Mais les villes ne haïssent rien tant que la verdure, les plantes, l'exhalaison des arbres et des fleurs. Aussi, avec un sauvage acharnement, des tombereaux de plâtras, d'immondices, de dégoûtants déchets, de résidus organiques fétides, avaient été déversés là. Et ce qui avait tenté de redevenir la campagne s'était rapidement transformé en un amas chaotique et jaunâtre de fumier, où les plantes et les herbes s'essayaient encore à lutter, érigeant désespérément leurs tiges par-dessus ce rebut, vers le soleil et vers la vie. ("Le tyran malade")