Mais au cœur de la nuit, malgré l'insistance de la pluie, voici que les ombres
rasent les murs comme pour tramer quelque complot.
Courbées, furtives, elles se dirigent d'un pas rapide vers la place et là, confondues dans les ténèbres des portails et des arcades, elles guettent l'occasion propice.
Elles portent à manger au chien, mais chacune d'elles ferait n'importe quoi
pour ne pas être reconnue.
Voici que quelqu'un se décide à rejoindre le chien. Nul n'ose sortir des ténèbres pour tenter de le reconnaître: on tremble déjà bien trop pour soi-même.