La question de la nature de l'animal est centrale puisqu'elle conditionne notre attitude envers lui. S'il est une machine, sa souffrance devient insignifiante et il est totalement disponible. S'il est un être sensible proche de l'homme, ses droits doivent être reconnus et proches de ce que sont les droits de l'homme. Dans l'un et l'autre cas, l'homme est nécessairement au centre et ne peut-être un animal, lui seul pouvant instaurer un droit ou une morale. L'animal peut-il prétendre au statut de personne? Les animaux ont-ils des droits et avons-nous des devoirs envers eux? Une morale est-elle possible, qui limite nos droits sur eux et instaure une communauté avec eux?
La communication n'est pas une exception humaine mais un attribut naturel que les hommes partagent avec les animaux, le langage verbal propre à l'homme n'est qu'un type de communication parmi d'autres, qui ne lui permet pas de se différencier de l'animal.