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Critiques de Denis Zott (241)
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La dame blanche

Ce roman est une véritable bombe atomique prête à exploser. Avant d'entamer ce livre, je tenais à préciser, que Denis Zott possède une double personnalité un écrivain talentueux, et un véritable psychopathe. N'oubliez pas de prendre un rendez vous chez votre psychiatre, l'auteur n'a aucune empathie pour ses lecteurs et jubile à torturer leurs neurones. l'histoire se déroule ,dans le Tarn ma région d'adoption. Un enlèvement qui se passe mal, rien ne se déroule comme prévu. Nous faisons la connaissance de la d'Elise, surnommée la Dame blanche.

La famille Renard détestable, au plus haut point une envie de les massacrer dés le début, aucune empathie pour les gens qui gravitent autour d'eux. le pauvre Césaire, qui sert de pushing ball, un souffre douleur, homme à tout faire, je me suis projetée dans l'Amérique ségrégationniste, comment peut-on traité un tel homme. Il est considéré comme un chien, une utopie .,aucune personnalité, un lavage de cerveau de ces malades. Arrivera t-il à à trouver le bonheur?

Elise, la dame blanche, arrive à s'échapper, tout le monde est à sa recherche. Mais qui est-elle vraiment, trop de secrets enfouis qui refont surface.

Une histoire à multiples rebondissements, un rythme à cent à l'heure, un suspens intense, pas le temps de s'ennuyer, essayer de prendre une bouffée d'air pour ne pas suffoquer.

Les indices s'imbriquent, tel un puzzle, au fur et à mesure de la lecture.

Une intrigue qui nous prend aux tripes , un véritable uppercut. L'auteur a l'art et la maniére de tenir ses lecteurs en haleine du début jusqu'au final, que j'étais loin de m'imaginer, une fin digne du roman .Durant la lecture mes sentiments ont divergé passant de la haine à la colère, à la compassion, et à la peur.

Certaines scènes sont assez violentes.

Une écrite fluide percutante, visuelle. La lecture est totalement addictive; Un univers à l'atmosphère mystérieuse et sombre. Un livre que je n'ai pas pu lâcher, malgré les 443 pages, il fallait absolument que je découvre le pourquoi du comment.

Une vraie pépite à déguster sans modération.





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La dame blanche

Qui est cette mystérieuse dame blanche, enlevée dans un manoir près d'Auxerre et que l'on retrouve en fuite dans le Tarn, capable à la fois de tuer un homme froidement et de délicatement couvrir de son étole un enfant blessé ?

Vous l'apprendrez dans ce roman policier au rythme soutenu, qui enchaine les rebondissements sur quelques jours , sans nous laisser beaucoup souffler.

Certains méchants le sont vraiment, certains beaucoup moins qu'on ne pourrait le croire, d'autres apparemment bien sous tout rapport démoniaques, et puis quelques personnages secondaires, victimes de leur environnement et de la méchanceté des autres, avec une palme pour Césaire, domestique traité comme un chien dont j'ai attendu et même espéré le sursaut, qui arrive très tard mais qui sera spectaculaire.

Beaucoup de personnages dans ce polar, qui frôlent et parfois franchissent la limite avec la caricature, mais heureusement de façon intermittente.

Les différentes pièces du puzzle se mettent en place et toutes les bizarreries notées au cours de la lecture s'expliquent. Tout n'est pas bien qui finit bien, mais presque. Je vous laisse en découvrir plus.

Une bonne découverte pour laquelle je remercie les éditions Hugo Poche Suspense #LaDameblanche #NetGalleyFrance

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La dame blanche

Un western dans le Tarn.

Un bel embrouillamini.

Une histoire où je me suis laissée porter par les événements.

Des rebondissements, des secrets, de la violence et pas qu'un peu (âmes sensibles s'abstenir).

Le kidnapping d'une jeune femme, sa fuite et les recherches qui vont s'en suivre sèmeront le chaos.

Des personnages parfois caricaturaux mais en accord avec ce thriller sombre et sordide.

Honneur aux dames : d'abord Élise, la dame Blanche, qui est tout sauf ce à quoi l'on s'attend.

