Thomas Loison avait désiré de nombreux fils pour assurer la descendance et la succession de son commerce qu'il tenait lui-même de son père. Mais le destin en avait décidé autrement. Après Jacques-Thomas né en 1722, Marie-Louise en 1723 et Marie-Françoise née en ce mois d'avril 1724, Marie-Anne Dumoutier donna le jour à un petit Jean l'année suivante et trois autres filles suivirent jusqu'en 1730 : Marie-Marguerite, Marie-Jeanne et enfin la cadette Marianne, toutes robustes, potelées et dotées d'une santé de fer.
Louise était née de cette aventure quelque peu infamante pour le souverain. [...] Un mariage de la jeune Louise avec un hobereau de la région, descendant d'une vieille famille de chevaliers du XIIIe siècle, s'avérait être la solution la plus sage.