner l’implant externe, et à se faire greffer la fameuse puce directement sur les nerfs auditifs. Depuis, des centaines, bientôt des milliers de personnes étaient ainsi « connectées ». À minuit moins onze, il espérait être arrivé au bout de quatre jours de bataille. Son implant et ses écrans ne restituèrent qu’un vide au parfum angoissant. Comme un néant immense, mais pourtant limité, infranchissable.
Soudain, un signal, une présence se manifesta. Cela résonna dans son crâne, comme un grondement grave, de plus en plus fort… Une angoisse indescriptible l’envahit. Une terreur, mêlée à une douleur lancinante, pénétra son cerveau. Il se mit à haleter de façon incontrôlable. Sa conscience se rétrécit, comme celle d’un alpiniste en manque d’oxygène dans la zone de mort. Tout au fond de lui, une étincelle lui ordonna de se déconnecter, mais son cerveau était envahi et dominé. Il fut comme écorché, mis à nu. Il eut un dernier geste réflexe en direction de son portable, mais ne put l’atteindre. Chaque nerf de son corps brûla. Une terreur et une souffrance indescriptibles lui détruisirent le cerveau. Son cœur lâcha…
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Elle rayonnait de plaisir et d'apaisement à la fois. Avant, elle n'osait y croire, et voilà qu'en un instant elle s'adonnait à 100% au bonheur qu'elle avait retenu, de peur de trop souffrir.
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Strasbourg, vendredi 2 décembre 2005
— Oui, ceux que j’ai déjà eu l’occasion de lire sont excellents ! assurait une jolie cliente à qui je donnais vingt-cinq ans, grande, brune, les cheveux très courts, habillée très simplement.
Elle me rappelait Cécile de France dans l’Auberge espagnole. Le vendeur de la librairie Poussière de livre – qui était plus moderne que poussiéreuse – discutait avec elle d’Éric-Emmanuel Schmitt, un de mes auteurs favoris. Je me disais que j’aurais pu intervenir et ajouter mon grain de sel… et accessoirement tenter ma chance auprès de la jolie brune. Mais bon, s’immiscer dans une discussion de but en blanc aurait semblé bizarre.
Je fantasmai, me disant que je pourrais la rattraper en sortant et lui adresser la parole sur ce thème, mais je savais au fond de moi que ce n’était pas « mon style ». Probablement une façon de trouver un prétexte à ma timidité…
Après avoir longuement rêvé et hésité à quitter la librairie pour la suivre, je replongeai dans les rayons avec un soupir résigné.
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Les yeux noyés de larmes, Emmanuelle avait observé l’accroissement de la luminosité autour de Marc et d’Ihem. Le déchirement était trop fort pour qu’elle assiste jusqu’au bout au processus de leur disparition.
Alors qu’il quittait la pièce souterraine par l’étroit couloir, la puissante lumière dans son dos projetait son ombre, très nettement découpée sur le sol. Mais à mesure qu’elle avançait, la lumière décrut, puis disparut soudainement. Le grondement sonore qui avait débuté par un bruit souterrain, immense, diminua pour ne former plus qu’un bourdonnement.
À présent, dans un silence absolu, elle s’était immobilisée, le temps pour ses yeux de se réhabituer à l’obscurité. Heureusement, deux torches placées plus haut, à l’entrée de la vaste salle, qui avaient été accrochées au mur, étaient encore allumées.
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Gamin, il s’était égaré en montagne, avec ses trois moutons qu’il avait amenés paître. Un violent orage avait éclaté, il s’était perdu dans la tempête, la visibilité réduite à néant par les nuages qui balayaient les sommets escarpés.
Il avait perdu ses bêtes. Il savait que cela signifiait pour lui un retour dans la honte, et surtout un ravalement au niveau de quasi-esclave. Le berger était au bas de l’échelle sociale et s’il avait le malheur de perdre une bête, il devenait l’esclave du propriétaire. De remboursement, il n’était pas question, la somme nécessaire était totalement hors de sa portée.
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Quatre jours qu’il se battait, hacker émérite, craint par le CCC, le très réputé Chaos Computer Club allemand. À chaque fois qu’il avait cru avoir franchi la dernière barrière, une nouvelle s’était présentée à lui. Il s’était heurté à des obstacles intelligents à la rapidité d’action inhumaine. Lui-même avait envoyé des centaines de milliers de requêtes à la seconde, par le biais de serveurs répartis aux quatre coins de la planète. Les réponses étaient du même ordre, mais elles variaient de façon intelligente, comme si le programme cherchait à analyser et à connaître son impétrant.
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— Regarde ce livre ! s’exclama-t-elle, tout excitée, en me tendant un fascicule qui ressemblait étrangement au mien. Il parle d’habits des Couloirs, de lieux hors du temps et d’autres mondes…
— D’où vient-il ?
— Je l’ai trouvé par terre dans la chambre, au niveau de la Porte !
— Quoi ? Quelqu’un est entré par notre Porte et l’a déposé ici ?
Emmanuelle était tellement excitée par sa découverte qu’elle ne réalisa qu’à ma remarque qu’on venait de pénétrer dans son appartement à son insu. Son expression se mua en consternation.
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Les moines comprirent qu’ils n’étaient plus suivis. Ils redoublèrent malgré tout de prudence au moment de mettre leur précieux chargement à l’abri. Plusieurs hommes se postèrent à l’affût le long du sentier qui menait à la cascade.
Le père Melchior Soler d’Armendaris, avec son coffret sous le bras, descendit non sans peine de son cheval. À soixante-quinze ans, il était temps pour lui de rembourser la dette qu’il avait envers l’abbaye qui l’avait accueilli plus d’un demi-siècle auparavant.
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(...) Douze cavaliers, armés de leurs épées, montaient vers la tour surplombant la vallée du Cady, qui prend sa source dans le massif pyrénéen du Canigou. Ils étaient tous sombrement vêtus, une large capuche leur couvrant la tête. Le sentier était raide et les chevaux peinaient sur les éboulis, soulevant la poussière et faisant jaillir des étincelles avec leurs fers. Il était 5 h du matin, les lueurs de l’aube commençaient à peine à pointer à l’est. La forêt dormait encore. Pas un bruit.
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