Ensuite, la mère Renard, vieille femme lubrique et perverse ainsi que ses fils, des brutes bêtes et méchantes.

Puis Césaire (le chien), souffre-douleur et bonne-à-tout faire des Renard. Incapable de méchanceté, il va se laisser emporter par ce vent de violence.

Je m'en arrête là pour les protagonistes mais sachez qu'il y en a beaucoup d'autres certains très infâmes d'aures moins.

Tout un tas de circonstances et de manigances vont les rassembler pour le pire.

Un livre où Denis Zott s'est bien amusé à mon avis et c'est contagieux. C'est un thriller avec une fin surprenante ( je ne m'y attendais pas !). Une excellente découverte.

Et voilà, à votre tour de tomber sous le charme de la dame Blanche.

Merci aux éditions Hugo Thriller

#La dame blanche#NetGalleyFrance

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La dame blanche

Un enlèvement qui tourne mal puisqu’ils vont avoir un accident. Tout le monde veut retrouver cette fameuse dame blanche qui s’est enfuit

Le style est fluide, l’histoire a un bon rythme et le suspense présent. Merci à Hugo éditions et à Net Galley pour cette découverte, je vais essayé de me procurer un autre livre de l'auteur



#NetGalleyFrance #LaDameblanche

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La dame blanche

Avec Denis Zott les histoires ne sont jamais aussi simples qu’elles pourraient sembler au premier abord.

Une partie de cartes qui dérape furieusement. Un enlèvement qui se termine mal. Un ange désincarné sous influence . Un maire omnipotent qui se rêve roi de son domaine en pays d’Oc. Un esclave soumis dans une maison de dégénérés. De vieilles histoires de famille qui ressurgissent sans crier gare. Un trafic juteux. Des voyous malchanceux. Le monde de la ruralité en version western .Le malheur dans le pré et quelques cadavres pour “ égayer ” le propos.



Toutes ces pièces et ses personnages vont progressivement s’emboîter pour nous donner ce thriller protéiforme gourmand en rebondissements.

Eh oui ! Vous l’aurez compris, ce petit monde ne vit pas vraiment dans une osmose des plus bienveillantes. On a beau être à la campagne, le principe de Nietzsche est respecté : gare aux faibles, gare à ceux qui ne prévoient pas le coup d’après ou qui sous-estiment leurs adversaires.

Certains trouveront sans doute certains portraits quelque peu caricaturaux mais ils en sont encore plus savoureux dans leur méchanceté gratuite ou dans leur docilité aveugle, surtout quand arrive le grand “retournement ”...



Denis Zott nous propose un récit audacieux qui mélange les genres et met ses protagonistes dans des situations totalement improbables.

Le rythme de l’écriture quant à lui s’accentue progressivement avec la tension de l’atmosphère et l’explosivité des événements qui se succèdent.

Certains personnages attirent un peu plus notre attention que les autres comme Césaire , ce métisse malmené par la famille Renard et dont on attend avec impatience le moment de sa rébellion , le capitaine Roll, l’obligé de Baron soumis à la volonté de son cousin et de sa hiérarchie ou la fameuse Dame blanche, victime et cobaye à la fois.

Trois êtres persécutés. Trois âmes en perdition , qui vont se réincarner dans ce chaos ambiant.

Une belle image qui perce dans toute cette noirceur ambiante, dans cet univers vicié et corrompu.

Un roman qui tient la route sur la durée comme ses promesses d’un thriller haletant et sans fausses notes.





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La dame blanche

Un enlèvement étonnamment simple d’une femme au visage de geisha se conclut par un accident à quelques minutes du point de livraison, dans un village du Tarn.

Et quel village !

Entre un maire tout puissant et respecté par ses administrés, son neveu soumis, capitaine de la gendarmerie locale, et la famille Renard haute en couleurs, vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer.

Césaire, chien de cette famille explosive et vivant en marge de la communauté, apporte un liant indispensable aux événements qui s’accumulent.



Vous connaissez Denis Zott ?

Moi seulement depuis cette fantastique lecture et je vous recommande chaudement d’adopter la dame blanche au plus vite.

N’ayez crainte, cette sublime créature ne mord pas, pas plus que Césaire.

Je vous invite à découvrir son secret et les raisons de cet enlèvement incongru qui vous ferons tourner les pages jusqu’à l’épuisement.

La mère Renard…..un sacré personnage qui pimente la vie du village tout en étant une épine dans le pied des autorités.

Le passé des uns et des autres s’harmonise parfaitement avec leurs péripéties, pour apporter une belle profondeur à leur caractère.



L’écriture est percutante, ponctuée d’une certaine ironie, tout en étant plaisante, amusante et emballante.

Vous l’aurez compris, je ressors conquis de cette aventure.



L’ennui vous ne connaîtrez point, vos nuits, blanches vous les passerez.
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La dame blanche

Je suis partagée par cette lecture. Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé puisque je l'ai lu rapidement, pas de temps morts et hâte de connaitre la fin.

La dame blanche avec un masque de Geisha se fait enlevée pourquoi ? un accident, la traque commence mais il faut attendre presque la fin du livre pour comprendre.

Beaucoup de monde la recherche mais pour différents motifs bien sur, un maire qui se croit tout permis et un peu agaçant à certains moments, des gendarmes, d'autres personnages plus louches et tout ce petit monde se retrouve aux prises avec la famille Renard, des êtres malfaisants, méchants.

Ces derniers ont un esclave qu'ils traitent d'une façon infâme, Césaire, bête à tout faire de A à Z, ils l'ont surnommé "chien" , battu, humilié.

Denis Zott nous livre un récit plein de rebondissements, un peu déjanté .

J'aurais mis 4 étoiles mais cet esclavage moderne me gêne énormément. Ce n'est que mon ressenti personnel.

Je conseillerais ce livre . Bonne lecture.
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Maudite !

"Maudite !" est un roman coup de poing, une claque, un uppercut dans le thriller français, dans un "Marseille" très bien imagé, Denis Zott prend le lecteur à la gorge pour ne plus le lâcher avant la fin, et même plusieurs jours après.

Je revois des scènes lues de temps en temps en me disant mais oui, c'est ça, c'est l'élément du livre qui donne l'intérêt à l'histoire ! Puis finalement je change d'avis, et trouve un autre point fort que je souhaite mettre en avant, mais la boucle se répète et j'ai mis une semaine à réfléchir à cette chronique pour en conclure que tout est indispensable dans "Maudite !", c'est cohérent et bien dosé, que ce soit sur l'intrigue, l'action, les personnages, le rythme, tout est comme il faut pour faire passer un excellent moment au lecteur sans le ménager et en rendant sa lecture addictive.



Drogue, foot, hooliganisme, grand banditisme, corruption, trahison, amour en perdition, perte de repères, vengeance, etc, etc.. sont les thèmes de "Maudite !", un mélange explosif que j'ai adoré.



La plume de l'auteur est vraiment travaillée, on le ressent lors de passages plus calmes dans l'histoire où l'ennui n'arrive jamais, on a toujours cette sensation d'urgence qui nous fait dévorer les pages, j'en voulais encore.



Denis Zott nous offre des personnages torturés, attachants ou détestables, la frontière est floue et c'est ce qui donne ce réalisme et ce sentiment de malaise intransigeant et permanent.



Un roman percutant et sans concession.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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La dame blanche

Attention, lecture assez explosive !

D'abord, on se demande où on arrive...on est plongés d'emblée au fond du Tarn, dans un tournoi de belotes avec des personnages plus que caricaturaux....Petit mouvement de recul, mais pour mieux prendre son élan pour plonger totalement dans ce bouquin !

Dans l'Yonne, l'enlèvement d'une jeune femme étrange au visage de Geisha se passe idéalement....Mais c'est sur le lieu de livraison, dans le Tarn justement que les choses vont déraper...La Dame blanche s'échappe et on ne sait plus à qui elle peut se fier...le maire tout puissant du village souhaite l'attraper par dessus tout et lance une vraie chasse à l'homme....malheur si elle arrive sur les terres des parias du village, les Renard, une vielle femme détestable qui a un esclave qu'elle appelle Chien, et ses 3 fils, plus mauvais les uns que les autres....Au milieu de tout ça la gendarmerie essaye elle aussi de faire son travail et de retrouver la Dame Blanche, mais c'est plus compliqué que prévu....

Comme je le disais plus haut, après avoir passé la petite appréhension de cet univers un peu loufoque, on entre totalement dans le suspens et ce livre de vient un page turner...

Je conseille vivement donc !

Merci à Netgalley et aux éditions Hugo pout cette lecture !
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La dame blanche

Je suis plus que mitigée par cette lecture qui est plus que déroutante à mes yeux et pourtant sur la quatrième de couverture celle-ci avait tout pour me plaire.



Je pensais tout d'abord rencontrer la fameuse dame blanche que certains automobilistes croisent la nuit et prennent en stop.



Ici il n'en est pas du tout question, nous embarquons dans une histoire d'enlèvement d'une jeune femme dont la figure est blanche tout comme les geishas japonaises. Les personnes menant cette enlèvement vont à leur tour être chassé, car celle-ci vient d'une famille riche et avec beaucoup de pouvoir mais il y a également une autre raison pour laquelle le temps entre en jeux mais nous la connaissons plus tard dans le récit.



Je ne suis pas très fan de ce côté chasse à l'homme dont la plupart du récit ici est centré, de plus ici beaucoup de choses sont plus que floues au départ comme la raison de cet enlèvement.



Mais la ou j'ai encore plus été déroutée c'est sur cette famille qui se nomme Renard et la j'ai vraiment trouvé que le récit prend un tournant grotesque à mes yeux.



Certes nous sommes au fin fond de la campagne, mais ce genre de situation ou de "famille" sont à mes yeux pas le moins crédibles du monde.



Une lecture que j'ai trouvé très brouillonne et malheureusement qui au final ne m'a pas convaincue.



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La dame blanche

Tout d’abord déstabilisé (voir choqué et révolté) par la manière dont un des personnages principal est traité et dont on lui parle, j’ai surpassé cette appréhension pour me plonger finalement assez vite dans cette intrigue qui ne laisse aucune place à l’ennui.





Une bonne partie des personnages sont exécrables (c’est fait exprès ne vous inquiétez pas) et nous révoltent, nous poussent à la haine envers eux, le moins que l’on puisse dire, c’est que le lecteur se sent impliqué !





Puis deux personnages m’ont vraiment captivé, « Césaire », un homme gentil mais soumis car traité en esclave depuis son plus jeune âge, et évidemment « La Dame blanche », personnage intriguant, que l’on souhaiterait protéger. Elle a un visage angélique et énigmatique, une apparente fragilité, et vous réserve de sacrées surprises, c’est bien-sûr la pièce centrale de ce thriller survitaminé qui se déroule en pleine campagne, dans un village étrange, voir flippant où une famille de dégénérés fait la loi pour le plus grand malheur de monsieur le Maire et de la gendarmerie locale.





Certaines scènes sont d’une extrême violence, attention donc aux âmes sensibles.





Le final est surprenant, mais je suis déçu à propos d’un détail sur le dénouement qui m’a rendu un peu triste.





Les amateurs de thrillers ont tout sous la main pour passer un bon moment de lecture.
Lien : https://unbouquinsinonrien.f..
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La dame blanche

Des hommes sont recrutés pour enlever une jeune femme. Tout se passe trop bien. Mais juste avant d'arriver au lieu où ils doivent l'amener, c'est l'accident. La dame blanche s'échappe et la région s'enflamme pour la retrouver.

J'avoue que je suis sortie déçue de ce roman. Si le rythme est relevé, l’intrigue s'étire en longueur et l'histoire peine à vraiment avancer. On tourne parfois un peu en rond, avant que l'intrigue ne s'emballe sur le final.

Côté personnages, je n'ai pas réussi à éprouver de la sympathie pour eux. Résultat, je me fichais un peu de ce qu'il pouvait leur arriver.

Alors même si l'écriture fluide offre une lecture facile pour le lecteur, je n'ai pas totalement accroché à cette histoire.
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Maudite !

Après un mois de Coupe du Monde et sans avoir regardé un seul match ni une seule émission consacrée à la chose, je frôlais l’overdose footbalistique. Ras le foot ! Rien à foot ! Respiiire, zeeen, voilà c’est fini.



Apaisé, je me saisis de Maudite !, le roman de Denis Zott, rien de tel qu’un bon thriller pour se changer les idées. Aaargh… Rhâââ !!! (cri d’effroi mêlé d’un long râle apoplectique). Le bouquin en question s’ouvre sur un match de foot, et un match de l’OM en plus… Nooon !!! Il a fallu que je prenne sur moi pour ne pas renvoyer cette lecture aux calendes grecques (et accessoirement sauter à pieds joints sur la liseuse). Et grand bien m’en a pris, car ce fut un moment hautement jouissif.



Vous êtes-vous déjà posé cette question : est-il possible d’adorer un bouquin tout en détestant quasiment tous ses personnages ? Vous avez 4 heures… Pour ma part c’est exactement ce que j’ai ressenti à la lecture de Maudite !. Un sacré concentré de têtes à claques (et plus si affinités).



Commençons par Luce puisqu’elle est le personnage central de l’histoire. Compliquée la fille… Parfois on se prend d’empathie pour elle et quelques pages plus tard elle fait une connerie énooorme qui nous donne envie de la baffer.



Au moins avec son mec, Tony, c’est plus facile : un connard fini ! C’est simple le gars n’a rien qui plaide en sa faveur ; je n’avais qu’une envie : le voir crever… et de préférence de mort lente et douloureuse. Mais c’est qu’il est coriace ce sale cafard. Ai-je obtenu satisfaction ? Vous le saurez en lisant le bouquin, pas de raison qu’il n’y ait que moi à m’arracher les cheveux et me ronger les sangs dans l’attente de l’éventuel instant T.



Et puis il y a Canari, un flic de la BAC, tellement ripoux, amoral et pervers qu’il en deviendrait presque sympathique… presque ! Ça reste une sacrée enflure.



J’arrête là, mais vous croiserez plein d’autres personnages tout aussi sympathiques. Pour tout vous dire le seul que j’ai vraiment apprécié est Costa. Et pourtant ce n’est pas vraiment un ange (même si Luce l’appelle « mon ange »), un caïd du milieu, assassin et trafiquant de drogue… le gendre idéal ! Bon allez on va aussi donner un bon point à Yasmina, l’infirmière qui s’occupera de Luce, même si elle ne brille pas franchement par son intelligence.



Âmes sensibles s’abstenir… Ça défouraille grave et ça envoie du lourd de la première à la dernière page. Pas le temps de souffler, le rythme imposé est digne d’une Kalachnikov entre les mains d’un Spetsnaz. C’est violent, c’est glauque, mais surtout c’est écrit dans un style très visuel. On en prend plein les mirettes et même plein la gueule. À ce niveau ce n’est pas une claque ni un coup de poing, même pas un uppercut, plutôt une rafale d’uppercuts qui nous arrive dans la tronche.



Difficile de lâcher ce bouquin une fois qu’il vous a pris dans ses mailles, et ça va très vite ! À peine les premières pages tournées que l’on est déjà accro.



Je ne connais pas Marseille, mais je peux vous assurer que même si la ville est mise en avant dans ce bouquin, ce n’est pas franchement la version Guide du Routard qui est de mise. Même le 9-3 ressemble à un petit coin de paradis à côté de la cité phocéenne de Denis Zott (j’ai bien conscience que le trait est volontairement forcé, c’est aussi ce qui fait le charme du roman). Suivez le guide… mais préparez à un parcours du combattant plutôt qu’à un parcours de santé.
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La dame blanche

Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar

La dame blanche de Denis Zott

Elle pourrait être une légende rustique car depuis le moyen-âge, la dame blanche alimente les représentations tantôt maléfiques, tantôt féériques. Elle pourrait être le fruit de l’imagination collective, pourtant, celle qui tente de sauver sa peau après son enlèvement, après sans doute avoir été prise en otage par un raté, livrable à une famille atypique, dirigée par une réplique de Ma Dalton, aura bien des épreuves à surmonter, des souffrances à endurer, tout comme ceux qui tentent de l’aider.

Le chien, Césaire, m’a fait penser à celui Des nœuds d’acier de Sandrine Colette. Il est le plus humain des personnages de ce roman, victime d’une humiliation constante à la limite du soutenable.

Cette chronique rurale du bout du Tarn révèle les convoitises, les corruptions, l’esprit de vengeance de cette micro-société où le ressentiment est dogme, au milieu de nulle part.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur et j’ai été frappée par la sobriété du ton et la justesse des sentiments. On tremble, on sourit des situations improbables (oui car difficile de rire face à autant d’ignominie et d’injustice), on lit avec plaisir cette saga villageoise qui n’a que faire de l’empathie, de la bienveillance et de la justice ou alors très peu ! Un roman d’ambiance glauque et pesante, parfois un peu chargée en hémoglobine. Un très bon moment de lecture, loin des problèmes de société et des contraintes sanitaires. Une pause en quelque sorte !

Lu en version numérique 9.99 €



Je remercie les éditions Hugo pour leur confiance et cette découverte

Pour en savoir plus si vous le décirez sur ce livre, cliquez ci-dessous 😊
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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La dame blanche

Une femme au visage de geisha est enlevée dans un manoir près d'Auxerre mais les kidnappeurs ont un accident à Puech Begou, un village du Tarn, à quelques kilomètres du point de livraison au commanditaire du rapt. Commence alors une chasse à la femme haletante; elle est traquée par des hommes venus du manoir, par la gendarmerie, par le maire de la commune dont le petit fils a été blessé dans l'accident. Elle trouve refuge dans la ferme des Renard, une zone de non-droit où règnent la mère Renard, une harpie et ses trois fils violents. Elle est sauvée par Césaire, 40 ans, le domestique-esclave, noir, surnommé "le chien". Ce village et ses habitants recèlent de nombreux secrets que la présence de la Dame blanche va faire exploser.

L'auteur fait référence, par son personnage de Dame blanche, à cette légende glaçante d'une femme, tout de blanc vêtue, qui se trouve la nuit sur le bord d'une route de campagne; prise en stop, elle crie pour éviter un accident et se volatilise. On retrouve tous les éléments de cette croyance dans le roman mais l'auteur s'en éloigne rapidement.

L'auteur nous croque une galerie de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres parmi lesquels règne une violence brute; seul, le capitaine de gendarmerie essaye de faire en sorte que force reste à la loi dans ce village aux allures de Far-West avec un maire, qui, tel un shériff, fait la loi au bout de son canon. J'ai, par moments, pensé à "Né d'aucune femme" de Franck Bouysse pour l'aspect cruauté et noirceur "rurales".

Seuls la Dame blanche et Césaire mettent une touche d'humanité dans cette histoire même si eux aussi plongent dans une violence extrême lorsqu'ils sont menacés.

Aucun temps mort, rythme haletant, une tactique littéraire redoutable pour créer l'emprise sur le/la lecteur/trice : donner une élément incomplet et n'apporter les informations complémentaires que quelques pages plus loin alors qu'on est passé à autre chose. Cependant, le domestique-esclave, vendu à une paysanne qui le traite littéralement comme un chien, ce qui se passe dans le manoir que je ne divulgâcherai pas, manquent un peu de vraisemblance mais je n'ai pas boudé mon plaisir et me suis laissé entraîner sans résistance dans ce sombre roman.

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La dame blanche

J’avais vraiment hâte de lire le petit dernier de Denis Zott, « La Dame blanche ». C’est son 3e thriller et si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille vivement d’aller vite chez votre libraire pour réparer cet oubli incompréhensible et regrettable ! J’ai eu la chance de découvrir Denis Zott par un de ses amis écrivains que je connais bien, Jean-Michel Lecocq. Denis Zott a eu l’extrême gentillesse de m’envoyer son premier thriller dédicacé « La chute du cafard : jeux dangereux en Berry ». Un véritable coup de cœur !! Surprenant pour un premier roman d’être à ce point excellent. D’ailleurs je dois vous l’avouer, je garde une petite préférence pour ce premier thriller. Après cette lecture des plus réjouissantes, j’étais devenue accro à l’écriture de Denis Zott. Confirmation avec son deuxième thriller « Maudite ! » et de nouveau avec son troisième « La Dame blanche ». A chaque fois, l’auteur sait nous emmener dans un univers très différent. Mais ce qui le caractérise avant tout, c’est un rythme haletant, voire effréné, une intrigue complexe qui part un peu dans tous les sens pour mieux nous perdre, mais ne vous inquiétez pas, tel un chat, Denis Zott sait toujours retomber sur ses pattes nous offrant au dernier moment, enfin, le dénouement de toute l’histoire. Et ne pas oublier bien sûr, des personnages forts, atypiques et pour certains attachants. Les méchants ont par contre l’âme bien noire et sont violents et brutaux. Ici, dans ce récit, les personnages ont, pour la plupart, en commun d’avoir eu des vies cabossées, fracturées et tortueuses. Johnny, un petit truand sans grande envergure, est embringué dans une histoire d’enlèvement avec son équipe de bras cassés. Le groupe doit kidnapper une jeune fille étrange, tout de blanc vêtue, qui réside dans un manoir dans la campagne icaunaise. Rien ne se passe comme prévu dans cette équipée qui se termine par un accident de voiture dans le Tarn, à Puech Begoù, à quelques pas de l’endroit où la Dame blanche devait être livrée. A l’arrivée de la gendarmerie, la jeune fille a disparu. Commence alors une course poursuite pour retrouver cette jeune femme si mystérieuse avec sa tête de geisha. Baron, le maire du village, dont le petit-fils a été renversé par la voiture des kidnappeurs, est le plus acharné à traquer la Dame blanche avec tous les chasseurs et hommes de main du coin. La gendarmerie avec à sa tête le capitaine Roll, neveu de Baron, essaie de maitriser la situation qui devient de plus en plus tendue surtout quand la famille Renard rentre dans la danse. Cette famille est un clan de vauriens violents qui suivent leurs propres règles. La vieille, Germaine Renard, règne avec férocité sur la famille (3 fils) et sur de nombreux trafics mafieux. Elle brutalise avec une joie malsaine Césaire, un homme noir et bon qu’elle a acheté quand il était tout jeune orphelin. Elle le traite comme son chien, comme son esclave. Ses fils ne sont pas les derniers pour humilier et battre Césaire. Ceci dit, même si la vieille Renard est vraiment cruelle, je trouve aussi son personnage vraiment truculent. Revenons à Césaire, personnage vraiment attachant, qui va prendre une place importante dans toute cette histoire étrange qui ne verra son dénouement qu’à la toute fin. Pourquoi la Dame blanche était-elle enfermée dans le manoir de l’Yonne ? Pourquoi et qui l’a enlevé ? et tant d’autres questions qui ne trouveront leurs réponses qu’en lisant « La Dame blanche » de Denis Zott. Oui vous l’avez compris, j’ai beaucoup aimé cette lecture addictive que je vous conseille vivement !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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La dame blanche

Un roman noir, mystérieux, ou l'intrigue part en cascade. Un premier roman de l'auteur pour moi avec une chouette rencontre au salon Noir Vézère du Bugue (24), cet été. On part en balade dans le Tarn (très belle région au passage), où la dame blanche se retrouver perdue depuis son enlèvement dans l'Yonne.



Accident, traque, de multiples personnages hauts en couleur vont faire leur apparition au fil de la lecture. Césaire fera partie du personnage d'une importance stratégique, celui qui est appelé "chien"; d'autres vont nous faire glacer le sang et au milieu de cette foule attirée par cette dame blanche, l'équipe d'enquêteurs qui aura du mal à mener à bien la résolution de cette énigme.



Un récit addictif, entraînant, ou violence et maltraitance sont de mises, un secret bien gardé et une fin aux petits oignons! Une description approfondie des lieux, des chapitres courts et intenses qui en font une lecture fluide et intéressante. Une belle découverte avec ce récit, auteur à suivre bien sûr…


Lien : https://passionlectureannick..
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La dame blanche

Dans un manoir du financier Philippe de Salle, une étrange jeune fille au visage de geisha est kidnappée par trois jeunes voyous. le plan préparé par Johnny est très bien conçu mais à quelques kilomètres de l'arrivée, où il doit remettre Élise au commanditaire, un accident se produit et il est blessé, ses complices sont tués et un enfant git sur le bord de la route. La jeune fille a pris la fuite, dans une campagne du Sud Ouest qu'elle ne connait pas mais qui est depuis toujours le lieu d'une violente querelle entre deux familles, les Baron - maire et magouilleur professionnel - et les Renard - trafiquants de drogue violents et armés.

La suite de l'histoire n'est pas tellement racontable, tellement elle est complexe - compliquée? - mais la figure de Césaire, cet esclave de la famille Renard, qu'ils traitent comme un chien et torturent sans cesse - est le fil rouge de toute l'histoire et on s'y attache rapidement tant il subit d'injustices et de violence.

Ce livre se lit vite, c'est une bonne histoire écrite dans un style fluide mais la complexité de l'histoire et le nombre de personnages - multiplié par leurs relations - ont un peu émoussé ma curiosité au milieu du gué.

Ça reste un bon polar noir.

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La dame blanche

Puech Begoù - Tarn - Quand un groupe de bras cassés est commandité pour enlever une jeune femme, surnommée La Dame Blanche, dans un étrange manoir, il faut s'attendre à des dégâts!

Parvenue à s'échapper, elle est traquée aussi bien par les chasseurs, que par Baron, le maire et la famille Renard ennemie jurée de celui-ci.



C'est un récit surprenant à plus d'un titre que nous offre Denis Zott.

Premièrement d'un point de vue temporel tant les moeurs de ce village reculé semblent obsolètes.

Ensuite à cause des personnages dont certains sont carrément déjantés. Imaginez une famille de dégénérés, les Renard, aux faux airs de Ma Dalton et ses fils qui ont un esclave, Césaire, qu'ils appellent Chien!

Dans une atmosphère poisseuse, tout ce beau monde fait du hameau une vraie poudrière qui ne tardera pas à exploser.

Vous allez me dire que cette histoire est des plus bizarres....Mais c'est sans compter le talent de l'auteur qui nous y plonge à pieds joints. Je ne dévoilerai pas le pourquoi du comment, mais je peux vous certifier qu'il a l'esprit vraiment tordu (c'est un compliment).

Je ne peux donc que vous conseiller ce roman à l'ambiance très sombre où la cruauté suinte à chaque page.
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La dame blanche

Elle pourrait être une légende rustique car depuis le moyen-âge, la dame blanche alimente les représentations tantôt maléfiques, tantôt féériques. Elle pourrait être le fruit de l’imagination collective, pourtant, celle qui tente de sauver sa peau après son enlèvement, après sans doute avoir été prise en otage par un loser, livrable à une famille atypique, dirigée par une réplique de Ma Dalton, aura bien des épreuves à surmonter, des souffrances à endurer, tout comme ceux qui tentent de l’aider.

Le chien, Césaire, m’a fait penser à celui Des nœuds d’acier de Sandrine Colette. Il est le plus humain des personnages de ce roman, victime d’une humiliation constante à la limite du soutenable.

Cette chronique rurale du bout du Tarn révèle les convoitises, les corruptions, l’esprit de vengeance de cette micro-société où le ressentiment est dogme, au milieu de nulle part.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur et j’ai été frappée par la sobriété du ton et la justesse des sentiments. On tremble, on sourit des situations improbables (oui car difficile de rire face à autant d’ignominie et d’injustice), on lit avec plaisir cette saga villageoise qui n’a que faire de l’empathie, de la bienveillance et de la justice ou alors très peu ! Un roman d’ambiance glauque et pesante, parfois un peu chargée en hémoglobine. Un très bon moment de lecture, loin des problèmes de société et des contraintes sanitaires. Une pause en quelque sorte !


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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